Sur les trois premiers mois de l’année, il affiche une maigre progression de 0,2 pour cent sur un an, totalisant 334,9 millions d’unités vendues dans le monde, selon le cabinet de recherches Idc, pour qui c’est «la plus petite croissance jamais enregistrée», écrivent les échos, qui parlent même d’une manne.
 
Le verdict est même plus sévère chez Strategy Analytics, qui fait état d’une «diminution de 3 pour cent des ventes sur la même période».
 
Idc attribue ce résultat à une «forte saturation dans les marchés développés», ainsi qu’au «déclin, sur un an, des deux leaders Samsung et Apple.» «On est dans un marché de renouvellement, constate Leslie Griffe de Malval, gérant chez Fourpoints. Les pays développés affichent des taux d’équipement compris entre 70 pour cent et 80 pour cent. Et aujourd’hui, on conserve son smartphone plus longtemps qu’autrefois».
 
La publication évoque aussi «l’absence de vraie révolution depuis longtemps», car il n’y a pas d’innovation majeure chez les derniers modèles de smartphones. «On agrandit la taille, on améliore l’appareil photo... Et les terminaux coûtent cher», explique-t-elle.
 
«Le duo de tête du classement mondial ne change pas : malgré un tassement de ses ventes, Samsung conserve la première place du podium. Il commence beaucoup mieux l’année qu’Apple, dont les ventes ont baissé de 16 pour cent, mais qui reste bon numéro deux», remarquent les echos.fr.
 
Les deux leaders sont suivis par «les marques chinoises qui progressent le plus rapidement, notamment grâce aux succès de leurs smartphones de gamme moyenne écoulés à des prix très compétitifs».
 
«En troisième position, la part de marché  de Huawei a bondi, en glissement annuel, de 58,4 pour cent. Mais la véritable surprise du classement, c’est l’émergence de deux marques de l’empire du Milieu : Oppo et Vivo qui expulsent Lenovo et Xiaomi de la quatrième et cinquième place mondiale.»