L’Association sénégalaise des utilisateurs des Tic (Asutic) s’insurge contre l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Dans un communiqué de presse transmis aujourd’hui à Ecofinance.sn, elle déplore les propos du directeur de l’Economie et des Marchés de l’Artp tendant à censurer l’utilisation de Skype, Viber et Whatsapp.
«Il est déplorable qu’avant la fin de la réflexion sur l’évaluation de l’impact technique et socio-économique de l’utilisation de Skype, Viber et Whatsapp que le directeur de l’Economie et des Marchés de l’Artp tienne des propos tendancieux, augurant d’une censure prochaine de ces Ott. En effet, au lieu de défendre les intérêts des sénégalais, l’argumentaire avancé est axé autour des pertes enregistrées par les opérateurs. C’est à la limite une hérésie !», déplore le président de l’Asutic, Ndiaga Guèye.
A la suite d’un article du journal ‘’le quotidien’’, intitulé «Utilisation de Skype, Viber et Whatsapp : l’Artp se connecte à la censure», l’Artp a publié une mise au point dans son site web, le 28 Décembre 2015, pour annoncer qu’elle n’est nullement dans les dispositions de demander le blocage d’une quelconque application au Sénégal.
Cependant, elle a initié une réflexion afin d’évaluer l’impact technique et socio-économique de ces Ott au Sénégal.
«Au moment où on n’a pas encore fini de dénoncer la mauvaise mise en œuvre de la portabilité qui augmente le coût des appels téléphoniques au Sénégal, l’inertie de l’Artp face à l’augmentation du tarif de communication locale par Orange/Sonatel, la régression du Sénégal confirmé par le rapport 2015 de l’Uit, l’absence d’une politique sectorielle Tic depuis 2012, l’Artp ne trouve d’utile pour le Sénégal qu’un tel sujet de réflexion», poursuit-il.
«Aucun argument pertinent qui va dans le sens des intérêts des utilisateurs sénégalais ne peut être invoqué pour la justifier. Encore une fois, l’Artp prouve qu’elle n’a jamais été au service du peuple sénégalais. Pire encore, elle a pris fait et cause depuis 2014 pour les opérateurs en particulier celui historique au détriment du peuple sénégalais», ajoute-t-il.
Pour le directeur de l’Asutic, les autorités sénégalaises sont loin de celles qui favorisent le développement des Tic au bénéfice de leurs populations, comme en Algérie.
En effet selon lui, dans ce pays il a été développé avec l’appui des autorités un service de VoIP, qui permet, tout comme Skype, Viber, Whatsapp et autres, d'effectuer des appels en ligne, en local et à l'international, vers tous les réseaux fixes et mobiles, totalement gratuit et illimité ou à des tarifs très avantageux.
«Le peuple sénégalais n’acceptera jamais d’être privé des avantages des progrès technologiques. Aussi les opérateurs doivent s’adapter ou disparaître. Ainsi l'Association sénégalaise des utilisateurs des Tic (Asutic) estime que cette initiative de l’Artp est inopportune, scandaleuse et inacceptable», avance-t-il.
Pour M. Guèye, les priorités et urgences de l’heure sont ailleurs depuis le lancement de l’appel d’offres sur la 4G.
En effet, il estime qu’avec l’implication de toutes les parties prenantes, la réflexion devrait plutôt porter sur les opportunités et possibilités offertes par la 4G pour l’aménagement numérique du Sénégal, la réduction de la fracture numérique entre la ville et la campagne, la création d’un cadre qui favorise l’éclosion des opérateurs virtuels (Mvno), etc. Il pense que les enjeux ne sont pas que financiers sur la licence 4G.
D'énormes pertes consécutives aux bradages
«Les autorités nous ont habitués à un bradage aux étrangers des ressources du Sénégal. Avant 2012, abandon de créances sur Expresso (8 milliards), la vente de la licence 3G à Orange pour seulement 3,5 milliards, au moment où certains pays africains l’on vendu à 50 milliards où 70 milliards. Après 2012, les autorités n’ont pas fait mieux sinon pire, avec, notamment l’accord signé avec Tigo pour seulement 53 milliards, soit une perte estimée à 100 milliards», dénonce-t-il.
Aussi, l’Asutic compte –t-il s’opposer énergiquement à toute tentative de priver les sénégalais des bénéfices des progrès technologiques.
Dans la même lancée, elle rappelle à l’Artp qu’un des objectifs qui lui est fixé, est d’accompagner le développement des réseaux et services en favorisant les initiatives tendant à les adapter à l’évolution des technologies et aux progrès scientifiques (Article 126 de la Loi n° 2011–01 du 24 février 2011 portant Code des Télécommunications).
Elle demande aussi à l’Artp de veiller sur les intérêts nationaux en matière de télécommunication conformément aux dispositions de l’article 125 de la Loi n° 2011–01 du 24 février 2011 portant Code des Télécommunications.
