L'économie sénégalaise devrait se contracter cette année en raison des perturbations de l'activité économique dues à la pandémie COVID-19, indique les services du Fonds monétaire international (Fmi) dans un communiqué de presse transmis à Equonet.
Selon cette équipe dirigée par Corinne Deléchat, l'exécution du budget 2020 révisé se déroule en grande partie conformément aux attentes, avec une mise en œuvre robuste du Programme de résilience économique et sociale (PRES) pour faire face à la pandémie COVID-19.
Elle déclare avoir réalisé avec les autorités sénégalaises des progrès considérables sur les paramètres clés du projet de budget 2021, en prévision de la deuxième mission de revue PCI prévue pour fin octobre 2020.
Voici la déclaration de Mme Deléchat à l’issue de la mission virtuelle de l’équipe du Fmi effectuée du 9 au 18 septembre 2020 pour mettre à jour les projections macro-économiques, discuter de l’exécution du budget 2020 et des plans pour le budget 2021.
«L'économie sénégalaise a été durement touchée par la pandémie COVID-19, la croissance du PIB réel devant désormais se contracter de 0,7% cette année, reflétant les perturbations plus importantes que prévu de l'activité économique résultant de la pandémie et des mesures strictes d'endiguement. Une reprise progressive a commencé en mai avec la levée de la plupart des restrictions liées au COVID-19, suivie de la réouverture des frontières en juillet. La forte réponse sanitaire du Sénégal montre des signes encourageants avec une baisse régulière des nouveaux cas de COVID-19 et des hospitalisations au cours des quatre dernières semaines. En 2021, la production devrait rebondir à plus de 5 pour cent, stimulée en partie par des perspectives favorables pour l'agriculture. Cette projection est cependant soumise à des risques baissiers importants, reflétant les incertitudes autour de la vitesse de la reprise mondiale et de l'évolution de la pandémie,
«L'exécution du budget jusqu'à fin août 2020 a été globalement satisfaisante et les objectifs pour le reste de l'année fixés dans le budget 2020 révisé restent à portée de main. Des incertitudes liées à la mobilisation des ressources programmées subsistent cependant. Par conséquent, la mission encourage les autorités à poursuivre leur approche prudente afin de maintenir le déficit à environ 6% du PIB comme prévu dans le budget révisé 2020. La mission félicite les autorités pour la mise en œuvre solide et transparente de leur programme de résilience économique et sociale (PRES). La plupart des mesures COVID-19 prévues ont déjà été exécutées, comme détaillé dans le rapport trimestriel d'exécution du budget de juin 2020. La mission se félicite de la récente abrogation du décret sur les procédures de passation des marchés dérogatoires pour les dépenses liées au COVID-19, qui suivra désormais la procédure normale de passation des marchés. Les autorités ont également finalisé un nouveau plan de relance qui vise à soutenir le retour à une croissance forte et inclusive tirée par le secteur privé, en se concentrant sur l'accélération du processus de transformation structurelle et le renforcement de la résilience de l'économie grâce à la diversification de la base productive.
«La mission et les autorités ont fait des progrès significatifs dans l'examen des contours du projet de budget 2021. Compte tenu de la forte incertitude et des effets persistants de la pandémie sur certains secteurs de l'économie, le projet de budget 2021 devrait viser à trouver un équilibre entre le soutien à la reprise, notamment grâce à un plan d'investissement solide d'une part, et la viabilité budgétaire et de la dette également compatible avec la stabilité extérieure de l'UEMOA d'autre part. À cet effet, l'orientation budgétaire 2021 devrait continuer à signaler un engagement fort à revenir progressivement à un déficit budgétaire de 3% du PIB d'ici 2022, conformément au critère de convergence de l'UEMOA, à mesure que la situation se normalisera. La discussion sur le projet de budget se poursuivra dans les semaines à venir.
«La deuxième mission d'examen PCI aura lieu fin octobre 2020, avec une réunion du conseil prévue provisoirement en décembre 2020.
