Les économies de l’UEMOA risquent de subir les effets néfastes de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine et des autres crises en Italie, France et Brxit. Selon la note mensuelle de conjoncture économique – février 2019 publié ce mois d’avril par la BCEAO, les conditions favorables demeureraient, avec toutefois un ralentissement de la demande en provenance des principaux pays partenaires européens et asiatiques où la croissance est dans une phase descendante du cycle.
Le document note en outre que les effets négatifs attendus des tensions commerciales entre les Etats-Unis et certains de leurs partenaires sur les perspectives économiques de l'UEMOA, pourraient être importants, en dépit de la reprise des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis. De même, la crise en Italie et en France, le Brexit sans accord, les conflits armés en Asie et les fluctuations du prix du baril sont des sources d'inquiétudes pour les économies de l'Union.
Le maintien de la tendance haussière des cours internationaux de la plupart des matières premières exportées par les pays de l'UEMOA, à la faveur de la reprise de la demande mondiale attendue dès le deuxième trimestre 2019, aurait des effets positifs sur le budget et la croissance des Etats de l'Union. Cette situation pourrait être atténuée par la dégradation du climat sécuritaire et politique ainsi que la hausse des prix des principaux produits d'équipements importés.
Selon les résultats de l'enquête de conjoncture de février 2019, l'activité économique maintiendrait sa bonne dynamique dans le secteur des industries, en lien principalement avec la hausse attendue des commandes, de la production et du chiffre d'affaires. La demande resterait vigoureuse sur le marché intérieur et baisserait à l'exportation.
En ce qui concerne les activités commerciales, les entreprises anticipent une hausse de leur chiffre d'affaires, du fait de l'accroissement des commandes en provenance de tous les compartiments du marché, mais avec un léger ralentissement de la demande extérieure. Les entreprises du secteur des services enregistreraient une progression de leurs activités, en liaison avec la hausse des commandes et du chiffre d'affaires, notamment au niveau du marché extérieur.
Le regain de dynamisme est généralisé à l'ensemble des branches, mais le rebond serait en retrait par rapport à la situation du mois passé. De même, les opérateurs des Bâtiments et Travaux Publics anticipent une progression de leurs activités, en relation avec la hausse de nouveaux travaux et du chiffre d'affaires dans le secteur des bâtiments.
Les estimations effectuées par la BCEAO à partir des résultats des enquêtes de conjoncture à fin février 2019 et les dernières informations disponibles font ressortir un ralentissement de la croissance, à très court terme, des économies de l'Union, avec un taux de progression de l'activité économique de 5,8% au premier trimestre 2019, après une réalisation de 6,8% le trimestre précédent.
La perte de vitesse de l'activité au premier trimestre 2019 est attribuable notamment au recul du rythme de progression de la production manufacturière, des activités commerciales et extractives. La bonne tenue de la production d'énergie a exercé un effet modérateur. En effet, sur les deux premiers mois de l'année, la production industrielle n'a augmenté que de 2,7% contre un taux de 7,3% à la même période de l'année précédente.
Les contre performances sont notées au niveau des activités extractives (-7,6% contre +3,2%) et manufacturières (+6,5% contre +7,2%), le secteur de l'énergie s'étant bien conforté (4,9% contre 2,3%). Quant à l'indice du chiffre d'affaires de commerce, il affiche une hausse de 4,3% en janvier-février, contre une expansion de 12,7% à la même période de l'année précédente. Les indicateurs du climat des affaires épousent la même orientation (-2,7% contre 1,1% pour l'indice global).
Au total, tous les indicateurs conjoncturels récents dénotent un net ralentissement de l'activité économique dans les pays de l'UEMOA, à l'instar de l'économie mondiale et de celle de la plupart des pays partenaires commerciaux.
Sur l'ensemble de l'année 2019, il est attendu le renforcement des performances économiques, avec un taux de croissance de 6,8%, après une réalisation de 6,6% en 2018. L'expansion de l'activité en 2019 serait soutenue par l'essor des secteurs des services et du secondaire. Le dynamisme des activités de prestation de services serait attribuable à l'essor des services bancaires et de télécommunications ainsi que de la bonne tenue des activités commerciales, consécutive à la hausse des productions agricoles et industrielles. Le secteur secondaire continue d'être tiré par les Bâtiments et Travaux Publics, qui bénéficieraient de l'exécution de grands chantiers dans les infrastructures de base.
Par ailleurs, la hausse de la production agricole, du fait d'une pluviométrie globalement satisfaisante et de la poursuite des actions entreprises pour redynamiser les principales filières agricoles, contribuerait à soutenir la croissance du PIB. Sous l'angle de la demande, la consommation finale demeurerait le principal moteur de la croissance, en liaison avec la consolidation de la demande des ménages en produits alimentaires.
Toutefois, la bonne dynamique de l'activité serait atténuée par la baisse des revenus aux producteurs en ligne avec le repli des cours internationaux de certains produits agricoles. La demande extérieure nette continue de peser négativement sur les perspectives de croissance des économies de l'Union, en liaison avec l'accroissement attendu de la facture d'importation des biens d'équipement et intermédiaires.
