Rien qu’en 2023 le Sénégal a consacré 960 milliards de FCFA pour l’importation de principales denrées et produits alimentaires dont le riz et le blé qui constituent 55% du total des importations alimentaires. Ce montant n’est pourtant que le sixième des 7 200 milliards de FCFA que le pays a consacré en 2023 à ses approvisionnements extérieurs, parmi lesquels les achats de pétrole et produits pétroliers frôlent les 1000 milliards annuels.
Les importations de denrées alimentaires et de produits pétroliers absorbent presque 60 % de nos devises extérieures et accentuent les déficit commercial de 1 200 milliards de l'année 2023 malgré nos exportations soutenues d’or, de produits halieutiques et bien sûr de produits chimiques avec les ICS.
Notre pays ne capitalise aucune chaîne de valeur alimentaire, en tout nous dépendons de l'extérieur, principalement de l’inde pour le riz, de la France et de la Russie pour le blé, même de l’Union européenne et du Maroc pour les fruits et légumes. C’est un niveau d’extraversion de nos habitudes alimentaires depuis presque un siècle qu’aucune politique n’arrive à inverser et qui se révèle ruineux pour l'économie nationale. N’eut été la mise en commun des devises extérieures de pays de l’Afrique de l’Ouest, notre pays n’aurait pas survécu tant nos importations annuelles ont atteint le plafond.
C’est le sens du partenariat entre le secteur privé – CNES - et l'État pour la mise en œuvre de magasins de stockage dans les enceintes des agropoles régionaux pour réduire les pertes post – récoltes qui sont très significatives pour des produits comme l'oignon, la tomate, la pomme de terre, les mangues, le lait, et la viande bovine, en raison de pratiques de récolte inappropriées, du manque d'infrastructures de stockage adaptées, et de la faible industrialisation.
Pour les produits horticoles dans la zone des Niayes, les mangues de Casamance pour cause de désenclavement, l’oignon de vallé du fleuve, et la pomme de terres de Mbane, nous sommes à presque 600 000 tonnes de pertes annuelles soient presque 95 milliards des pertes annuelles, une estimation minimale. En l’absence de pre- conditionnement dans des chaine de froid, et de transformation primaire, notre pays perd presque 2 000 000 de sa production globale comparer à des pays comme le Maroc qui arrive à limiter les pertes et déperditions post – récoltes à moins de 5% grâce à une meilleure connexion en transport logistique, et une chaîne de froid bien positionnée près des zones agricole et horticoles.
A travers ce partenariat secteur prive’ – secteur public c’est une économie annuelle de l’ordre de 150 milliards à 200 000 milliards que notre pays peut réaliser avec le maillage du territoire en chaîne de stockage et froid , et permet de mieux intégrer l’énorme potentiel agricole et forestier de la CASAMANCE sans compter le potentiel illimité de la vallée du fleuve Sénégal et toute la bande des Niayes qui traverse notre pays d’Ouest en Est dans une zone horticole particulièrement propice avec les micro – climats.
Si une réforme foncière suit et un financement structurant de l’agro-industrie, notre brisera bientôt les chaînes de la dépendance extérieure pour sa nourriture et posera ainsi un acte fort et irréversible vers la sécurité alimentaire.
Moustapha Diakhate
Expert Infrastructure et Pol. Energie
Les importations de denrées alimentaires et de produits pétroliers absorbent presque 60 % de nos devises extérieures et accentuent les déficit commercial de 1 200 milliards de l'année 2023 malgré nos exportations soutenues d’or, de produits halieutiques et bien sûr de produits chimiques avec les ICS.
Notre pays ne capitalise aucune chaîne de valeur alimentaire, en tout nous dépendons de l'extérieur, principalement de l’inde pour le riz, de la France et de la Russie pour le blé, même de l’Union européenne et du Maroc pour les fruits et légumes. C’est un niveau d’extraversion de nos habitudes alimentaires depuis presque un siècle qu’aucune politique n’arrive à inverser et qui se révèle ruineux pour l'économie nationale. N’eut été la mise en commun des devises extérieures de pays de l’Afrique de l’Ouest, notre pays n’aurait pas survécu tant nos importations annuelles ont atteint le plafond.
C’est le sens du partenariat entre le secteur privé – CNES - et l'État pour la mise en œuvre de magasins de stockage dans les enceintes des agropoles régionaux pour réduire les pertes post – récoltes qui sont très significatives pour des produits comme l'oignon, la tomate, la pomme de terre, les mangues, le lait, et la viande bovine, en raison de pratiques de récolte inappropriées, du manque d'infrastructures de stockage adaptées, et de la faible industrialisation.
Pour les produits horticoles dans la zone des Niayes, les mangues de Casamance pour cause de désenclavement, l’oignon de vallé du fleuve, et la pomme de terres de Mbane, nous sommes à presque 600 000 tonnes de pertes annuelles soient presque 95 milliards des pertes annuelles, une estimation minimale. En l’absence de pre- conditionnement dans des chaine de froid, et de transformation primaire, notre pays perd presque 2 000 000 de sa production globale comparer à des pays comme le Maroc qui arrive à limiter les pertes et déperditions post – récoltes à moins de 5% grâce à une meilleure connexion en transport logistique, et une chaîne de froid bien positionnée près des zones agricole et horticoles.
A travers ce partenariat secteur prive’ – secteur public c’est une économie annuelle de l’ordre de 150 milliards à 200 000 milliards que notre pays peut réaliser avec le maillage du territoire en chaîne de stockage et froid , et permet de mieux intégrer l’énorme potentiel agricole et forestier de la CASAMANCE sans compter le potentiel illimité de la vallée du fleuve Sénégal et toute la bande des Niayes qui traverse notre pays d’Ouest en Est dans une zone horticole particulièrement propice avec les micro – climats.
Si une réforme foncière suit et un financement structurant de l’agro-industrie, notre brisera bientôt les chaînes de la dépendance extérieure pour sa nourriture et posera ainsi un acte fort et irréversible vers la sécurité alimentaire.
Moustapha Diakhate
Expert Infrastructure et Pol. Energie