Il est en effet classé deuxième dans le cadre de l’Évaluation des politiques et des institutions nationales 2015 (CPIA) pour l’Afrique subsaharienne, réalisée par la Banque. Avec une note de 3, 8, le Sénégal partage cette place avec le Cabo Verde et le Kenya, précise la BM dans un communiqué de presse.
La CPIA évalue la performance et les défis des pays pauvres afin de déterminer l’allocation de prêts à taux zéro et de dons aux pays éligibles au soutien de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale.
La dernière évaluation de la qualité des politiques et des institutions nationales réalisée par la Banque mondiale montre qu’en 2015, la moitié des pays africains affichent des performances relativement faibles dans leur environnement politique en faveur du développement et de la réduction de la pauvreté.
Selon l’Évaluation des politiques et des institutions nationales 2015 (CPIA) pour l’Afrique subsaharienne, sept pays sur trente-huit ont amélioré leur performance tandis que douze pays ont vu leur note décliner.
La note moyenne de la CPIA pour l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne est de 3,2 en 2015, une performance similaire à celle de l’an dernier. Cette moyenne est aujourd’hui identique à celle de tous les pays éligibles pour des crédits de l’IDA.
Le Rwanda de nouveau en tête
Cette évaluation est une nouvelle fois dominée par Rwanda qui, «grâce à une série de réformes de politiques publiques», a la meilleure note (4,0). Selon la BM, «des améliorations dans plusieurs domaines ont enrayé la chute de la note du Ghana, qui passe de 3,4 en 2014 à 3,6 en 2015».
La Banque mondiale relève des améliorations modestes chez les pays ayant réussi à mettre un terme aux violences. «Au terme de quatre années consécutives de vastes réformes et d’une amélioration de ses performances, la performance de la Côte d’Ivoire (3,3) relative à l’utilisation équitable des ressources publiques a progressé en 2015, sans que cela se traduise par une amélioration de sa note agrégée de la CPIA».
«En revanche, les notes du Burundi (3,1) et de la Gambie (2,9) ont été revues à la baisse, démontrant que des conflits et une faible gouvernance peuvent freiner les progrès de développement et les avancées en matière de politiques publiques», constate encore la banque.
Des mesures urgentes préconisées
«Bien qu’un certain nombre de pays restent très performants, les pays africains éligibles au soutien de l’IDA accusent toujours un retard dans la qualité de leurs politiques et de leurs institutions», a déclaré Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique. Selon lui, «des mesures urgentes doivent être prises pour parer aux difficultés macroéconomiques croissantes auxquelles font face les pays africains telles que les pressions à la baisse sur les soldes budgétaires et du compte courant, la baisse des réserves de change, la dépréciation des monnaies, l’inflation et un alourdissement du fardeau de la dette.»
Le rapport note que «les pays qui ont vu leur note chuter en 2015 sont deux fois plus nombreux que ceux ayant enregistré des progrès». Il explique cet état de fait est dû «en grande partie» à «la baisse des performances en matière de gestion économique, exacerbée par une conjoncture économique mondiale difficile ».
Les Etats fragiles de l’Afrique loin derrière
Les États fragiles de l’Afrique subsaharienne restent également loin derrière les pays fragiles du reste du monde, en particulier pour la qualité de leurs institutions publiques.
L’analyse montre un ralentissement de l’amélioration de la gouvernance en 2015. Sept pays seulement – le Ghana, les Comores, le Tchad, la Guinée, Madagascar, le Rwanda et le Zimbabwe – ont renforcé leur cadre de gouvernance, contre neuf pays en 2014, tandis que six pays ont enregistré une baisse, contre quatre en 2014.
Créée en 1960, l’Association internationale de développement est une institution de la Banque mondiale qui fournit aux pays les plus pauvres du monde des dons et des prêts à faible taux ou à taux zéro pour des projets et des programmes destinés à favoriser la croissance économique, la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations les plus pauvres. L’IDA est l’une des plus importantes sources d’aide pour les 77 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique.
La CPIA évalue la performance et les défis des pays pauvres afin de déterminer l’allocation de prêts à taux zéro et de dons aux pays éligibles au soutien de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale.
La dernière évaluation de la qualité des politiques et des institutions nationales réalisée par la Banque mondiale montre qu’en 2015, la moitié des pays africains affichent des performances relativement faibles dans leur environnement politique en faveur du développement et de la réduction de la pauvreté.
Selon l’Évaluation des politiques et des institutions nationales 2015 (CPIA) pour l’Afrique subsaharienne, sept pays sur trente-huit ont amélioré leur performance tandis que douze pays ont vu leur note décliner.
La note moyenne de la CPIA pour l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne est de 3,2 en 2015, une performance similaire à celle de l’an dernier. Cette moyenne est aujourd’hui identique à celle de tous les pays éligibles pour des crédits de l’IDA.
Le Rwanda de nouveau en tête
Cette évaluation est une nouvelle fois dominée par Rwanda qui, «grâce à une série de réformes de politiques publiques», a la meilleure note (4,0). Selon la BM, «des améliorations dans plusieurs domaines ont enrayé la chute de la note du Ghana, qui passe de 3,4 en 2014 à 3,6 en 2015».
La Banque mondiale relève des améliorations modestes chez les pays ayant réussi à mettre un terme aux violences. «Au terme de quatre années consécutives de vastes réformes et d’une amélioration de ses performances, la performance de la Côte d’Ivoire (3,3) relative à l’utilisation équitable des ressources publiques a progressé en 2015, sans que cela se traduise par une amélioration de sa note agrégée de la CPIA».
«En revanche, les notes du Burundi (3,1) et de la Gambie (2,9) ont été revues à la baisse, démontrant que des conflits et une faible gouvernance peuvent freiner les progrès de développement et les avancées en matière de politiques publiques», constate encore la banque.
Des mesures urgentes préconisées
«Bien qu’un certain nombre de pays restent très performants, les pays africains éligibles au soutien de l’IDA accusent toujours un retard dans la qualité de leurs politiques et de leurs institutions», a déclaré Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique. Selon lui, «des mesures urgentes doivent être prises pour parer aux difficultés macroéconomiques croissantes auxquelles font face les pays africains telles que les pressions à la baisse sur les soldes budgétaires et du compte courant, la baisse des réserves de change, la dépréciation des monnaies, l’inflation et un alourdissement du fardeau de la dette.»
Le rapport note que «les pays qui ont vu leur note chuter en 2015 sont deux fois plus nombreux que ceux ayant enregistré des progrès». Il explique cet état de fait est dû «en grande partie» à «la baisse des performances en matière de gestion économique, exacerbée par une conjoncture économique mondiale difficile ».
Les Etats fragiles de l’Afrique loin derrière
Les États fragiles de l’Afrique subsaharienne restent également loin derrière les pays fragiles du reste du monde, en particulier pour la qualité de leurs institutions publiques.
L’analyse montre un ralentissement de l’amélioration de la gouvernance en 2015. Sept pays seulement – le Ghana, les Comores, le Tchad, la Guinée, Madagascar, le Rwanda et le Zimbabwe – ont renforcé leur cadre de gouvernance, contre neuf pays en 2014, tandis que six pays ont enregistré une baisse, contre quatre en 2014.
Créée en 1960, l’Association internationale de développement est une institution de la Banque mondiale qui fournit aux pays les plus pauvres du monde des dons et des prêts à faible taux ou à taux zéro pour des projets et des programmes destinés à favoriser la croissance économique, la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations les plus pauvres. L’IDA est l’une des plus importantes sources d’aide pour les 77 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique.