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Sénégal : 14 500 emplois directs et 35 000 emplois indirects attendu du projet de zone de transformation agro-industrielle de la Casamance


Rédigé le 19 Décembre 2019 à 17:27 | 0 commentaire(s) modifié le 21 Décembre 2019 - 22:16

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

(Equonet-Dakar) – Il est attendu la création de 14 500 emplois directs et 35 000 emplois indirects dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de zone de transformation agro-industrielle, situé dans la région naturelle de Casamance (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda), au Sud du Sénégal et qui recèle d’importantes potentialités agro-industrielles.


Emploi femmes et des jeunes au Sénégal
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La qualité de vie des populations de Casamance, précisément celles des régions Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, devraient normalement s’améliorer avec la mise en œuvre du projet de zone de transformation agro-industrielle (PZTA-Sud ou Agropole Sud).
 
En effet, il est attendu entre autres résultats de ce projet, la création d’environ 14 500 emplois directs ainsi que 35 000 emplois indirects ciblant les femmes et les jeunes (dont 50% femmes et 60% jeunes). Le projet devrait toucher globalement, selon les prévisions, 65 000 ménages soit environ 365 000 personnes. Il est également attendu une amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des bénéficiaires et de leurs revenus, grâce à un meilleur accès aux marchés, aux intrants agricoles, et aux services.
 
Pour arriver à cela, le projet prévoit un accroissement de l’investissement privé, grâce aux facilités prévues : écosystème des affaires plus favorable, construction d’un parc agroindustriel central (à Adéane), de 3 modules régionaux (à Bignona, Sédhiou et Kolda) et de 5 plateformes d’agrégation et de services. Il prévoit également le renforcement des capacités des acteurs des chaînes de valeur des filières agro-industrielles parmi lesquelles la mangue, l’anacarde, le maïs et les produits forestiers non-ligneux.
 
«Le projet agropole Sud aidera au développement du secteur agricole dans cette zone riche de la Casamance et contribuera ainsi à l’inclusion économique et sociale. C’est un projet très important pour valoriser les potentialités agricoles de la zone ciblée, augmenter le taux de transformation industrielle des produits agricoles et améliorer la qualité de vie des populations de la Casamance.», a souligné Atsuko Toda, directrice du financement agricole et développement rural de la Banque africaine de développement (BAD).
 
Le PZTA-Sud s’inscrit dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE), notamment en son pilier I relatif à la « transformation structurelle de l’économie et à la croissance » et fait partie intégrante du volet industriel du PSE qui prévoit notamment la mise en place de «trois agropoles intégrées et compétitives». Le Sénégal a noué un partenariat stratégique avec la Banque pour leur mise en œuvre.
 
Le PZTA-Sud est un projet pilote qui sera mis en œuvre sur une durée de cinq ans pour un coût total hors taxes d’environ 87,75 millions d’Euros et fait intervenir d’autres parties prenantes comme la Banque islamique de développement (27,85 millions d’euros), et l’Etat sénégalais (16,8 millions d’euros).
 
Les trois composantes prévues sont l’appui à la mise en place d’un écosystème des affaires favorable à l’investissement privé dans l’agro-industrie, l’amélioration durable des capacités des producteurs des filières agro-industrielles ; ainsi que la coordination, la gestion et le suivi-évaluation.
 
Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement a approuvé 43,1 millions d’euros en faveur du Projet.
 
Le portefeuille actif de la Banque au Sénégal comprend 33 opérations, avec un engagement d’environ 1,86 milliards d’euros, soit 1224 milliards FCFA et composé de projets du secteur public national, de projets régionaux et d’opérations financées sur le guichet secteur privé.
 
 



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