sénégal-banque mondiale : nouveau régime, nouveau cadre de partenariat


Rédigé le 24 Septembre 2024 à 16:04 | 0 commentaire(s) modifié le 25 Septembre 2024 17:56

Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations… En savoir plus sur cet auteur

(Equonet Energies-Dakar) – Il sera aligné sur les priorités du gouvernement comme la gouvernance, l'agriculture, l'énergie, l'économie numérique, l'éducation et la santé.


Le groupe de la Banque mondiale s’adapte au changement institutionnel marqué par l’arrivée d’un nouveau régime au Sénégal. Après avoir pris un temps d’observation et d’appréciation de la gestion du pouvoir par les nouveaux dirigeants du pays, le groupe semble avoir une idée claire et précise sur les secteurs prioritaires du gouvernement auxquels il compte soutenir. Ce sont notamment la gouvernance, l'agriculture, l'énergie, l'économie numérique, l'éducation et la santé.
 
Ces axes d’intervention seront contenus dans un nouveau cadre de partenariat avec le Sénégal pour la période 2025-2030 en cours de préparation par les services de la Banque mondiale.
 
Le groupe de la Banque mondiale qui a récemment achevé une mission au Sénégal, dirigée par Ousmane Diagana, vice-président pour l’Afrique de l’ouest et du centre de la Banque mondiale, et Sergio Pimenta, vice-président Afrique de la Société financière internationale (IFC) en a d’ailleurs informé le gouvernement.
 
Selon un communiqué de presse transmis à Equonet Energies, la délégation a rencontré les autorités sénégalaises en l’occurrence le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le premier ministre Ousmane Sonko.
 
Le communiqué renseigne aussi la tenue d’une réunion d'analyse approfondie dédiée à la création d'une plateforme de financement pour la première phase des autoroutes de l'eau. Une rencontre au cours de laquelle le groupe de la Banque mondiale a partagé ses engagements en cours dans le secteur. Il s’agit notamment du Programme intégré de sécurité de l'eau et de l'assainissement au Sénégal (PISEA), qui s'étend sur une période de 10 ans en plusieurs phases, avec un premier financement de 200 millions de dollars (près de 120 milliards de F CFA) approuvé cette année.
 
L'accès universel à l'eau potable a également été au cœur de la visite de la mission dans le sud du pays. En Casamance, à Niamone, elle a inauguré un système d'alimentation en eau par pompe solaire.
 
« L'eau est la sève qui nourrit la croissance ; en assurant son accès universel, nous cultivons un avenir florissant et durable pour le Sénégal. Nous pourrions ainsi améliorer la productivité agricole, favoriser l'industrialisation et renforcer la résilience face aux changements climatiques », a déclaré Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'ouest et du centre.
 
Le séjour des deux vice-présidents a été l'occasion de rencontrer des acteurs de l’écosystème entrepreneurial pour aborder les opportunités de soutien aux petites et moyennes entreprises (PME), en accord avec les priorités du gouvernement et les programmes du groupe de la Banque mondiale.
 
« En capitalisant sur notre expertise globale et notre présence locale, nous renforçons notre soutien aux petits entrepreneurs, aux champions locaux et nous attirons les investisseurs. Nous visons à stimuler une croissance inclusive, partant de la base pour renforcer l'ensemble du secteur privé », a déclaré Sergio Pimenta, vice-président Afrique de la Société financière internationale (IFC).
 
Avec ce nouveau cadre, le groupe de la Banque mondiale entend ainsi renforcer son partenariat avec le Sénégal vieux de 60 ans pour un développement durable et inclusif.
 
 


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