« Pour garantir une croissance inclusive et durable, nous devons réussir la combinaison d’un partenariat public-privé-populations », constat du Président Macky SALL.
Une Croissance économique historiquement timide
L’économie sénégalaise a été caractérisée au cours des vingt dernières années par une évolution en dents de scie d’un taux de croissance faible. Entre 1990 et 1993, la croissance du PIB est ressortie en moyenne annuelle à 1,1%. Les contreperformances de l’économie sénégalaise et de la plupart des pays africains de la zone franc ont conduit à la dévaluation du F.CFA intervenue en janvier 1994.
La période 1995 – 2005 a été marquée par un renforcement du cadre macroéconomique. Le taux moyen annuel de croissance réelle du PIB s’est établi à 4,5%, malgré le caractère erratique du secteur primaire qui a crû en moyenne de 2,9%.
A partir de 2006, une nette inflexion de la croissance a été notée, en liaison avec des facteurs de fragilité et de volatilité. En effet, l'économie mondiale a connu une succession de mauvaises nouvelles : la crise alimentaire et la flambée des cours des produits de base en 2007… Au plan interne, le secteur énergétique, caractérisé par les contraintes de capacité, la fréquence des délestages, le niveau élevé des coûts de production ainsi que des tarifs et la mauvaise gouvernance, ont constitué des goulots d’étranglement pour la croissance.
En clair, l’économie sénégalaise a été marquée par une croissance faible, un espace budgétaire réduit en dépit des efforts d’assainissement des finances publiques, une transition démographique qui exerce une forte pression sur le marché du travail, une congestion dans les infrastructures et services publics, une forte concurrence sous régionale, une montée en puissance de la société civile qui exige plus de transparence dans la gestion publique.
PSE : un Plan pour les Sommets de l’Economie
Dès son accession au pouvoir en 2012, le Président Macky SALL a pris deux décisions importantes :
Premièrement, il a initié des mesures urgentes pour soulager les populations : soutien apporté au monde rural, augmentation de la compensation tarifaire électrique pour éviter une hausse des tarifs, baisse des prix des denrées de première nécessité, etc.
Deuxièmement, Conscients du fait que les mesures de court terme ne suffisent pas pour améliorer sensiblement les conditions de vie des populations, le Président Macky SALL a lancé la réflexion pour doter notre pays d’une stratégie de développement économique et social de premier plan.
Cette réflexion a donné naissance au Plan Sénégal Emergent (PSE), une nouvelle stratégie qui tire les leçons du passé.
Partant de cette analyse, le Président Macky SALL a pris l’option de formuler un Plan pour un Sénégal émergent. Ce plan a pour objectif de fixer le cap, préciser la méthode, et créer la dynamique qui inscrira le Sénégal parmi les économies à forte croissance, dans un horizon de dix (10) ans. Grâce à ces nouvelles orientations, nous pourrons réduire de manière significative l’incidence de la pauvreté et entrainer l’économie nationale dans une dynamique de croissance soutenue, durable et inclusive.
Le PSE apporte des réponses pertinentes pour placer l’économie sénégalaise sur un sentier de croissance plus élevée et durable, au-delà de 7% l’an. Ce plan propose des réformes critiques et des projets phares structurants pour stimuler l’investissement privé national et étranger, diversifier les moteurs de la croissance et renforcer la résilience de l’économie.
Le PSE : des moteurs de croissance puissants
Pour diversifier les sources de la croissance, la nouvelle stratégie vise à consolider les moteurs traditionnels que sont les télécommunications et les services financiers, et à développer de nouveaux moteurs autour de l’Agriculture et de l’agrobusiness, de l’habitat social, des mines et du tourisme.
Pour réussir ce pari, il s’avère impératif d’opérer les ruptures qui permettront d’inscrire le Sénégal sur une nouvelle trajectoire de développement durable, afin de stimuler davantage tout le potentiel de croissance, de créativité et l’initiative entrepreneuriale pour satisfaire la forte aspiration des populations à un mieux-être.
