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Pollution atmosphérique : 225 milliards de pertes de revenus liés aux décès


Rédigé le 9 Septembre 2016 à 16:38 | 0 commentaire(s) modifié le 17 Septembre 2016 - 20:42


Ecofinance.sn (Dakar) - La pollution atmosphérique s’est hissée au quatrième rang des facteurs de risque de décès prématurés dans le monde.


Pollution atmosphérique : 225 milliards de pertes de revenus liés aux décès
La Banque mondiale, qui en dresse le constat dans un communiqué de presse, souligne qu’«il s’agit de nos jours du type de pollution le plus meurtrier». «Les pertes de revenus du travail imputables à ces décès se sont chiffrées à environ 225 milliards de dollars en 2013, selon les conclusions d’une nouvelle étude qui vient souligner le fardeau que fait peser la pollution de l’air sur l’économie mondiale», note le communiqué.
 
Cette étude est intitulée en anglais The Cost of Air Pollution: Strengthening the economic case for action. Elle résulte d’une collaboration entre la Banque mondiale et l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME).
 
Elle a pour but de mesurer le coût des décès prématurés liés à la pollution de l’air afin de fournir des arguments économiques en faveur de la lutte contre ce type de pollution et de faciliter la prise de décisions prioritaires dans un contexte de rareté des ressources.
 
Selon la Banque mondiale, «on estime que les maladies liées à la pollution de l’air extérieur et intérieur ont provoqué la mort de 5,5 millions de personnes en 2013». Ces pertes en vies humaines sont selon elle «sources de souffrances mais aussi synonymes d’entraves au développement économique».

«Si les jeunes enfants et les personnes âgées en sont les premières victimes, la mortalité prématurée liée à la pollution atmosphérique a également de lourdes retombées pour la population d’âge actif, en termes de pertes de revenus du travail.»
 Selon l’étude, celles-ci représentent l’équivalent de pratiquement 1 % du PIB (0,83 % précisément) en Asie du Sud.

Dans la région de l’Asie de l’Est et le Pacifique, qui est confrontée au vieillissement de sa population, ces pertes représentent 0,25 % du PIB. En revanche, en Afrique subsaharienne, où les conséquences de la pollution de l’air viennent diminuer la capacité de gain d’une population majoritairement jeune, les pertes de revenus du travail représentent chaque année l’équivalent de 0,61 % du PIB.
Si l’on envisage les pertes sous l’angle du bien-être, selon une méthode couramment utilisée pour évaluer les coûts et les bénéfices des réglementations environnementales dans un pays donné, le coût total des décès prématurés dus à la pollution de l’air, toutes tranches d’âge confondues, est estimé à plus de 5 000 milliards de dollars en 2013.
 
Le rapport relève «une forte hausse des décès liés à la pollution extérieure dans les régions densément peuplées qui connaissent une urbanisation rapide». Il indique aussi «que le nombre de décès imputables à l’utilisation de combustibles solides pour se chauffer et cuisiner est resté constant en dépit des avancées accomplies sur le plan du développement et de meilleurs services de santé».
 
De façon générale, les maladies causées par la pollution atmosphérique intérieure et extérieure sont responsables «d’un décès sur dix en 2013, soit un chiffre six fois plus élevé que les décès provoqués par le paludisme».
«Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, environ 90 % de la population est exposée à des niveaux dangereux de pollution atmosphérique.»

 



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