En effet, selon le rapport annuel sur la situation de l'inclusion financière dans l'UEMOA au titre de 2020, une évolution favorable de l'offre et de la demande a été enregistrée au cours de la période sous revue. Les conditions de banque ont par contre enregistré une orientation contrastée.
S'agissant de l'accès des populations aux services financiers (l'offre), il note que le taux global de pénétration démographique a augmenté de 9 points en 2020 par rapport à 2019, pour se situer à 111 points de services pour 10.000 adultes. Il note aussi que le taux global de pénétration géographique a enregistré une évolution plus significative de 29 points, pour se situer à 234 points de services sur 1.000 km2 en 2020 contre 205 points de services sur 1.000 km2 un an auparavant.
Concernant la demande (l'utilisation), le rapport fait savoir que le taux de bancarisation strict est passé de 17,7% en 2019 à 19,3% en 2020. Le taux de bancarisation élargi est ressorti à 39,8% contre 38,8% en 2019, enregistrant ainsi une progression relativement modeste. Le taux global d'utilisation des services financiers s'est situé à 63,8% contre 60,0% un an auparavant.
Selon le rapport, les conditions de banque ont également connu une évolution favorable, du fait du loyer de l'argent, qui a enregistré une baisse de 9 points de base, pour se situer à 6,59% en 2020 contre 6,68% un an auparavant. Le taux de rémunération des dépôts des populations auprès des banques a néanmoins enregistré un repli de 21 points de base, pour se situer à 5,13% en 2020.
"Ainsi, l'inclusion financière dans l'UEMOA s'est globalement améliorée en 2020, au regard de l'évolution des indicateurs présentés ci-dessus et de la progression de l'indice synthétique d'inclusion financière, qui s'est accru de près de 0,019 point entre 2019 et 2020 pour se situer à 0,520 sur une échelle comprise entre 0 et 1", note-t-il soulignant que ces performances reflètent les efforts déployés dans l'Union par toutes les parties prenantes pour rendre les services financiers accessibles aux populations.
Le rapport fait le point de la situation de l'inclusion financière dans les Etats membres de l'UEMOA, au cours de l'année 2020, en analysant l'évolution des sept indicateurs, retenus par la Banque Centrale. Ceux-ci sont regroupés autour de trois dimensions de l'inclusion financière, à savoir "l'accès", "l'utilisation" et "l'accessibilité-prix". Il s'agit :
● pour la dimension "accès", du "taux global de pénétration démographique des services financiers (TGPSFd)", qui mesure la proximité des services financiers vis-à-vis des populations et du «taux global de pénétration géographique des services financiers (TGPSFg)", qui évalue le nombre de points de services disponibles sur une superficie de 1.000 km2 ;
● pour la dimension "utilisation", du "taux de bancarisation strict (TBS)", qui détermine le pourcentage de la population adulte (âgée de 15 ans et plus) détenant un compte dans les banques, les services postaux, les caisses nationales d’épargne et le Trésor, du "taux de bancarisation élargi (TBE)" qui complète le taux de bancarisation strict par le pourcentage de la population adulte détentrice d'un compte dans les institutions de microfinance et du "taux global d'utilisation des services financiers (TGUSF)" qui constitue le cumul du taux de bancarisation élargi et du pourcentage de la population adulte titulaire d'un compte de monnaie électronique auprès des établissements émetteurs de monnaie électronique ;
● pour la dimension "accessibilité-prix", du "taux d'intérêt nominal des dépôts (TINd)", qui mesure la rémunération de l'épargne au niveau des banques et des systèmes financiers décentralisés et du "taux d'intérêt nominal des crédits (TINc)", qui renseigne sur les coûts supportés par les clients pour accéder aux crédits octroyés par les banques et les systèmes financiers décentralisés.
Le rapport analyse également l'évolution, dans toutes ses dimensions, du niveau global de l'inclusion financière dans l'UEMOA, à travers la progression de l’indice synthétique, calculé en tenant compte des sept indicateurs réunis.
S'agissant de l'accès des populations aux services financiers (l'offre), il note que le taux global de pénétration démographique a augmenté de 9 points en 2020 par rapport à 2019, pour se situer à 111 points de services pour 10.000 adultes. Il note aussi que le taux global de pénétration géographique a enregistré une évolution plus significative de 29 points, pour se situer à 234 points de services sur 1.000 km2 en 2020 contre 205 points de services sur 1.000 km2 un an auparavant.
Concernant la demande (l'utilisation), le rapport fait savoir que le taux de bancarisation strict est passé de 17,7% en 2019 à 19,3% en 2020. Le taux de bancarisation élargi est ressorti à 39,8% contre 38,8% en 2019, enregistrant ainsi une progression relativement modeste. Le taux global d'utilisation des services financiers s'est situé à 63,8% contre 60,0% un an auparavant.
Selon le rapport, les conditions de banque ont également connu une évolution favorable, du fait du loyer de l'argent, qui a enregistré une baisse de 9 points de base, pour se situer à 6,59% en 2020 contre 6,68% un an auparavant. Le taux de rémunération des dépôts des populations auprès des banques a néanmoins enregistré un repli de 21 points de base, pour se situer à 5,13% en 2020.
"Ainsi, l'inclusion financière dans l'UEMOA s'est globalement améliorée en 2020, au regard de l'évolution des indicateurs présentés ci-dessus et de la progression de l'indice synthétique d'inclusion financière, qui s'est accru de près de 0,019 point entre 2019 et 2020 pour se situer à 0,520 sur une échelle comprise entre 0 et 1", note-t-il soulignant que ces performances reflètent les efforts déployés dans l'Union par toutes les parties prenantes pour rendre les services financiers accessibles aux populations.
Le rapport fait le point de la situation de l'inclusion financière dans les Etats membres de l'UEMOA, au cours de l'année 2020, en analysant l'évolution des sept indicateurs, retenus par la Banque Centrale. Ceux-ci sont regroupés autour de trois dimensions de l'inclusion financière, à savoir "l'accès", "l'utilisation" et "l'accessibilité-prix". Il s'agit :
● pour la dimension "accès", du "taux global de pénétration démographique des services financiers (TGPSFd)", qui mesure la proximité des services financiers vis-à-vis des populations et du «taux global de pénétration géographique des services financiers (TGPSFg)", qui évalue le nombre de points de services disponibles sur une superficie de 1.000 km2 ;
● pour la dimension "utilisation", du "taux de bancarisation strict (TBS)", qui détermine le pourcentage de la population adulte (âgée de 15 ans et plus) détenant un compte dans les banques, les services postaux, les caisses nationales d’épargne et le Trésor, du "taux de bancarisation élargi (TBE)" qui complète le taux de bancarisation strict par le pourcentage de la population adulte détentrice d'un compte dans les institutions de microfinance et du "taux global d'utilisation des services financiers (TGUSF)" qui constitue le cumul du taux de bancarisation élargi et du pourcentage de la population adulte titulaire d'un compte de monnaie électronique auprès des établissements émetteurs de monnaie électronique ;
● pour la dimension "accessibilité-prix", du "taux d'intérêt nominal des dépôts (TINd)", qui mesure la rémunération de l'épargne au niveau des banques et des systèmes financiers décentralisés et du "taux d'intérêt nominal des crédits (TINc)", qui renseigne sur les coûts supportés par les clients pour accéder aux crédits octroyés par les banques et les systèmes financiers décentralisés.
Le rapport analyse également l'évolution, dans toutes ses dimensions, du niveau global de l'inclusion financière dans l'UEMOA, à travers la progression de l’indice synthétique, calculé en tenant compte des sept indicateurs réunis.