«La mission tient à remercier les autorités pour le dialogue franc, ouvert et constructif.»
Selon cette équipe dirigée par Corinne Deléchat, l'exécution du budget 2020 révisé se déroule en grande partie conformément aux attentes, avec une mise en œuvre robuste du Programme de résilience économique et sociale (PRES) pour faire face à la pandémie COVID-19.
Elle déclare avoir réalisé avec les autorités sénégalaises des progrès considérables sur les paramètres clés du projet de budget 2021, en prévision de la deuxième mission de revue PCI prévue pour fin octobre 2020.
Voici la déclaration de Mme Deléchat à l’issue de la mission virtuelle de l’équipe du Fmi effectuée du 9 au 18 septembre 2020 pour mettre à jour les projections macro-économiques, discuter de l’exécution du budget 2020 et des plans pour le budget 2021.
«L'économie sénégalaise a été durement touchée par la pandémie COVID-19, la croissance du PIB réel devant désormais se contracter de 0,7% cette année, reflétant les perturbations plus importantes que prévu de l'activité économique résultant de la pandémie et des mesures strictes d'endiguement. Une reprise progressive a commencé en mai avec la levée de la plupart des restrictions liées au COVID-19, suivie de la réouverture des frontières en juillet. La forte réponse sanitaire du Sénégal montre des signes encourageants avec une baisse régulière des nouveaux cas de COVID-19 et des hospitalisations au cours des quatre dernières semaines. En 2021, la production devrait rebondir à plus de 5 pour cent, stimulée en partie par des perspectives favorables pour l'agriculture. Cette projection est cependant soumise à des risques baissiers importants, reflétant les incertitudes autour de la vitesse de la reprise mondiale et de l'évolution de la pandémie,
«L'exécution du budget jusqu'à fin août 2020 a été globalement satisfaisante et les objectifs pour le reste de l'année fixés dans le budget 2020 révisé restent à portée de main. Des incertitudes liées à la mobilisation des ressources programmées subsistent cependant. Par conséquent, la mission encourage les autorités à poursuivre leur approche prudente afin de maintenir le déficit à environ 6% du PIB comme prévu dans le budget révisé 2020. La mission félicite les autorités pour la mise en œuvre solide et transparente de leur programme de résilience économique et sociale (PRES). La plupart des mesures COVID-19 prévues ont déjà été exécutées, comme détaillé dans le rapport trimestriel d'exécution du budget de juin 2020. La mission se félicite de la récente abrogation du décret sur les procédures de passation des marchés dérogatoires pour les dépenses liées au COVID-19, qui suivra désormais la procédure normale de passation des marchés. Les autorités ont également finalisé un nouveau plan de relance qui vise à soutenir le retour à une croissance forte et inclusive tirée par le secteur privé, en se concentrant sur l'accélération du processus de transformation structurelle et le renforcement de la résilience de l'économie grâce à la diversification de la base productive.
«La mission et les autorités ont fait des progrès significatifs dans l'examen des contours du projet de budget 2021. Compte tenu de la forte incertitude et des effets persistants de la pandémie sur certains secteurs de l'économie, le projet de budget 2021 devrait viser à trouver un équilibre entre le soutien à la reprise, notamment grâce à un plan d'investissement solide d'une part, et la viabilité budgétaire et de la dette également compatible avec la stabilité extérieure de l'UEMOA d'autre part. À cet effet, l'orientation budgétaire 2021 devrait continuer à signaler un engagement fort à revenir progressivement à un déficit budgétaire de 3% du PIB d'ici 2022, conformément au critère de convergence de l'UEMOA, à mesure que la situation se normalisera. La discussion sur le projet de budget se poursuivra dans les semaines à venir.
«La deuxième mission d'examen PCI aura lieu fin octobre 2020, avec une réunion du conseil prévue provisoirement en décembre 2020.
«La mission tient à remercier les autorités pour le dialogue franc, ouvert et constructif.»