(Ecofinance.sn - Dakar) - Il ne suffit pas d’avoir un cadre cohérent et harmonisé pour atteindre les objectifs de développement durable (Odd). Pour le ministre sénégalais en charge du Budget, Birima Mangara, il faudrait en plus miser sur les technologies de l’information et de la communication (Tic) afin de réaliser une mise en œuvre satisfaisante de ces objectifs.
«Outre la mise en place d’un cadre cohérent et harmonisé, l’atteinte de cet objectif nécessite la réalisation d’investissements massifs dans les secteurs à haute potentialité de valeur ajoutée et de main-d’œuvre, particulièrement dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (Tic), afin de tirer le maximum de profit des opportunités offertes par le développement du numérique, notamment en matière de croissance économique», a-t-il indiqué.
M. Mangara présidait l’ouverture de la réunion régionale des pays africains membres du groupe des pays les moins avancés (Pma).
A cet effet, il a souligné l’apport de la génération 4.0 (autrement dit la digitalisation de l’industrie) à la croissance économique ainsi que l’importance du rôle que le développement et la promotion de l’accès à l’internet peut jouer dans l’amélioration des conditions de vie des populations.
«Dans les pays développés, les taux d’accès aux larges bandes fixe et mobile se sont situés, en 2016, respectivement à 30,1 pour cent et 90,3 pour cent alors que dans les Pma, au même moment, les abonnements au haut débit fixe et mobile ne représentaient, en moyenne, que 0,8 pour cent et 19,4 pour cent de la population», a-t-il dit à titre comparatif soulignant ainsi la nécessité d’investir dans le haut débit dans les Pma.
«Cela pourrait considérablement contribuer à l’amélioration de la production et de la productivité (aussi bien au niveau des entreprises qu’au niveau agricole) et à la création d’emplois, notamment dans les secteurs tels que la finance, l’éducation, la santé, l’Agriculture et les infrastructures qui sont des secteurs particulièrement utilisateurs des Tic», a-t-il souligné.
De l’avis du ministre, de tels investissements contribueront, par conséquent, à la réalisation de la plupart des objectifs du plan d’actions d’Istanbul et à l’atteinte victorieuse des Odd, et en l’occurrence l’Odd 9 qui vise une amélioration significative de l’accès aux Tic et un accès universel et abordable aux services d’internet dans les Pma à l’horizon 2020.
«De ce point de vue, le numérique constitue une chance pour l’Afrique. La transformation numérique est la chance que les pays africains, en général, et les Pma africains, en particulier, doivent saisir pleinement», a-t-il indiqué.
Le Programme de développement durable des Nations unies, à l’horizon 2030, tient compte de l’immense potentiel que renferment les Tic et télécommunications. C’est pourquoi, M. Mangara estime qu’«il est crucial que nos pays aillent dans le sens d’accroître significativement l’accès aux Tic pour une mise en œuvre satisfaisante de tous les Odd».
Pour une baisse des prix de l’internet
Le ministre en charge du Budget a aussi plaidé en faveur d’une baisse des prix de l’internet pour favoriser un accès significatif des Tic en vue d’atteindre les Odd.
«Pour ce faire, des efforts considérables doivent être faits en vue de baisser les tarifs des services cellulaires mobiles», a-t-il lancé.
A son avis, les offres de large bande mobile prépayées constituent l’option la plus abordable et rendent ce service presque aussi accessible financièrement que le cellulaire mobile. «Ces évolutions technologiques sont certes prometteuses mais elles doivent s’accompagner d’efforts pour étendre les services de large bande mobile au-delà des grandes villes, jusque dans les zones rurales et isolées», a-t-il encore indiqué.
«Le numérique offre de nouvelles opportunités en termes de création d’emplois et de diversification des qualifications. Il transforme la notion même d’emploi. On peut, aujourd’hui, être tour à tour entrepreneur, salarié, expert indépendant, étudiant, etc. Mieux : on peut occuper simultanément plusieurs de ces statuts si nous parvenons à faire du numérique un levier transformationnel de notre économie», a-t-il souligné.
Il a relevé la mine d’opportunités et d’avantages susceptibles de renforcer la croissance du secteur des Tic et de stimuler le développement socio-économique que la transformation numérique présente pour les Pma.
Mais il y a un préalable. L’ensemble des acteurs publics, au sein de l’Etat et de ses opérateurs, des collectivités doivent d’abord s’approprier pleinement des nouvelles perspectives offertes par le numérique pour moderniser l’action publique.
Aussi, le ministre a-t-il invité les différents intervenants (les décideurs politiques, les experts, les chefs d’entreprises et les représentants des organisations internationales et des partenaires techniques et financiers) à aller au-delà des échanges d’expériences pour faire des recommandations concrètes en vue de créer les conditions d’accélération de la mise en œuvre des actions des agendas retenues et d’atteindre les objectifs dans les délais requis.
