Les e-commerçants font recours aux nouveaux moyens de paiement, comme le mobile banking.
Beaucoup d’entrepreneurs africains se tournent vers le commerce en ligne, un marché en pleine croissance qui attire de plus en plus de consommateurs. Avec des coûts d’achat de produits et services souvent en dessous de ceux pratiqués sur le marché physique, faire ses achats en ligne n’est plus pour les africains une «mode», mais plutôt un moyen pratique pour acheter ou avoir accès à un service de qualité.
Cette expérience d’achat connaît tout de même de nombreuses limites, notamment celles relatives aux paiements en ligne. Traditionnellement, pour faire ses achats en ligne, il faut posséder un compte bancaire et une carte dédiée aux paiements en ligne. Selon le Global Findex, le taux de bancarisation reste très faible sur le continent. En Afrique de l’ouest par exemple, il avoisine les 15 pour cent, dans le centre de l’Afrique, il est encore plus bas avec seulement 7 pour cent.
La raison la plus fréquente pour détenir un compte bancaire est le besoin de prêt, par exemple, pour faire face aux urgences financières familiales. Le deuxième besoin évoqué par les populations réside dans les frais de scolarité, l’achat ou la construction d’une maison, l’achat d’un véhicule ou encore les dépenses ponctuelles pour un mariage ou des funérailles.
Cette expérience d’achat connaît tout de même de nombreuses limites, notamment celles relatives aux paiements en ligne. Traditionnellement, pour faire ses achats en ligne, il faut posséder un compte bancaire et une carte dédiée aux paiements en ligne. Selon le Global Findex, le taux de bancarisation reste très faible sur le continent. En Afrique de l’ouest par exemple, il avoisine les 15 pour cent, dans le centre de l’Afrique, il est encore plus bas avec seulement 7 pour cent.
La raison la plus fréquente pour détenir un compte bancaire est le besoin de prêt, par exemple, pour faire face aux urgences financières familiales. Le deuxième besoin évoqué par les populations réside dans les frais de scolarité, l’achat ou la construction d’une maison, l’achat d’un véhicule ou encore les dépenses ponctuelles pour un mariage ou des funérailles.
Le mobile banking pour pousser le secteur
Le mobile banking, une solution palliative au faible taux de bancarisation.
Dans de nombreux pays africains, le mobile banking est désormais une solution palliative au faible taux de bancarisation, notamment pour les revenus faibles, ou encore pour les transactions rapides (paiement de factures, envoi d’argent à un tiers…). Cette bancarisation mobile constitue également une aubaine pour les e-commerçants.
«Il est important pour les e-commerçants de s’adapter aux réalités du marché. Pour permettre à tous les africains d’avoir accès à nos services nous explorons tous les moyens de paiement possibles. Dans des pays comme le Nigéria, le Kenya par exemple, nous avons donné la possibilité à nos clients de payer leur réservation via leur téléphone, et je peux vous dire que c’est un véritable succès, nous sommes en train de l’étendre à l’ensemble des pays», explique Paul Midy, CEO de jovago.com, une plateforme hôtelière en ligne.
On parle en 2015 de plus d’un milliard d’utilisateurs de services bancaires mobiles dans le monde, et je pense que le fait que l’Afrique soit devenue le deuxième marché mondial de la téléphonie derrière l’Asie, avec une croissance de 30 pour cent ces dix dernières années présente énormément d’opportunités à saisir pour les opérateurs de mobile banking et pour les acteurs du e-commerce.
L’Afrique fait actuellement figure de laboratoire de l’utilisation du mobile banking, un service qui constitue également un véritable vecteur d’inclusion économique et de prise en compte de la précarité de la bancarisation sur le continent.
Si le mobile banking est très développé dans les pays anglophones, notamment au Nigéria et au Kenya où près de 70 pour cent des personnes ayant un téléphone mobile ont un compte, dans les pays francophones, il est certes encore très bas, mais commence par devenir un réflexe pour les populations qui n’ont pas souvent accès au système bancaire classique. C’est le cas du Sénégal qui compte en 2015 près de deux millions d’utilisateurs du mobile banking.
@Ismael Kambel
Ismael Cabral Kambell
«Il est important pour les e-commerçants de s’adapter aux réalités du marché. Pour permettre à tous les africains d’avoir accès à nos services nous explorons tous les moyens de paiement possibles. Dans des pays comme le Nigéria, le Kenya par exemple, nous avons donné la possibilité à nos clients de payer leur réservation via leur téléphone, et je peux vous dire que c’est un véritable succès, nous sommes en train de l’étendre à l’ensemble des pays», explique Paul Midy, CEO de jovago.com, une plateforme hôtelière en ligne.
On parle en 2015 de plus d’un milliard d’utilisateurs de services bancaires mobiles dans le monde, et je pense que le fait que l’Afrique soit devenue le deuxième marché mondial de la téléphonie derrière l’Asie, avec une croissance de 30 pour cent ces dix dernières années présente énormément d’opportunités à saisir pour les opérateurs de mobile banking et pour les acteurs du e-commerce.
L’Afrique fait actuellement figure de laboratoire de l’utilisation du mobile banking, un service qui constitue également un véritable vecteur d’inclusion économique et de prise en compte de la précarité de la bancarisation sur le continent.
Si le mobile banking est très développé dans les pays anglophones, notamment au Nigéria et au Kenya où près de 70 pour cent des personnes ayant un téléphone mobile ont un compte, dans les pays francophones, il est certes encore très bas, mais commence par devenir un réflexe pour les populations qui n’ont pas souvent accès au système bancaire classique. C’est le cas du Sénégal qui compte en 2015 près de deux millions d’utilisateurs du mobile banking.
@Ismael Kambel
Ismael Cabral Kambell
Responsable Relations Publiques I Afrique de l'ouest |