Si la situation du système bancaire à fin mars 2022 a été jugé globalement satisfaisante avec une hausse des crédits à la clientèle, entres emplois bancaires, il reste que cette offre est largement largement en deçà de la forte demande en attente de réponses. Ce qui constitue une niche d'opportunités pour les banques.
C'est en cela que le directeur national de la BCEAO pour le Sénégal, Ahmadou Al Aminou LO, a exhorté les directeurs généraux des établissements de crédit à exploiter les relais de croissance de leur activité que constituent le Dispositif de soutien au financement des petites et moyennes entreprises/petites et moyennes industries (PME/PMI) de la Banque centrale, le Programme d’accélération compétitivité et emplois (PACE) du Plan d'actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) du Plan Sénégal émergent (PSE) et le programme “100.000 logements” initié par l’Etat du Sénégal.
M. LO qui s'exprimait au cours de la deuxième rencontre trimestrielle au titre de l’année 2022 avec les directeurs généraux des établissements de crédit, tenue le jeudi 14 juillet 2022, par visioconférence, leurs a rappelé également le calendrier de mise en œuvre du projet d’interopérabilité des services financiers numériques dans l’Union monétaire ouest africaine (UMOA), dont les tests de recettes sont prévus à fin décembre 2022, tout en les invitant à participer activement aux travaux dans le strict respect du chronogramme défini.
Il les aussi invité à engager des réflexions relativement à la tarification à un coût modéré de certains services fournis à la clientèle.
Les griefs des Directeurs généraux des établissements de crédit
Sur ce dernier point, les directeurs généraux des établissements de crédit ont en retour fait part au directeur national de la Bceao pour le Sénégal de la nécessité d’une réflexion englobant le taux de rémunération de la petite épargne et de l’épargne contractuelle, dans un contexte de marges d’intermédiation bancaires resserrées.
Leurs échanges, essentiellement axés sur l’évolution de la situation du système
bancaire, interviennent en effet dans un contexte marqué par l’impact de la guerre en Ukraine sur les activités économiques notamment sur la dynamique de l’inflation.
A l'égard du plan prudentiel, dont la situation du système bancaire est ressortie globalement conforme en ce qui concerne les principaux ratios, notamment ceux relatifs à l’adéquation des fonds propres, les directeurs généraux des établissements de crédit ont relevé un certain nombre de défis.
Ces derniers lient ces défis à la prochaine étape finale du calendrier de transition vers les normes prudentielles de Bâle 2 et Bâle 3, en particulier la cible à respecter en 2023 au titre du ratio de division des risques. Ils ont également souligné les facteurs de risques sur l’exploitation du système bancaire au regard de l’environnement économique et financier, notamment le ralentissement de la croissance économique, les perturbations affectant les activités de certaines entreprises, les pressions sur les finances publiques ainsi que la hausse imprimée par la BCEAO à ses taux directeurs.
Au titre des autres points d’échange au cours de la rencontre, les directeurs généraux des
établissements de crédit ont formulé des propositions en direction de la BCEAO et du
Groupement interbancaire monétique de l’Union économique et monétaire ouest africaine (GIM-UEMOA) en vue d’un usage accru des Terminaux de paiement électronique (TPE) par la clientèle auprès des marchands.
Selon le communiqué de presse transmis à equonet, la situation du système bancaire à fin mars 2022 a été jugée globalement satisfaisante. Les crédits ont progressé, en glissement annuel, de 714,3 milliards (+13,9 pour cent) se situant à 5.861,6 milliards. Sur le premier trimestre de l’année 2022, comparativement à fin décembre 2021, les emplois bancaires se sont inscrits en hausse de 283,6 milliards (+3,3 pour cent) répartis entre les crédits à la clientèle (+176,6 milliards ; +3,1 pour cent) et les autres emplois (+107,1 milliards ; +3,6 pour cent).
