​Sénégal : crédit de 54,9 millions d’euros de la Banque Mondiale pour les TIC et l’énergie


Rédigé le 22 Juillet 2017 à 18:08 commentaire(s) modifié le 24 Juillet 2017 23:02


La Banque mondiale octroie un crédit d’un montant de 54,9 millions d’euros (60 millions de dollars) au Sénégal pour améliorer la gouvernance et la gestion du secteur énergétique. Ce prêt servira également à renforcer le cadre juridique du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) afin de promouvoir la concurrence, de stimuler l’investissement dans ce secteur et d’améliorer l’accès à ces technologies.


( Ecofinance.sn Dakar ) -Le but de cette opération de la Banque Mondiale (deux autres suivront) est de remédier aux principaux obstacles institutionnels et administratifs en apportant un appui aux politiques de développement dans les secteurs de l’énergie et des TIC. Ces deux secteurs sont visés car ils sont des domaines prioritaires du Plan Sénégal pour stimuler la compétitivité et favoriser une croissance inclusive.

Concrètement, cette opération devra répondre à plusieurs objectifs :
-       Dans les deux secteurs, accroître l’offre et réduire les coûts afin d’améliorer l’accès de toute la population à ces services par des réformes d’envergure
-       Soutenir la réforme des institutions et des politiques publiques de production d’électricité
Le Sénégal est confronté à plusieurs enjeux dans le domaine de l’énergie : la vulnérabilité du secteur face à la variation des prix pétroliers, les émissions de carbone liées à la production, l’accès à l’électricité en zone rurale. L’opération entend agir sur ces enjeux et notamment soutenir le déploiement de services modernes et abordables dans des régions peu desservies.

Concernant les TIC, la Banque Mondiale souhaite améliorer la gouvernance du secteur (cadre juridique et stratégique), faciliter la mission des fournisseurs de services et promouvoir un accès plus large et de qualité (haut débit…) aux services de TIC. Ce dernier objectif implique de réformer et appliquer efficacement la politique d’accès universel.
Ibrahima Guindo


Dans la même rubrique :