«La santé des écosystèmes dont nous dépendons, ainsi que toutes les autres espèces, se dégrade plus vite que jamais. Nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier», a déclaré le 6 mai, dans un communiqué, le président de l’IPBES, Sir Robert Watson, lors de la présentation des conclusions du rapport* sur l’évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques.
«Il n’est pas trop tard pour agir, mais seulement si nous commençons à le faire maintenant à tous les niveaux, du local au mondial. L’ampleur est gigantesque, l’urgence est totale», a-t-il ajouté.
La croissance économique doit cesser d’être une fin en soi
Sir Robert Watson a appelé à un changement de paradigme économique et financier, la croissance économique ne pouvant être une fin en soi.
Dans son document de vision stratégique 2018-2028, le Cirad écrivait déjà : «L’humanité doit changer radicalement son rapport au monde vivant pour éviter de détruire celui dans lequel elle vit. Un développement essentiellement basé sur une croissance économique, symbolisée par la seule augmentation du PIB, impliquerait un prix démesuré en termes d’environnement et ne serait pas viable (…) La sphère économique, avec notamment sa composante financière, doit se raisonner comme un moyen au service des sphères sociales et environnementales.»
«Nos modèles économiques sont à remettre en question : nous avons perdu la notion du collectif, il nous faut dépasser l’individualisme et renouer avec la notion de bien commun » , souligne Didier Bazile, chercheur au Cirad, membre du comité français d’IPBES et observateur durant la 7e session de l’IPBES. « La résilience des socio-écosystèmes pose la question de l’accès et du partage des ressources qui conditionnent fortement la capacité d’adaptation des sociétés pour faire face et résister aux transformations rapides de leur environnement, précise-t-il.
Et d'ajouter : « Repenser nos actions dans un cadre renouvelé sur les Communs déterminera pour une part les moyens disponibles pour construire notre capacité d’innovation et de réponse dans le futur».
«Il n’est pas trop tard pour agir, mais seulement si nous commençons à le faire maintenant à tous les niveaux, du local au mondial. L’ampleur est gigantesque, l’urgence est totale», a-t-il ajouté.
La croissance économique doit cesser d’être une fin en soi
Sir Robert Watson a appelé à un changement de paradigme économique et financier, la croissance économique ne pouvant être une fin en soi.
Dans son document de vision stratégique 2018-2028, le Cirad écrivait déjà : «L’humanité doit changer radicalement son rapport au monde vivant pour éviter de détruire celui dans lequel elle vit. Un développement essentiellement basé sur une croissance économique, symbolisée par la seule augmentation du PIB, impliquerait un prix démesuré en termes d’environnement et ne serait pas viable (…) La sphère économique, avec notamment sa composante financière, doit se raisonner comme un moyen au service des sphères sociales et environnementales.»
«Nos modèles économiques sont à remettre en question : nous avons perdu la notion du collectif, il nous faut dépasser l’individualisme et renouer avec la notion de bien commun » , souligne Didier Bazile, chercheur au Cirad, membre du comité français d’IPBES et observateur durant la 7e session de l’IPBES. « La résilience des socio-écosystèmes pose la question de l’accès et du partage des ressources qui conditionnent fortement la capacité d’adaptation des sociétés pour faire face et résister aux transformations rapides de leur environnement, précise-t-il.
Et d'ajouter : « Repenser nos actions dans un cadre renouvelé sur les Communs déterminera pour une part les moyens disponibles pour construire notre capacité d’innovation et de réponse dans le futur».