La transformation structurelle de l’économie table ainsi sur 27 projets phares centrés autour de 6 domaines :
Une Croissance économique historiquement timide
L’économie sénégalaise a été caractérisée au cours des vingt dernières années par une évolution en dents de scie d’un taux de croissance faible. Entre 1990 et 1993, la croissance du PIB est ressortie en moyenne annuelle à 1,1%. Les contreperformances de l’économie sénégalaise et de la plupart des pays africains de la zone franc ont conduit à la dévaluation du F.CFA intervenue en janvier 1994.
La période 1995 – 2005 a été marquée par un renforcement du cadre macroéconomique. Le taux moyen annuel de croissance réelle du PIB s’est établi à 4,5%, malgré le caractère erratique du secteur primaire qui a crû en moyenne de 2,9%.
A partir de 2006, une nette inflexion de la croissance a été notée, en liaison avec des facteurs de fragilité et de volatilité. En effet, l'économie mondiale a connu une succession de mauvaises nouvelles : la crise alimentaire et la flambée des cours des produits de base en 2007… Au plan interne, le secteur énergétique, caractérisé par les contraintes de capacité, la fréquence des délestages, le niveau élevé des coûts de production ainsi que des tarifs et la mauvaise gouvernance, ont constitué des goulots d’étranglement pour la croissance.
En clair, l’économie sénégalaise a été marquée par une croissance faible, un espace budgétaire réduit en dépit des efforts d’assainissement des finances publiques, une transition démographique qui exerce une forte pression sur le marché du travail, une congestion dans les infrastructures et services publics, une forte concurrence sous régionale, une montée en puissance de la société civile qui exige plus de transparence dans la gestion publique.
PSE : un Plan pour les Sommets de l’Economie
Dès son accession au pouvoir en 2012, le Président Macky SALL a pris deux décisions importantes :
Premièrement, il a initié des mesures urgentes pour soulager les populations : soutien apporté au monde rural, augmentation de la compensation tarifaire électrique pour éviter une hausse des tarifs, baisse des prix des denrées de première nécessité, etc.
Deuxièmement, Conscients du fait que les mesures de court terme ne suffisent pas pour améliorer sensiblement les conditions de vie des populations, le Président Macky SALL a lancé la réflexion pour doter notre pays d’une stratégie de développement économique et social de premier plan.
Cette réflexion a donné naissance au Plan Sénégal Emergent (PSE), une nouvelle stratégie qui tire les leçons du passé.
Partant de cette analyse, le Président Macky SALL a pris l’option de formuler un Plan pour un Sénégal émergent. Ce plan a pour objectif de fixer le cap, préciser la méthode, et créer la dynamique qui inscrira le Sénégal parmi les économies à forte croissance, dans un horizon de dix (10) ans. Grâce à ces nouvelles orientations, nous pourrons réduire de manière significative l’incidence de la pauvreté et entrainer l’économie nationale dans une dynamique de croissance soutenue, durable et inclusive.
Le PSE apporte des réponses pertinentes pour placer l’économie sénégalaise sur un sentier de croissance plus élevée et durable, au-delà de 7% l’an. Ce plan propose des réformes critiques et des projets phares structurants pour stimuler l’investissement privé national et étranger, diversifier les moteurs de la croissance et renforcer la résilience de l’économie.
Le PSE : des moteurs de croissance puissants
Pour diversifier les sources de la croissance, la nouvelle stratégie vise à consolider les moteurs traditionnels que sont les télécommunications et les services financiers, et à développer de nouveaux moteurs autour de l’Agriculture et de l’agrobusiness, de l’habitat social, des mines et du tourisme.
Pour réussir ce pari, il s’avère impératif d’opérer les ruptures qui permettront d’inscrire le Sénégal sur une nouvelle trajectoire de développement durable, afin de stimuler davantage tout le potentiel de croissance, de créativité et l’initiative entrepreneuriale pour satisfaire la forte aspiration des populations à un mieux-être.
La transformation structurelle de l’économie table ainsi sur 27 projets phares centrés autour de 6 domaines :
- «agriculture, élevage, pêche et aquaculture, agroalimentaire», «Habitat social et écosystème de construction»,
- « Modernisation graduelle de l’économie sociale»,
- «Pleine exploitation des ressources minières»,
- Positionnement de Dakar comme «hub régional multiservices et touristique»,
- Positionnement du Sénégal comme «hub logistique et industriel régional».
