Un acteur point du doigt la gestion du tourisme sénégalais en crise.
Contribution
A l’image de l’ensemble du secteur touristique, l’hôtellerie sénégalaise traverse une période de «vache maigre». On assiste ces dernières années, malgré les efforts entrepris par le gouvernement, à la fermeture de plusieurs établissements hôteliers. Que ce soit dans les sites balnéaires ou encore des zones à fort potentiel touristique comme la Casamance, le constat est le même. Si certains pointent du doigt le gouvernement qui ne soutiendrait pas assez le secteur, d’autres par ailleurs estiment que les causes de ce déclin sont plus profondes.
L’Etat a le devoir de mettre en place un cadre favorable à l’émergence de l’hôtellerie, comme pour d’autres secteurs économiques, toutefois il ne peut intervenir dans la gestion de ces structures qui relèvent du privé. Et c’est justement dans les politiques de gestion que le problème résiderait.
«Aujourd’hui, notre plateforme travaille avec plus de 500 hôtels au Sénégal et nous pouvons vous dire que les difficultés sont multiples. Premièrement, il y a un sérieux problème de formation du personnel hôtelier et parfois même celui au plus haut rang. Ensuite, de nombreux hôteliers sont très négligents sur la qualité de leurs services, qui est très importante pour attirer des clients. Enfin, beaucoup aujourd’hui ne comprennent pas que dans le secteur de l’hôtellerie il ne sert à rien d’avoir des prix élevés et rester toute l’année avec des chambres vides. Il est important de trouver le juste milieu», explique Mamadou Marème Diop de la plateforme jovago.com.
En effet, derrière cette crise, on peut surtout y voir un problème d’adaptation de l’hôtellerie sénégalaise au contexte actuel mais aussi la nécessité d’une réforme du secteur aux normes internationales. Il est clair qu’avec le ralentissement de l’activité touristique, les clients se font rares mais cela ne devrait pourtant pas sonner la fin des beaux jours de ce secteur.
Par exemple il serait nécessaire, en plus de palier aux problèmes de formation des gestionnaires hôteliers et de la propreté des établissements, de privilégier une offre locale qui se traduirait par la prise en compte du portefeuille des sénégalais.
En somme, des solutions existent belle et bien pour permettre une renaissance de l’hôtellerie sénégalaise, mais cela implique des sacrifices énormes et surtout un véritable management des établissements hôteliers.
A l’image de l’ensemble du secteur touristique, l’hôtellerie sénégalaise traverse une période de «vache maigre». On assiste ces dernières années, malgré les efforts entrepris par le gouvernement, à la fermeture de plusieurs établissements hôteliers. Que ce soit dans les sites balnéaires ou encore des zones à fort potentiel touristique comme la Casamance, le constat est le même. Si certains pointent du doigt le gouvernement qui ne soutiendrait pas assez le secteur, d’autres par ailleurs estiment que les causes de ce déclin sont plus profondes.
L’Etat a le devoir de mettre en place un cadre favorable à l’émergence de l’hôtellerie, comme pour d’autres secteurs économiques, toutefois il ne peut intervenir dans la gestion de ces structures qui relèvent du privé. Et c’est justement dans les politiques de gestion que le problème résiderait.
«Aujourd’hui, notre plateforme travaille avec plus de 500 hôtels au Sénégal et nous pouvons vous dire que les difficultés sont multiples. Premièrement, il y a un sérieux problème de formation du personnel hôtelier et parfois même celui au plus haut rang. Ensuite, de nombreux hôteliers sont très négligents sur la qualité de leurs services, qui est très importante pour attirer des clients. Enfin, beaucoup aujourd’hui ne comprennent pas que dans le secteur de l’hôtellerie il ne sert à rien d’avoir des prix élevés et rester toute l’année avec des chambres vides. Il est important de trouver le juste milieu», explique Mamadou Marème Diop de la plateforme jovago.com.
En effet, derrière cette crise, on peut surtout y voir un problème d’adaptation de l’hôtellerie sénégalaise au contexte actuel mais aussi la nécessité d’une réforme du secteur aux normes internationales. Il est clair qu’avec le ralentissement de l’activité touristique, les clients se font rares mais cela ne devrait pourtant pas sonner la fin des beaux jours de ce secteur.
Par exemple il serait nécessaire, en plus de palier aux problèmes de formation des gestionnaires hôteliers et de la propreté des établissements, de privilégier une offre locale qui se traduirait par la prise en compte du portefeuille des sénégalais.
En somme, des solutions existent belle et bien pour permettre une renaissance de l’hôtellerie sénégalaise, mais cela implique des sacrifices énormes et surtout un véritable management des établissements hôteliers.