La Sonangol, la compagnie nationale angolaise d’hydrocarbures, et Cobalt International Energy étaient alors convenus, selon une communication de l’américain basé à Houston et actif dans l’exploration offshore et la production de pétrole, d’une revente des 40% de Cobalt International Energy dans les blocks 21/09 et 20/11 au large de l’Angola, pour la somme de 1,75 milliard de dollars.
Un an plus tard, l’accord – qui aurait dû être concrétisé avant la fin de l’année 2016 – ne tient plus. L’annonce est intervenue mardi 2 août au détour des résultats semestriels de Cobalt International Energy, le groupe texan coté à New York d’exploration en eaux profondes et de production de pétrole, notamment actif au large de l’Angola.
Un courrier d’Isabel dos Santos
« Fin juillet, le directeur exécutif de Cobalt International Energy, Tim Cutt, a rencontré à Luanda la présidente du conseil d’administration de la compagnie nationale des hydrocarbures, Isabel dos Santos, ainsi que plusieurs membres de son équipe exécutive, pour discuter du statut de la vente. Lors de cette rencontre, Cobalt International Energy et Sonangol sont convenus que Cobalt mettrait sur le marché sa participation de 40% dans les blocks 21/09 et 20/11 pour la revendre à une tierce partie », est-il noté.
Lundi 1er août, indique encore Cobalt dans sa communication financière, un courrier d’Isabel dos Santos adressé à la compagnie pétrolière américaine confirme que la vente ne peut plus être conclue avec Sonangol et qu’un nouvel acheteur doit être trouvé. « Il est très probable que l’accord d’achat d’août 2015 arrivera à expiration le 22 août 2016 », annonce ainsi Cobalt International Energy.
En février 2012, Cobalt, dont le plus important actionnaire est la banque d’affaires Goldman Sachs, avait réalisé l’une des découvertes les plus prometteuses de ces dernières années au large des côtes angolaises.
En avril, le Financial Times révélait que Manuel Vicente, l’ancien PDG de Sonangol et désormais vice-président de l’Angola, et deux hauts gradés détenaient auparavant des participations masquées dans Nazaki Oil and Gás, le partenaire local de Cobalt. Une affaire qui a été depuis classée sans suite, indique le Financial Times mardi 2 août. Une enquête du Département américain de la Justice était, elle, toujours en cours au mois de mai 2016.
À LIRE AUSSI :Angola : Manuel Vicente ne croit pas à la corruption
En février 2014, le français Total avait signé un accord de cession analogue avec Sonangol concernant sa participation de 15 % dans le bloc offshore 15/06 en Angola. Montant de l’opération alors annoncé : 750 millions de dollars.
Un an plus tard, l’accord – qui aurait dû être concrétisé avant la fin de l’année 2016 – ne tient plus. L’annonce est intervenue mardi 2 août au détour des résultats semestriels de Cobalt International Energy, le groupe texan coté à New York d’exploration en eaux profondes et de production de pétrole, notamment actif au large de l’Angola.
Un courrier d’Isabel dos Santos
« Fin juillet, le directeur exécutif de Cobalt International Energy, Tim Cutt, a rencontré à Luanda la présidente du conseil d’administration de la compagnie nationale des hydrocarbures, Isabel dos Santos, ainsi que plusieurs membres de son équipe exécutive, pour discuter du statut de la vente. Lors de cette rencontre, Cobalt International Energy et Sonangol sont convenus que Cobalt mettrait sur le marché sa participation de 40% dans les blocks 21/09 et 20/11 pour la revendre à une tierce partie », est-il noté.
Lundi 1er août, indique encore Cobalt dans sa communication financière, un courrier d’Isabel dos Santos adressé à la compagnie pétrolière américaine confirme que la vente ne peut plus être conclue avec Sonangol et qu’un nouvel acheteur doit être trouvé. « Il est très probable que l’accord d’achat d’août 2015 arrivera à expiration le 22 août 2016 », annonce ainsi Cobalt International Energy.
En février 2012, Cobalt, dont le plus important actionnaire est la banque d’affaires Goldman Sachs, avait réalisé l’une des découvertes les plus prometteuses de ces dernières années au large des côtes angolaises.
En avril, le Financial Times révélait que Manuel Vicente, l’ancien PDG de Sonangol et désormais vice-président de l’Angola, et deux hauts gradés détenaient auparavant des participations masquées dans Nazaki Oil and Gás, le partenaire local de Cobalt. Une affaire qui a été depuis classée sans suite, indique le Financial Times mardi 2 août. Une enquête du Département américain de la Justice était, elle, toujours en cours au mois de mai 2016.
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En février 2014, le français Total avait signé un accord de cession analogue avec Sonangol concernant sa participation de 15 % dans le bloc offshore 15/06 en Angola. Montant de l’opération alors annoncé : 750 millions de dollars.