2 ans seulement, déjà une croissance record
Après deux années de mise en œuvre du PSE, la croissance est revenue dans un contexte de faible inflation et de baisse significative du déficit public. En effet, l’activité économique s’est nettement revigorée en 2015, avec une croissance du PIB réel estimée à 6,5%, après 4,3% en 2014 ; 3,5% «en 2013 ; 4,4% en 2012 et 1,8% en 2011.
Certains esprits pessimistes ont tellement été surpris par les réalisations qu’ils ont organisé une polémique autour de ce record historique de croissance de ces 12 dernières années. D’autres sont allés plus loin en contestant ce chiffre avec des contrevérités, en ignorant les mécanismes de sa détermination. La dernière mission de revue du FMI a convenu avec nous que le taux de croissance du PIB réel du Sénégal en 2015 qui est de 6,5%, est conforme à la réalité. Un adage africain dit bien que « Le mensonge donne des fleurs, mais pas des fruits ».
Cette évolution favorable en 2015 est imputable essentiellement à la performance du sous-secteur agricole combinée au regain de dynamisme dans le secteur secondaire. Les projets et programmes lancés par le gouvernement, notamment le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), la construction du Parc industriel de Diamniadio, le prolongement de la VDN, la construction de l’autoroute AIBD – Somone, etc., ont été globalement bénéfiques à la croissance. Le secteur des services, en revanche, s’est révélé moins performant, sous l’effet du ralentissement des postes et télécommunications et des difficultés dans le tourisme.
Il est opportun de rappeler que des montants importants ont été alloués à la relance de l’agriculture dans les lois de finances pour 2014 et 2015. C’est dire que cette performance de notre économie est la conséquence d’investissements soutenus découlant de choix de politique économique donnant la priorité notamment à l’aménagement pour d’irrigation, la mécanisation agricole. L’effet combiné de ces facteurs et d’une bonne pluviométrie a fait germer ce taux de croissance, qui n’est pas né d’une génération spontanée.
Après deux années de mise en œuvre du PSE, la croissance est revenue dans un contexte de faible inflation et de baisse significative du déficit public. En effet, l’activité économique s’est nettement revigorée en 2015, avec une croissance du PIB réel estimée à 6,5%, après 4,3% en 2014 ; 3,5% «en 2013 ; 4,4% en 2012 et 1,8% en 2011.
Certains esprits pessimistes ont tellement été surpris par les réalisations qu’ils ont organisé une polémique autour de ce record historique de croissance de ces 12 dernières années. D’autres sont allés plus loin en contestant ce chiffre avec des contrevérités, en ignorant les mécanismes de sa détermination. La dernière mission de revue du FMI a convenu avec nous que le taux de croissance du PIB réel du Sénégal en 2015 qui est de 6,5%, est conforme à la réalité. Un adage africain dit bien que « Le mensonge donne des fleurs, mais pas des fruits ».
Cette évolution favorable en 2015 est imputable essentiellement à la performance du sous-secteur agricole combinée au regain de dynamisme dans le secteur secondaire. Les projets et programmes lancés par le gouvernement, notamment le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), la construction du Parc industriel de Diamniadio, le prolongement de la VDN, la construction de l’autoroute AIBD – Somone, etc., ont été globalement bénéfiques à la croissance. Le secteur des services, en revanche, s’est révélé moins performant, sous l’effet du ralentissement des postes et télécommunications et des difficultés dans le tourisme.
Il est opportun de rappeler que des montants importants ont été alloués à la relance de l’agriculture dans les lois de finances pour 2014 et 2015. C’est dire que cette performance de notre économie est la conséquence d’investissements soutenus découlant de choix de politique économique donnant la priorité notamment à l’aménagement pour d’irrigation, la mécanisation agricole. L’effet combiné de ces facteurs et d’une bonne pluviométrie a fait germer ce taux de croissance, qui n’est pas né d’une génération spontanée.