secteur extractif togolais : des risques élevés de corruption mis en évidence


Rédigé le 26 Aout 2024 à 10:57 | 0 commentaire(s) modifié le 28 Aout 2024 23:54

Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations… En savoir plus sur cet auteur

(Equonet Energies-Dakar) - L'Itie Togo et l'Ong Acomb mettent en évidence trois facteurs pouvant présenter des risques de corruption et soulignent la nécessité d’établir des processus de vérification rigoureux.


En collaboration avec l’ONG ACOMB, l’ITIE Togo a utilisé un outil de diagnostic de la corruption dans le but de faire ressortir d’importantes vulnérabilités dans la gestion du secteur.

Leur analyse a mis en évidence trois problèmes critiques : un manque de transparence dans la participation de l’État dans les entreprises minières, des pratiques contestables de location d’équipement, ainsi qu’une certaine confusion sur l’identité des personnes qui possèdent et contrôlent les entreprises minières.

"Ces facteurs peuvent présenter des risques de corruption et soulignent la nécessité d’établir des processus de vérification rigoureux", soulignent-elles dans le bulletin mensuel de l'ITIE.

"Pour résoudre ces problèmes, les autorités du Togo vérifient la participation de l’État dans les entreprises minières, évaluent les risques de blanchiment d’argent et centralisent la gestion des bénéficiaires effectifs", notent-elles soulignant que "ces mesures sont essentielles pour bâtir une industrie extractive transparente et équitable, garantissant que les ressources du pays profitent à tous ses citoyens."

Le Togo prend actuellement des mesures visant à lutter contre la corruption (FR) dans son secteur minier. 


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