La situation de l’inclusion financière dans l’UEMOA s’est globalement améliorée au cours de l’année 2018, à la faveur des initiatives menées par les différentes parties prenantes pour créer les conditions favorables à l’utilisation des services financiers. Toutefois, des efforts restent à fournir pour améliorer l’utilisation des services financiers dans l’UEMOA.
Au niveau des Etats, un accent particulier doit être mis sur l’élaboration de la stratégie nationale d’inclusion financière, la coordination des initiatives en matière d’inclusion financière et la mise en place d’un dispositif statistique de suivi des progrès réalisés en la matière.
La Banque Centrale poursuivra la mise en œuvre de la stratégie régionale d’inclusion financière dans l’UEMOA. Elle s’attachera dans ce cadre à :
• utiliser des solutions idoines permettant de corriger les problèmes de multibancarité rencontrés, en attendant la poursuite de l’affinement des indicateurs de suivi de l’inclusion financière, à travers, notamment la mise en place d’un système d’identification unique des usagers des services financiers dans l’UEMOA. Cet outil devrait favoriser un meilleur ciblage des utilisateurs de services financiers et améliorer le suivi de la situation de l’inclusion financière ;
• mettre en place un système de géolocalisation des points de services financiers, en vue de réduire l’asymétrie d’information sur la disponibilité des services financiers et d’assurer un meilleur maillage de l’UEMOA ;
• élaborer et déployer le programme régional d’éducation financière, avec l’appui de la Coopération Suisse. Ce programme devrait mettre à la disposition des populations de l’Union, notamment les jeunes, les femmes, les populations rurales ainsi que les PME, des modules appropriés d’éducation financière. Il donnerait également la possibilité d’améliorer leur culture financière et d’opérer les choix adaptés à leurs besoins ;
• poursuivre l’assainissement et le renforcement du secteur de la microfinance qui constitue un des vecteurs de l’inclusion financière dans l’Union. Cette action sera réalisée, en collaboration avec l’Agence Française de Développement ;
• finaliser plusieurs études, notamment sur (i) celle relative à l’état des lieux de la tarification des services financiers dans l’Union et (ii) l’enquête sur la demande et l’offre de services financiers dans l’UEMOA. Ces études devraient favoriser une meilleure connaissance de la demande de services financiers et des contraintes liées à leur utilisation ;
• accompagner les Etats de l’UEMOA dans la digitalisation des paiements des administrations financières, ce qui devrait contribuer à la modernisation des circuits de paiement et à la numérisation des services des administrations publiques (pensions de retraite, programmes d’aide sociale, paiement des obligations fiscales et sociales). A cet égard, une étude en cours de réalisation en collaboration avec la Banque Mondiale devrait aboutir à l’élaboration d’un rapport sur la digitalisation des paiements des Etats de l’Union et d’un guide de bonnes pratiques.
Par ailleurs, la révision de la loi portant réglementation des systèmes financiers décentralisés et celle portant réglementation bancaire dans l’UMOA sont envisagées. La première réforme vise à consolider les acquis du secteur de la microfinance dans l’Union et à maîtriser les risques. L’enjeu majeur est de créer les conditions pour un développement harmonieux des économies de l’UEMOA, à travers, d’une part, la restructuration du secteur de la finance décentralisée, gage d’un financement adéquat et, d’autre part, la promotion d’une inclusion financière responsable et durable. La révision de la loi bancaire est rendue nécessaire pour la finalisation des réformes réglementaires et opérationnelles mises en œuvre par la Banque Centrale, depuis 2010, dans la perspective du renforcement de la solidité et de la résilience du secteur bancaire régional, au regard des standards internationaux en la matière. Elle offre par ailleurs l’opportunité de prendre en compte les mutations de l’environnement bancaire de l’Union, l’impact du développement des nouvelles technologies de même que les enjeux d’inclusion financière et de financement des activités économiques.
Enfin, les réflexions sont en cours au sein de la BCEAO, en vue de mettre en place un laboratoire d’innovations financières pour l’Union. Il devrait permettre à la Banque Centrale d’accompagner et de stimuler, à travers des politiques et réglementations adaptées, les évolutions dans la conception et la distribution de produits et services financiers impulsées par les innovations technologiques.
