Le contexte du moment, marqué par la poursuite de la guerre russo-ukrainienne et des effets de la crise sanitaire ainsi que de fortes tensions inflationnistes, n’est pas du tout favorable aux économies des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Mais cela n’entache en rien leur dynamisme de résilience qui, selon le président en exercice du conseil des ministres statutaire de l’UEMOA, Sani Yaya, ministre togolais de l’Economie et des Finances, devrait se poursuivre avec des prévisions de croissance de 5,2 pour cent et 5,6 pour cent aux troisième et quatrième trimestres de 2022, respectivement.
Sani Yaya qui s’exprimait ce matin à Dakar, au cours de la troisième session ordinaire du conseil des ministres de l’Union, tenu au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), a toutefois souligné les difficultés d’approvisionnement notamment en produits alimentaires et en intrants agricoles auxquelles l’UEMOA restent confrontées.
« Les difficultés d’approvisionnement en produits alimentaires et des campagnes agricoles passées, jointes à la hausse des prix des produits pétroliers, induisent de fortes tensions inflationnistes dans les Etats membres de l’Union avec un taux d’inflation en moyenne annuelle pour l’Union de 5,9 pour cent au mois de juillet 2022 », a-t-il fait remarquer.
« Face à la situation de flambée des prix des céréales et des engrais, la plupart des Etats ont prix des mesures, essentiellement budgétaires, en recourant à des subventions, au contrôle des prix, à une meilleure surveillance des mouvements des produits, au soutien direct aux producteurs, à des exonérations de taxes, et à des aides et transferts monétaires ciblés aux ménages », a-t-il poursuivi.
« Ces interventions ont dans l’ensemble fragilisé la situation budgétaire des Etats membres, rendant difficiles les perspectives d’une consolidation budgétaire rapide », a-t-il fait savoir.
A ces différents éléments, le président en exercice du conseil des ministres de l’UEMOA y ajoute les incertitudes liées à la crise sécuritaire persistante dans la sous-région avec ses conséquences au plan économique et social.
A cet effet, il a rappelé les orientations de politique économique issues de la réunion du conseil des ministres de juin 2022, qui mettent l’accent sur la nécessité de renforcer ces mesures d’urgence qui visent la préservation du pouvoir d’achat des populations, en particulier les plus vulnérables, et à protéger les consommateurs, tout en maîtrisant le déficit budgétaire.
Il s’agit également pour le moyen terme de mener des actions structurantes devant permettre d’améliorer sensiblement l’offre de produits agricoles et leur transformation au sein de l’Union.
Reste à savoir ce qu’il en sera de la mise en œuvre de ces orientations qui devrait contribuer à améliorer la situation et à préparer les économies de l’UEMOA à faire face à de tels chocs à l’avenir.
Mais cela n’entache en rien leur dynamisme de résilience qui, selon le président en exercice du conseil des ministres statutaire de l’UEMOA, Sani Yaya, ministre togolais de l’Economie et des Finances, devrait se poursuivre avec des prévisions de croissance de 5,2 pour cent et 5,6 pour cent aux troisième et quatrième trimestres de 2022, respectivement.
Sani Yaya qui s’exprimait ce matin à Dakar, au cours de la troisième session ordinaire du conseil des ministres de l’Union, tenu au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), a toutefois souligné les difficultés d’approvisionnement notamment en produits alimentaires et en intrants agricoles auxquelles l’UEMOA restent confrontées.
« Les difficultés d’approvisionnement en produits alimentaires et des campagnes agricoles passées, jointes à la hausse des prix des produits pétroliers, induisent de fortes tensions inflationnistes dans les Etats membres de l’Union avec un taux d’inflation en moyenne annuelle pour l’Union de 5,9 pour cent au mois de juillet 2022 », a-t-il fait remarquer.
« Face à la situation de flambée des prix des céréales et des engrais, la plupart des Etats ont prix des mesures, essentiellement budgétaires, en recourant à des subventions, au contrôle des prix, à une meilleure surveillance des mouvements des produits, au soutien direct aux producteurs, à des exonérations de taxes, et à des aides et transferts monétaires ciblés aux ménages », a-t-il poursuivi.
« Ces interventions ont dans l’ensemble fragilisé la situation budgétaire des Etats membres, rendant difficiles les perspectives d’une consolidation budgétaire rapide », a-t-il fait savoir.
A ces différents éléments, le président en exercice du conseil des ministres de l’UEMOA y ajoute les incertitudes liées à la crise sécuritaire persistante dans la sous-région avec ses conséquences au plan économique et social.
A cet effet, il a rappelé les orientations de politique économique issues de la réunion du conseil des ministres de juin 2022, qui mettent l’accent sur la nécessité de renforcer ces mesures d’urgence qui visent la préservation du pouvoir d’achat des populations, en particulier les plus vulnérables, et à protéger les consommateurs, tout en maîtrisant le déficit budgétaire.
Il s’agit également pour le moyen terme de mener des actions structurantes devant permettre d’améliorer sensiblement l’offre de produits agricoles et leur transformation au sein de l’Union.
Reste à savoir ce qu’il en sera de la mise en œuvre de ces orientations qui devrait contribuer à améliorer la situation et à préparer les économies de l’UEMOA à faire face à de tels chocs à l’avenir.