Cérémonie de sigature de la convention de financement.
C’est une nouvelle opportunité qui s’offre aux partenaires du secteur privé du Sénégal. Le projet de réhabilitation de la route nationale n°2 et de désenclavement de l’île à Morphil devrait permettre à ces derniers de trouver un argument déterminant pour investir dans cette zone, ainsi que l’a souligné le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ.
«Ce projet est une réelle opportunité pour nos partenaires du secteur privé qui y trouveront un argument déterminant pour investir massivement dans sa zone d’influence et par conséquent générer d’importantes créations d’emplois surtout pour les jeunes», a-t-il déclaré.
M. Bâ s’exprimait vendredi à Dakar lors de la signature de l’accord de financement du projet entre l’Etat du Sénégal et la Banque africaine de développement (Bad). Celle-ci finance le projet pour un montant de 79 246 000 000 FCFA (120 810 000 euros).
Pour sa part, l’Etat du Sénégal a décidé de mobiliser sur les ressources propres du budget 101 660 000 000 FCFA pour le cofinancement de ce projet d’envergure.
Plus de 5OO km de routes à réhabiliter et à aménager
Concrètement, ce financement devrait permettre à l’Etat du Sénégal d’une part, de mettre aux normes la route nationale n°2, par la réhabilitation de 337 km de routes dégradées, l’aménagement et le bitumage de 287 km de routes et, d’autre part, de permettre le désenclavement de l’île à Morphil grâce au renforcement de 29 km de routes et à la construction de 12 km de voies urbaines.
A cela s’ajoutent l’aménagement de 100 km de pistes rurales ainsi que la réalisation d’infrastructures socioéconomiques de base (sanitaires, scolaires, hydrauliques), de plateformes multifonctionnelles et de foyers améliorés au profit des femmes.
En plus d’assurer une meilleure mobilité dans les régions du nord et de l’est (régions de Louga, Saint-Louis, Matam et Tambacounda), ce projet devrait permettre de positionner la route nationale n°2 comme un axe d’interconnexion stratégique tant sur le corridor Dakar-Bamako par le nord que la route eurafricaine Dakar-Nouakchott-Tanger-Madrid.
Ce qui devrait permettre aux populations locales de développer des activités génératrices de revenus et au besoin, d’aller facilement dans les grands centre de santé les plus proches.
L’objectif du projet est, à l’horizon 2020, de baisser les coûts d’exploitation des gros porteurs, de réduire la durée des trajets de 6 heures 45 minutes (en 2015) à 4 heures.
Le financement de la Bad entre dans le cadre du projet d’infrastructures structurantes, d’un coût de 236 899 000 000 FCFA (361 150 000 euros), auquel participent d’autres partenaires au développement.
Selon le ministre Amadou Bâ, il va contribuer de manière décisive à l’atteinte des objectifs fixés à l’axe 1 du Plan Sénégal émergent : transformation structurelle de l’économie et croissance.
«Ce projet est une réelle opportunité pour nos partenaires du secteur privé qui y trouveront un argument déterminant pour investir massivement dans sa zone d’influence et par conséquent générer d’importantes créations d’emplois surtout pour les jeunes», a-t-il déclaré.
M. Bâ s’exprimait vendredi à Dakar lors de la signature de l’accord de financement du projet entre l’Etat du Sénégal et la Banque africaine de développement (Bad). Celle-ci finance le projet pour un montant de 79 246 000 000 FCFA (120 810 000 euros).
Pour sa part, l’Etat du Sénégal a décidé de mobiliser sur les ressources propres du budget 101 660 000 000 FCFA pour le cofinancement de ce projet d’envergure.
Plus de 5OO km de routes à réhabiliter et à aménager
Concrètement, ce financement devrait permettre à l’Etat du Sénégal d’une part, de mettre aux normes la route nationale n°2, par la réhabilitation de 337 km de routes dégradées, l’aménagement et le bitumage de 287 km de routes et, d’autre part, de permettre le désenclavement de l’île à Morphil grâce au renforcement de 29 km de routes et à la construction de 12 km de voies urbaines.
A cela s’ajoutent l’aménagement de 100 km de pistes rurales ainsi que la réalisation d’infrastructures socioéconomiques de base (sanitaires, scolaires, hydrauliques), de plateformes multifonctionnelles et de foyers améliorés au profit des femmes.
En plus d’assurer une meilleure mobilité dans les régions du nord et de l’est (régions de Louga, Saint-Louis, Matam et Tambacounda), ce projet devrait permettre de positionner la route nationale n°2 comme un axe d’interconnexion stratégique tant sur le corridor Dakar-Bamako par le nord que la route eurafricaine Dakar-Nouakchott-Tanger-Madrid.
Ce qui devrait permettre aux populations locales de développer des activités génératrices de revenus et au besoin, d’aller facilement dans les grands centre de santé les plus proches.
L’objectif du projet est, à l’horizon 2020, de baisser les coûts d’exploitation des gros porteurs, de réduire la durée des trajets de 6 heures 45 minutes (en 2015) à 4 heures.
Le financement de la Bad entre dans le cadre du projet d’infrastructures structurantes, d’un coût de 236 899 000 000 FCFA (361 150 000 euros), auquel participent d’autres partenaires au développement.
Selon le ministre Amadou Bâ, il va contribuer de manière décisive à l’atteinte des objectifs fixés à l’axe 1 du Plan Sénégal émergent : transformation structurelle de l’économie et croissance.