La qualité du portefeuille s’est améliorée, le taux brut de dégradation du portefeuille ressortant à 11,3 pour cent à fin mars 2022 contre 13,3 pour cent en mars 2021. Le taux net de dégradation se chiffre à 3,9 pour cent au 31 mars 2022.
C'est en cela que le directeur national de la BCEAO pour le Sénégal, Ahmadou Al Aminou LO, a exhorté les directeurs généraux des établissements de crédit à exploiter les relais de croissance de leur activité que constituent le Dispositif de soutien au financement des petites et moyennes entreprises/petites et moyennes industries (PME/PMI) de la Banque centrale, le Programme d’accélération compétitivité et emplois (PACE) du Plan d'actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) du Plan Sénégal émergent (PSE) et le programme “100.000 logements” initié par l’Etat du Sénégal.
M. LO qui s'exprimait au cours de la deuxième rencontre trimestrielle au titre de l’année 2022 avec les directeurs généraux des établissements de crédit, tenue le jeudi 14 juillet 2022, par visioconférence, leurs a rappelé également le calendrier de mise en œuvre du projet d’interopérabilité des services financiers numériques dans l’Union monétaire ouest africaine (UMOA), dont les tests de recettes sont prévus à fin décembre 2022, tout en les invitant à participer activement aux travaux dans le strict respect du chronogramme défini.
Il les aussi invité à engager des réflexions relativement à la tarification à un coût modéré de certains services fournis à la clientèle.
Les griefs des Directeurs généraux des établissements de crédit
Sur ce dernier point, les directeurs généraux des établissements de crédit ont en retour fait part au directeur national de la Bceao pour le Sénégal de la nécessité d’une réflexion englobant le taux de rémunération de la petite épargne et de l’épargne contractuelle, dans un contexte de marges d’intermédiation bancaires resserrées.
Leurs échanges, essentiellement axés sur l’évolution de la situation du système
bancaire, interviennent en effet dans un contexte marqué par l’impact de la guerre en Ukraine sur les activités économiques notamment sur la dynamique de l’inflation.
A l'égard du plan prudentiel, dont la situation du système bancaire est ressortie globalement conforme en ce qui concerne les principaux ratios, notamment ceux relatifs à l’adéquation des fonds propres, les directeurs généraux des établissements de crédit ont relevé un certain nombre de défis.
Ces derniers lient ces défis à la prochaine étape finale du calendrier de transition vers les normes prudentielles de Bâle 2 et Bâle 3, en particulier la cible à respecter en 2023 au titre du ratio de division des risques. Ils ont également souligné les facteurs de risques sur l’exploitation du système bancaire au regard de l’environnement économique et financier, notamment le ralentissement de la croissance économique, les perturbations affectant les activités de certaines entreprises, les pressions sur les finances publiques ainsi que la hausse imprimée par la BCEAO à ses taux directeurs.
Au titre des autres points d’échange au cours de la rencontre, les directeurs généraux des
établissements de crédit ont formulé des propositions en direction de la BCEAO et du
Groupement interbancaire monétique de l’Union économique et monétaire ouest africaine (GIM-UEMOA) en vue d’un usage accru des Terminaux de paiement électronique (TPE) par la clientèle auprès des marchands.
Selon le communiqué de presse transmis à equonet, la situation du système bancaire à fin mars 2022 a été jugée globalement satisfaisante. Les crédits ont progressé, en glissement annuel, de 714,3 milliards (+13,9 pour cent) se situant à 5.861,6 milliards. Sur le premier trimestre de l’année 2022, comparativement à fin décembre 2021, les emplois bancaires se sont inscrits en hausse de 283,6 milliards (+3,3 pour cent) répartis entre les crédits à la clientèle (+176,6 milliards ; +3,1 pour cent) et les autres emplois (+107,1 milliards ; +3,6 pour cent).
La qualité du portefeuille s’est améliorée, le taux brut de dégradation du portefeuille ressortant à 11,3 pour cent à fin mars 2022 contre 13,3 pour cent en mars 2021. Le taux net de dégradation se chiffre à 3,9 pour cent au 31 mars 2022.