En effet, sur la période de janvier au 5 avril 2019, les réceptions de transferts baisseraient de 22,3% et les émissions seraient en hausse de 33,4%. A la même période de l'année passée, ces indicateurs se situent à +151,6% et 24,9% respectivement.
Le document note en outre que les effets négatifs attendus des tensions commerciales entre les Etats-Unis et certains de leurs partenaires sur les perspectives économiques de l'UEMOA, pourraient être importants, en dépit de la reprise des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis. De même, la crise en Italie et en France, le Brexit sans accord, les conflits armés en Asie et les fluctuations du prix du baril sont des sources d'inquiétudes pour les économies de l'Union.
Le maintien de la tendance haussière des cours internationaux de la plupart des matières premières exportées par les pays de l'UEMOA, à la faveur de la reprise de la demande mondiale attendue dès le deuxième trimestre 2019, aurait des effets positifs sur le budget et la croissance des Etats de l'Union. Cette situation pourrait être atténuée par la dégradation du climat sécuritaire et politique ainsi que la hausse des prix des principaux produits d'équipements importés.
Selon les résultats de l'enquête de conjoncture de février 2019, l'activité économique maintiendrait sa bonne dynamique dans le secteur des industries, en lien principalement avec la hausse attendue des commandes, de la production et du chiffre d'affaires. La demande resterait vigoureuse sur le marché intérieur et baisserait à l'exportation.
En ce qui concerne les activités commerciales, les entreprises anticipent une hausse de leur chiffre d'affaires, du fait de l'accroissement des commandes en provenance de tous les compartiments du marché, mais avec un léger ralentissement de la demande extérieure. Les entreprises du secteur des services enregistreraient une progression de leurs activités, en liaison avec la hausse des commandes et du chiffre d'affaires, notamment au niveau du marché extérieur.
Le regain de dynamisme est généralisé à l'ensemble des branches, mais le rebond serait en retrait par rapport à la situation du mois passé. De même, les opérateurs des Bâtiments et Travaux Publics anticipent une progression de leurs activités, en relation avec la hausse de nouveaux travaux et du chiffre d'affaires dans le secteur des bâtiments.
Les estimations effectuées par la BCEAO à partir des résultats des enquêtes de conjoncture à fin février 2019 et les dernières informations disponibles font ressortir un ralentissement de la croissance, à très court terme, des économies de l'Union, avec un taux de progression de l'activité économique de 5,8% au premier trimestre 2019, après une réalisation de 6,8% le trimestre précédent.
La perte de vitesse de l'activité au premier trimestre 2019 est attribuable notamment au recul du rythme de progression de la production manufacturière, des activités commerciales et extractives. La bonne tenue de la production d'énergie a exercé un effet modérateur. En effet, sur les deux premiers mois de l'année, la production industrielle n'a augmenté que de 2,7% contre un taux de 7,3% à la même période de l'année précédente.
Les contre performances sont notées au niveau des activités extractives (-7,6% contre +3,2%) et manufacturières (+6,5% contre +7,2%), le secteur de l'énergie s'étant bien conforté (4,9% contre 2,3%). Quant à l'indice du chiffre d'affaires de commerce, il affiche une hausse de 4,3% en janvier-février, contre une expansion de 12,7% à la même période de l'année précédente. Les indicateurs du climat des affaires épousent la même orientation (-2,7% contre 1,1% pour l'indice global).
Au total, tous les indicateurs conjoncturels récents dénotent un net ralentissement de l'activité économique dans les pays de l'UEMOA, à l'instar de l'économie mondiale et de celle de la plupart des pays partenaires commerciaux.
Sur l'ensemble de l'année 2019, il est attendu le renforcement des performances économiques, avec un taux de croissance de 6,8%, après une réalisation de 6,6% en 2018. L'expansion de l'activité en 2019 serait soutenue par l'essor des secteurs des services et du secondaire. Le dynamisme des activités de prestation de services serait attribuable à l'essor des services bancaires et de télécommunications ainsi que de la bonne tenue des activités commerciales, consécutive à la hausse des productions agricoles et industrielles. Le secteur secondaire continue d'être tiré par les Bâtiments et Travaux Publics, qui bénéficieraient de l'exécution de grands chantiers dans les infrastructures de base.
Par ailleurs, la hausse de la production agricole, du fait d'une pluviométrie globalement satisfaisante et de la poursuite des actions entreprises pour redynamiser les principales filières agricoles, contribuerait à soutenir la croissance du PIB. Sous l'angle de la demande, la consommation finale demeurerait le principal moteur de la croissance, en liaison avec la consolidation de la demande des ménages en produits alimentaires.
Toutefois, la bonne dynamique de l'activité serait atténuée par la baisse des revenus aux producteurs en ligne avec le repli des cours internationaux de certains produits agricoles. La demande extérieure nette continue de peser négativement sur les perspectives de croissance des économies de l'Union, en liaison avec l'accroissement attendu de la facture d'importation des biens d'équipement et intermédiaires.
En effet, sur la période de janvier au 5 avril 2019, les réceptions de transferts baisseraient de 22,3% et les émissions seraient en hausse de 33,4%. A la même période de l'année passée, ces indicateurs se situent à +151,6% et 24,9% respectivement.