Au niveau des Etats, un accent particulier doit être mis sur l’élaboration de la stratégie nationale d’inclusion financière, la coordination des initiatives en matière d’inclusion financière et la mise en place d’un dispositif statistique de suivi des progrès réalisés en la matière.
La Banque Centrale poursuivra la mise en œuvre de la stratégie régionale d’inclusion financière dans l’UEMOA. Elle s’attachera dans ce cadre à :
• utiliser des solutions idoines permettant de corriger les problèmes de multibancarité rencontrés, en attendant la poursuite de l’affinement des indicateurs de suivi de l’inclusion financière, à travers, notamment la mise en place d’un système d’identification unique des usagers des services financiers dans l’UEMOA. Cet outil devrait favoriser un meilleur ciblage des utilisateurs de services financiers et améliorer le suivi de la situation de l’inclusion financière ;
• mettre en place un système de géolocalisation des points de services financiers, en vue de réduire l’asymétrie d’information sur la disponibilité des services financiers et d’assurer un meilleur maillage de l’UEMOA ;
• élaborer et déployer le programme régional d’éducation financière, avec l’appui de la Coopération Suisse. Ce programme devrait mettre à la disposition des populations de l’Union, notamment les jeunes, les femmes, les populations rurales ainsi que les PME, des modules appropriés d’éducation financière. Il donnerait également la possibilité d’améliorer leur culture financière et d’opérer les choix adaptés à leurs besoins ;
• poursuivre l’assainissement et le renforcement du secteur de la microfinance qui constitue un des vecteurs de l’inclusion financière dans l’Union. Cette action sera réalisée, en collaboration avec l’Agence Française de Développement ;
• finaliser plusieurs études, notamment sur (i) celle relative à l’état des lieux de la tarification des services financiers dans l’Union et (ii) l’enquête sur la demande et l’offre de services financiers dans l’UEMOA. Ces études devraient favoriser une meilleure connaissance de la demande de services financiers et des contraintes liées à leur utilisation ;
• accompagner les Etats de l’UEMOA dans la digitalisation des paiements des administrations financières, ce qui devrait contribuer à la modernisation des circuits de paiement et à la numérisation des services des administrations publiques (pensions de retraite, programmes d’aide sociale, paiement des obligations fiscales et sociales). A cet égard, une étude en cours de réalisation en collaboration avec la Banque Mondiale devrait aboutir à l’élaboration d’un rapport sur la digitalisation des paiements des Etats de l’Union et d’un guide de bonnes pratiques.
Par ailleurs, la révision de la loi portant réglementation des systèmes financiers décentralisés et celle portant réglementation bancaire dans l’UMOA sont envisagées. La première réforme vise à consolider les acquis du secteur de la microfinance dans l’Union et à maîtriser les risques. L’enjeu majeur est de créer les conditions pour un développement harmonieux des économies de l’UEMOA, à travers, d’une part, la restructuration du secteur de la finance décentralisée, gage d’un financement adéquat et, d’autre part, la promotion d’une inclusion financière responsable et durable. La révision de la loi bancaire est rendue nécessaire pour la finalisation des réformes réglementaires et opérationnelles mises en œuvre par la Banque Centrale, depuis 2010, dans la perspective du renforcement de la solidité et de la résilience du secteur bancaire régional, au regard des standards internationaux en la matière. Elle offre par ailleurs l’opportunité de prendre en compte les mutations de l’environnement bancaire de l’Union, l’impact du développement des nouvelles technologies de même que les enjeux d’inclusion financière et de financement des activités économiques.
Enfin, les réflexions sont en cours au sein de la BCEAO, en vue de mettre en place un laboratoire d’innovations financières pour l’Union. Il devrait permettre à la Banque Centrale d’accompagner et de stimuler, à travers des politiques et réglementations adaptées, les évolutions dans la conception et la distribution de produits et services financiers impulsées par les innovations technologiques.