En Janvier 2022, les cours du pétrole brut sur les marchés internationaux (moyenne WTI, BRENT, DUBAÏ), exprimés en dollar US, ont connu une augmentation de 55,3% sur un an. Concernant les principales matières premières exportées par les pays de l’Union, les prix ont également progressé sur la même période pour le café (+67,8%), le coton (+42,6%), le caoutchouc (+33,3%) et le cacao (+3,3%). En revanche, des baisses ont été enregistrées sur les marchés de la noix de cajou (-10,6%) et de l’or (-2,7%). S’agissant des denrées alimentaires, l'indice des prix sur les marchés internationaux des produits importés par l'Union s'est accru de 26,4% sur un an. Les principaux produits à la base de cette progression sont les huiles (+54,3%), le sucre (+28,8%), le blé (+26,3%) et le riz (+21,4%).
Les indices boursiers internationaux se sont inscrits en hausse, dans leur ensemble, à fin janvier 2022 par rapport à la même période de 2021. Les évolutions les plus importantes ont été observées au niveau du CAC 40 (+29,6%), du Standard & Poor's 500 (+21,6%), de l’EuroStoxx 50 (+19,9%), du Dow Jones (+17,2%), du Dax (+15,2%), du Footsie 100 (+16,5%) et du Nasdaq Composite (+8,9%). Sur le marché des changes, l’Euro s’est déprécié sur un an par rapport au yuan chinois (-9,1%), au dollar américain (-8,1%) et à la livre sterling (-5,9%). En revanche, la monnaie européenne s’est appréciée par rapport au yen japonais (+1,4%).
Les taux directeurs des Banques Centrales des pays développés sont restés inchangés. Au niveau des pays émergents, la Banque Centrale de Corée du Sud a relevé son taux directeur à 1,250% contre 1,000% précédemment. Les autorités monétaires du Chili ont également relevé leur taux de 4,000% à 5,500%. Cette progression à la hausse est également notée pour la Banque Centrale de la Hongrie avec un taux directeur qui est passé de 2,400% à 2,900%.
Sur le marché monétaire régional, le montant moyen des soumissions sur le guichet hebdomadaire des adjudications s’est établi à 3.632,8 milliards en janvier 2022, contre 3.912,1 milliards un mois plus tôt, soit une baisse de 7,1%. Les adjudications sont effectuées depuis le 31 mars 2020 à taux fixe, à savoir le taux d'intérêt minimum de soumission aux appels d'offres, qui a été réduit de 2,50% à 2,0% à compter du 24 juin 2020.
Au niveau du marché interbancaire de l'UEMOA, le volume moyen hebdomadaire des opérations, toutes maturités confondues, est ressorti à 528,2 milliards en janvier 2022, en baisse de 19,1% par rapport au mois précédent. Le taux moyen pondéré s’est inscrit en hausse, passant de 2,48% en décembre 2021 à 2,55% au cours du mois sous revue. Quant au compartiment à une semaine, le volume moyen des opérations a enregistré une baisse de 24,1% sur un mois pour se situer à 342,9 milliards en janvier 2022. Le taux d’intérêt moyen sur ce compartiment est ressorti à 2,32% au cours du mois sous revue, contre 2,30% un mois plus tôt.
Les taux d'intérêt débiteurs des banques, hors charges et taxes, sont ressortis en moyenne à 6,25% en janvier 2022, contre 6,22% un mois plus tôt. Les taux d'intérêt créditeurs des dépôts à terme, sont restés en moyenne quasi stables à 5,28% en janvier 2022.
Au cours du mois de janvier 2022, l’indicateur du climat des affaires a enregistré un repli de 0,9 point de pourcentage, en ressortant à 101,7 contre 102,6 le mois précédent. Toutefois, l’indice est demeuré au-dessus de sa moyenne de longue période reflétant le maintien d’une opinion plutôt favorable des chefs d’entreprise. Par ailleurs, l’indice du chiffre d’affaires dans le commerce a connu une progression de 10,8% en janvier 2022, sur un an, après une hausse de 10,2% le mois précédent. Pour sa part, le rythme de progression de l’indice de la production industrielle s’est légèrement décéléré pour se situer à 4,6% au cours du mois sous revue, après 3,4% il y a un mois. En outre, les activités dans le secteur des services se sont renforcées, avec une augmentation de 8,3% de l’indice y afférent, après une hausse de 3,7% un mois plus tôt.
Sur la base des données officielles, le taux d'inflation est ressorti, en glissement annuel, à 6,5% à fin janvier 2022, contre une réalisation de 6,0% le mois précédent. L’accélération du rythme de progression des prix est imprimée par la composante «Produits alimentaires», dont la contribution globale à l'inflation totale est passée de 4,7 points de pourcentage en décembre 2021 à 5,2 points de pourcentage en janvier 2022. La hausse des prix de la composante «Alimentation» est en lien avec le renchérissement des prix des céréales dans la plupart des pays de l’Union et, dans une moindre mesure, ceux des légumes et tubercules frais.
Ces tensions s'expliquent par la baisse significative de la production céréalière de l’Union au cours de la campagne 2021/2022, dans un contexte marqué par une exacerbation des difficultés d’approvisionnement des marchés, en ligne avec la persistance des incidences des crises sanitaires et sécuritaires, couplée à la détérioration du climat socio-politique dans certains Etats membres. A ces contraintes s’ajoute également l’accroissement des flux transfrontaliers sortant de produits vivriers en direction des autres pays de la sous-région hors UEMOA.