Enfin, elle exige de l’Artp la publication d’un rapport sur le processus et les conditions d’attribution des licences 4G aux opérateurs afin que le peuple sénégalais soit édifié sur la préservation ou non de ses intérêts. Aucun manquement ne sera accepté encore moins toléré par le peuple sénégalais.
«Il est déplorable qu’avant la fin de la réflexion sur l’évaluation de l’impact technique et socio-économique de l’utilisation de Skype, Viber et Whatsapp que le directeur de l’Economie et des Marchés de l’Artp tienne des propos tendancieux, augurant d’une censure prochaine de ces Ott. En effet, au lieu de défendre les intérêts des sénégalais, l’argumentaire avancé est axé autour des pertes enregistrées par les opérateurs. C’est à la limite une hérésie !», déplore le président de l’Asutic, Ndiaga Guèye.
A la suite d’un article du journal ‘’le quotidien’’, intitulé «Utilisation de Skype, Viber et Whatsapp : l’Artp se connecte à la censure», l’Artp a publié une mise au point dans son site web, le 28 Décembre 2015, pour annoncer qu’elle n’est nullement dans les dispositions de demander le blocage d’une quelconque application au Sénégal.
Cependant, elle a initié une réflexion afin d’évaluer l’impact technique et socio-économique de ces Ott au Sénégal.
«Au moment où on n’a pas encore fini de dénoncer la mauvaise mise en œuvre de la portabilité qui augmente le coût des appels téléphoniques au Sénégal, l’inertie de l’Artp face à l’augmentation du tarif de communication locale par Orange/Sonatel, la régression du Sénégal confirmé par le rapport 2015 de l’Uit, l’absence d’une politique sectorielle Tic depuis 2012, l’Artp ne trouve d’utile pour le Sénégal qu’un tel sujet de réflexion», poursuit-il.
«Aucun argument pertinent qui va dans le sens des intérêts des utilisateurs sénégalais ne peut être invoqué pour la justifier. Encore une fois, l’Artp prouve qu’elle n’a jamais été au service du peuple sénégalais. Pire encore, elle a pris fait et cause depuis 2014 pour les opérateurs en particulier celui historique au détriment du peuple sénégalais», ajoute-t-il.
Pour le directeur de l’Asutic, les autorités sénégalaises sont loin de celles qui favorisent le développement des Tic au bénéfice de leurs populations, comme en Algérie.
En effet selon lui, dans ce pays il a été développé avec l’appui des autorités un service de VoIP, qui permet, tout comme Skype, Viber, Whatsapp et autres, d'effectuer des appels en ligne, en local et à l'international, vers tous les réseaux fixes et mobiles, totalement gratuit et illimité ou à des tarifs très avantageux.
«Le peuple sénégalais n’acceptera jamais d’être privé des avantages des progrès technologiques. Aussi les opérateurs doivent s’adapter ou disparaître. Ainsi l'Association sénégalaise des utilisateurs des Tic (Asutic) estime que cette initiative de l’Artp est inopportune, scandaleuse et inacceptable», avance-t-il.
Pour M. Guèye, les priorités et urgences de l’heure sont ailleurs depuis le lancement de l’appel d’offres sur la 4G.
En effet, il estime qu’avec l’implication de toutes les parties prenantes, la réflexion devrait plutôt porter sur les opportunités et possibilités offertes par la 4G pour l’aménagement numérique du Sénégal, la réduction de la fracture numérique entre la ville et la campagne, la création d’un cadre qui favorise l’éclosion des opérateurs virtuels (Mvno), etc. Il pense que les enjeux ne sont pas que financiers sur la licence 4G.
D'énormes pertes consécutives aux bradages
«Les autorités nous ont habitués à un bradage aux étrangers des ressources du Sénégal. Avant 2012, abandon de créances sur Expresso (8 milliards), la vente de la licence 3G à Orange pour seulement 3,5 milliards, au moment où certains pays africains l’on vendu à 50 milliards où 70 milliards. Après 2012, les autorités n’ont pas fait mieux sinon pire, avec, notamment l’accord signé avec Tigo pour seulement 53 milliards, soit une perte estimée à 100 milliards», dénonce-t-il.
Aussi, l’Asutic compte –t-il s’opposer énergiquement à toute tentative de priver les sénégalais des bénéfices des progrès technologiques.
Dans la même lancée, elle rappelle à l’Artp qu’un des objectifs qui lui est fixé, est d’accompagner le développement des réseaux et services en favorisant les initiatives tendant à les adapter à l’évolution des technologies et aux progrès scientifiques (Article 126 de la Loi n° 2011–01 du 24 février 2011 portant Code des Télécommunications).
Elle demande aussi à l’Artp de veiller sur les intérêts nationaux en matière de télécommunication conformément aux dispositions de l’article 125 de la Loi n° 2011–01 du 24 février 2011 portant Code des Télécommunications.
Enfin, elle exige de l’Artp la publication d’un rapport sur le processus et les conditions d’attribution des licences 4G aux opérateurs afin que le peuple sénégalais soit édifié sur la préservation ou non de ses intérêts. Aucun manquement ne sera accepté encore moins toléré par le peuple sénégalais.