«C'est un rêve qui devient réalité pour toute la nation mauricienne», si l'on en croit les autorités mauriciennes, notamment le Premier ministre de l'île, Pravind Jugnauth. A partir de 2019, le pays va se doter d'un système de métro léger.

C'est un tracé de 26 km. Il reliera la capitale Port-Louis et la deuxième ville de Maurice, Curepipe, située au centre du pays, en passant par Rose Hill. Située au sud de la capitale, celle-ci est l'une des plus grandes villes du pays. Et la ligne sera bientôt construite. Lundi 31 juillet, le Premier ministre mauricien a déclaré que les travaux du premier segment entre Port-Louis et Rose Hill vont débuter à partir du mois de septembre prochain. Le chef de gouvernement a fait cette déclaration lundi dernier lors d'une cérémonie marquant la signature d'un accord entre l'Etat mauricien et le conglomérat indien Larsen and Toubro. La livraison du premier tronçon de 13 km est prévue pour septembre 2019, mais c'est dans deux ans plus tard que la boucle sera bouclée.

Les deux segments vont engloutir plusieurs millions d'euros. Le coût du projet est estimé officiellement à 460 millions d'euros. Le financement sera constitué d'un don indien de 240 millions d'euros, soit 9,9 milliards de roupies et une ligne de crédit à des conditions avantageuses ouverte par le même gouvernement indien.

Un projet très controversé

Et il faut dire que c'est grâce à cette aide financière indienne que le projet a été relancé. Prévu en 2014, le lancement des travaux de la construction du métro avait été finalement reporté, le projet ayant été jugé très coûteux. C'est seulement en 2016 qu'il a été relancé après une promesse de financement du gouvernement indien.

Mais ce n'est pas le manque de fonds uniquement qui a empêché le métro mauricien de voir le jour plutôt. Le projet qui a fait l'objet de plusieurs études de faisabilité est très controversé dans l'île.