«Outre la mise en place d’un cadre cohérent et harmonisé, l’atteinte de cet objectif nécessite la réalisation d’investissements massifs dans les secteurs à haute potentialité de valeur ajoutée et de main-d’œuvre, particulièrement dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (Tic), afin de tirer le maximum de profit des opportunités offertes par le développement du numérique, notamment en matière de croissance économique», a-t-il indiqué.
M. Mangara présidait l’ouverture de la réunion régionale des pays africains membres du groupe des pays les moins avancés (Pma).
A cet effet, il a souligné l’apport de la génération 4.0 (autrement dit la digitalisation de l’industrie) à la croissance économique ainsi que l’importance du rôle que le développement et la promotion de l’accès à l’internet peut jouer dans l’amélioration des conditions de vie des populations.
«Dans les pays développés, les taux d’accès aux larges bandes fixe et mobile se sont situés, en 2016, respectivement à 30,1 pour cent et 90,3 pour cent alors que dans les Pma, au même moment, les abonnements au haut débit fixe et mobile ne représentaient, en moyenne, que 0,8 pour cent et 19,4 pour cent de la population», a-t-il dit à titre comparatif soulignant ainsi la nécessité d’investir dans le haut débit dans les Pma.
«Cela pourrait considérablement contribuer à l’amélioration de la production et de la productivité (aussi bien au niveau des entreprises qu’au niveau agricole) et à la création d’emplois, notamment dans les secteurs tels que la finance, l’éducation, la santé, l’Agriculture et les infrastructures qui sont des secteurs particulièrement utilisateurs des Tic», a-t-il souligné.
De l’avis du ministre, de tels investissements contribueront, par conséquent, à la réalisation de la plupart des objectifs du plan d’actions d’Istanbul et à l’atteinte victorieuse des Odd, et en l’occurrence l’Odd 9 qui vise une amélioration significative de l’accès aux Tic et un accès universel et abordable aux services d’internet dans les Pma à l’horizon 2020.
«De ce point de vue, le numérique constitue une chance pour l’Afrique. La transformation numérique est la chance que les pays africains, en général, et les Pma africains, en particulier, doivent saisir pleinement», a-t-il indiqué.
Le Programme de développement durable des Nations unies, à l’horizon 2030, tient compte de l’immense potentiel que renferment les Tic et télécommunications. C’est pourquoi, M. Mangara estime qu’«il est crucial que nos pays aillent dans le sens d’accroître significativement l’accès aux Tic pour une mise en œuvre satisfaisante de tous les Odd».
Pour une baisse des prix de l’internet
Le ministre en charge du Budget a aussi plaidé en faveur d’une baisse des prix de l’internet pour favoriser un accès significatif des Tic en vue d’atteindre les Odd.
«Pour ce faire, des efforts considérables doivent être faits en vue de baisser les tarifs des services cellulaires mobiles», a-t-il lancé.
A son avis, les offres de large bande mobile prépayées constituent l’option la plus abordable et rendent ce service presque aussi accessible financièrement que le cellulaire mobile. «Ces évolutions technologiques sont certes prometteuses mais elles doivent s’accompagner d’efforts pour étendre les services de large bande mobile au-delà des grandes villes, jusque dans les zones rurales et isolées», a-t-il encore indiqué.
«Le numérique offre de nouvelles opportunités en termes de création d’emplois et de diversification des qualifications. Il transforme la notion même d’emploi. On peut, aujourd’hui, être tour à tour entrepreneur, salarié, expert indépendant, étudiant, etc. Mieux : on peut occuper simultanément plusieurs de ces statuts si nous parvenons à faire du numérique un levier transformationnel de notre économie», a-t-il souligné.
Il a relevé la mine d’opportunités et d’avantages susceptibles de renforcer la croissance du secteur des Tic et de stimuler le développement socio-économique que la transformation numérique présente pour les Pma.
Mais il y a un préalable. L’ensemble des acteurs publics, au sein de l’Etat et de ses opérateurs, des collectivités doivent d’abord s’approprier pleinement des nouvelles perspectives offertes par le numérique pour moderniser l’action publique.
Aussi, le ministre a-t-il invité les différents intervenants (les décideurs politiques, les experts, les chefs d’entreprises et les représentants des organisations internationales et des partenaires techniques et financiers) à aller au-delà des échanges d’expériences pour faire des recommandations concrètes en vue de créer les conditions d’accélération de la mise en œuvre des actions des agendas retenues et d’atteindre les objectifs dans les délais requis.