La progression des prix résulte également de facteurs extérieurs, notamment l’envolée des cours internationaux des denrées alimentaires, couplée à une hausse exponentielle du coût de fret. En effet, l’indice des cours internationaux des produits importés par l'Union s'est accru de 26,4% sur un an, avec des hausses relativement prononcées pour les produits de grande consommation tels que les huiles, le sucre, le blé et le riz. S’agissant du fret, «l'indice mondial de fret conteneurisé» s’est accru de 136,4% en glissement annuel, en janvier 2022, après une progression de 226,2% en décembre 2021.
Les indices boursiers internationaux se sont inscrits en hausse, dans leur ensemble, à fin janvier 2022 par rapport à la même période de 2021. Les évolutions les plus importantes ont été observées au niveau du CAC 40 (+29,6%), du Standard & Poor's 500 (+21,6%), de l’EuroStoxx 50 (+19,9%), du Dow Jones (+17,2%), du Dax (+15,2%), du Footsie 100 (+16,5%) et du Nasdaq Composite (+8,9%). Sur le marché des changes, l’Euro s’est déprécié sur un an par rapport au yuan chinois (-9,1%), au dollar américain (-8,1%) et à la livre sterling (-5,9%). En revanche, la monnaie européenne s’est appréciée par rapport au yen japonais (+1,4%).
Les taux directeurs des Banques Centrales des pays développés sont restés inchangés. Au niveau des pays émergents, la Banque Centrale de Corée du Sud a relevé son taux directeur à 1,250% contre 1,000% précédemment. Les autorités monétaires du Chili ont également relevé leur taux de 4,000% à 5,500%. Cette progression à la hausse est également notée pour la Banque Centrale de la Hongrie avec un taux directeur qui est passé de 2,400% à 2,900%.
Sur le marché monétaire régional, le montant moyen des soumissions sur le guichet hebdomadaire des adjudications s’est établi à 3.632,8 milliards en janvier 2022, contre 3.912,1 milliards un mois plus tôt, soit une baisse de 7,1%. Les adjudications sont effectuées depuis le 31 mars 2020 à taux fixe, à savoir le taux d'intérêt minimum de soumission aux appels d'offres, qui a été réduit de 2,50% à 2,0% à compter du 24 juin 2020.
Au niveau du marché interbancaire de l'UEMOA, le volume moyen hebdomadaire des opérations, toutes maturités confondues, est ressorti à 528,2 milliards en janvier 2022, en baisse de 19,1% par rapport au mois précédent. Le taux moyen pondéré s’est inscrit en hausse, passant de 2,48% en décembre 2021 à 2,55% au cours du mois sous revue. Quant au compartiment à une semaine, le volume moyen des opérations a enregistré une baisse de 24,1% sur un mois pour se situer à 342,9 milliards en janvier 2022. Le taux d’intérêt moyen sur ce compartiment est ressorti à 2,32% au cours du mois sous revue, contre 2,30% un mois plus tôt.
Les taux d'intérêt débiteurs des banques, hors charges et taxes, sont ressortis en moyenne à 6,25% en janvier 2022, contre 6,22% un mois plus tôt. Les taux d'intérêt créditeurs des dépôts à terme, sont restés en moyenne quasi stables à 5,28% en janvier 2022.
Au cours du mois de janvier 2022, l’indicateur du climat des affaires a enregistré un repli de 0,9 point de pourcentage, en ressortant à 101,7 contre 102,6 le mois précédent. Toutefois, l’indice est demeuré au-dessus de sa moyenne de longue période reflétant le maintien d’une opinion plutôt favorable des chefs d’entreprise. Par ailleurs, l’indice du chiffre d’affaires dans le commerce a connu une progression de 10,8% en janvier 2022, sur un an, après une hausse de 10,2% le mois précédent. Pour sa part, le rythme de progression de l’indice de la production industrielle s’est légèrement décéléré pour se situer à 4,6% au cours du mois sous revue, après 3,4% il y a un mois. En outre, les activités dans le secteur des services se sont renforcées, avec une augmentation de 8,3% de l’indice y afférent, après une hausse de 3,7% un mois plus tôt.
Sur la base des données officielles, le taux d'inflation est ressorti, en glissement annuel, à 6,5% à fin janvier 2022, contre une réalisation de 6,0% le mois précédent. L’accélération du rythme de progression des prix est imprimée par la composante «Produits alimentaires», dont la contribution globale à l'inflation totale est passée de 4,7 points de pourcentage en décembre 2021 à 5,2 points de pourcentage en janvier 2022. La hausse des prix de la composante «Alimentation» est en lien avec le renchérissement des prix des céréales dans la plupart des pays de l’Union et, dans une moindre mesure, ceux des légumes et tubercules frais.
Ces tensions s'expliquent par la baisse significative de la production céréalière de l’Union au cours de la campagne 2021/2022, dans un contexte marqué par une exacerbation des difficultés d’approvisionnement des marchés, en ligne avec la persistance des incidences des crises sanitaires et sécuritaires, couplée à la détérioration du climat socio-politique dans certains Etats membres. A ces contraintes s’ajoute également l’accroissement des flux transfrontaliers sortant de produits vivriers en direction des autres pays de la sous-région hors UEMOA.
La progression des prix résulte également de facteurs extérieurs, notamment l’envolée des cours internationaux des denrées alimentaires, couplée à une hausse exponentielle du coût de fret. En effet, l’indice des cours internationaux des produits importés par l'Union s'est accru de 26,4% sur un an, avec des hausses relativement prononcées pour les produits de grande consommation tels que les huiles, le sucre, le blé et le riz. S’agissant du fret, «l'indice mondial de fret conteneurisé» s’est accru de 136,4% en glissement annuel, en janvier 2022, après une progression de 226,2% en décembre 2021.