recettes d’hydrocarbures : l’état sénégalais table sur plus de 550 milliards fcfa entre 2025-2027


Rédigé le 1 Juillet 2024 à 13:00 | 0 commentaire(s) modifié le 5 Juillet 2024 13:30

Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations… En savoir plus sur cet auteur

(Equonet Energies-Dakar) - Sur les trois prochaines années, les projections de recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures tablent sur 576,3 milliards FCFA.


576,3 milliards FCFA. C’est le montant global prévisionnel que l’Etat sénégalais, à travers le ministère des Finances et du Budget, compte mobiliser de l’exploitation des trois projets d’hydrocarbures, à savoir grand tortue ahmeyim (GTA) (Gaz naturel et GNL ou gaz naturel liquéfié), Sangomar (Pétrole) et Yakaar-Teranga (Gaz naturel).
 
Pris en compte dans le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuel (DPBEP) 2025-2027, ce montant est réparti suivant un rythme de progression annuelle. Ainsi, il est projeté à 127,7 milliards FCFA en 2025, à 205,4 milliards FCFA en 2026 et à 243,2 milliards FCFA en 2027.
 
Ces recettes seront tirées des impôts, droits de douane, taxes, vente de de la quote-part de l’Etat dans la production d’hydrocarbures, redevances, dividendes.
 
Si, comme projetées, ces recettes sont effectivement mobilisées, elles serviront à financer principalement des dépenses d’investissement prioritaires inscrites dans le Programme d’investissements publics (PIP).
 
Elles peuvent également financer des dépenses courantes, notamment celles à caractère social, à l’exception des dépenses relatives aux salaires et traitements, selon les services compétents du ministère des Finances et du Budget.
 
« A cet effet, les charges afférentes aux recettes vont couvrir les dépenses consacrées aux priorités du gouvernement à travers les domaines de concentration relevant notamment, des secteurs de la santé, de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement », notent-ils dans le DPBEP.       
 
Maintenant, la question qui mérite d’être posée est celle de savoir si oui ou non le montant global projeté est assez suffisant pour couvrir toutes ces dépenses ?
 
La balle est dans le camp des experts et autres spécialistes de la finance extractives.


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