La flambée des prix des denrées alimentaires et de l'énergie frappe particulièrement durement les pays africains alors qu'ils luttent contre l'impact de la pandémie de COVID-19, du changement climatique et de la guerre en Ukraine. Pour faire face aux crises actuelles et se prémunir contre les chocs futurs, le rapport sur le développement économique en Afrique 2022 indique le continent doit diversifier ses économies. Avec 1,4 milliard d'habitants, il fait partie des régions les moins diversifiées du monde en matière d'exportations.
Les produits de base représentent plus de 60 pour cent des exportations totales de marchandises dans 45 des 54 pays d'Afrique, ce qui les rend très vulnérables aux chocs mondiaux sur les prix des produits de base et compromet les perspectives de croissance inclusive et de développement du continent. La CNUCED considère qu'un pays est dépendant des produits de base lorsque ces produits représentent plus de 60 pour cent de ses exportations totales de marchandises. Sur la base de cette définition, 83 pour cent des pays africains sont dépendants des produits de base, ce qui représente 45 pour cent des pays dépendants des produits de base dans le monde.
Le rapport 2022 sur le développement économique en Afrique de la CNUCED montre que négliger le rôle potentiellement transformateur des services à forte intensité de connaissances, tels que les technologies de l'information et de la communication, les services aux entreprises et les services financiers numériques, est l'une des principales raisons pour lesquelles la diversification des exportations reste un défi en Afrique.
Il note que la croissance récente des entreprises de technologie financière (fintech) en Afrique stimule davantage d'opportunités d'innovation et d'investissement. Il souligne que la Fintech a le potentiel d'aider les pays africains à parvenir à l'inclusion financière et sociale.
Le rapport montre que s'attaquer efficacement aux obstacles au commerce des services dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine sera essentiel pour libérer le rôle transformateur des services dans l'amélioration de la diversité et de la complexité des économies africaines.
La CNUCED recommande que pour que les stratégies de diversification des exportations aient un impact en Afrique, des politiques doivent être mises en place pour améliorer l'accès inclusif aux technologies de financement innovantes, y compris pour les petites et moyennes entreprises.
Tirer parti des services à forte intensité de connaissances pour accroître la productivité et améliorer la compétitivité du secteur privé sera essentiel pour parvenir à une diversification et à une croissance à plus forte valeur ajoutée sur le continent.
Déclarations
Rebeca Grynspan, secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement : "Le Rapport sur le développement économique en Afrique 2022 sert l'intégration efficace de l'Afrique dans les chaînes de valeur mondiales haut de gamme. J'espère que ce rapport s'avérera un guide précieux pour les décideurs afin de stimuler la diversification des exportations de biens et de services en donnant aux entreprises privées les moyens de pénétrer de nouveaux marchés et de prospérer."
Benoît O. Oramah, président et président du conseil d'administration, Banque africaine d'import-export : "Alors que les pays africains s'efforcent de reconstruire leurs économies après la COVID-19, le Rapport sur le développement économique en Afrique 2022 apporte une nouvelle perspective sur la manière dont le secteur des services contribue à la diversification des exportations et favorise le changement structurel."
Les produits de base représentent plus de 60 pour cent des exportations totales de marchandises dans 45 des 54 pays d'Afrique, ce qui les rend très vulnérables aux chocs mondiaux sur les prix des produits de base et compromet les perspectives de croissance inclusive et de développement du continent. La CNUCED considère qu'un pays est dépendant des produits de base lorsque ces produits représentent plus de 60 pour cent de ses exportations totales de marchandises. Sur la base de cette définition, 83 pour cent des pays africains sont dépendants des produits de base, ce qui représente 45 pour cent des pays dépendants des produits de base dans le monde.
Le rapport 2022 sur le développement économique en Afrique de la CNUCED montre que négliger le rôle potentiellement transformateur des services à forte intensité de connaissances, tels que les technologies de l'information et de la communication, les services aux entreprises et les services financiers numériques, est l'une des principales raisons pour lesquelles la diversification des exportations reste un défi en Afrique.
Il note que la croissance récente des entreprises de technologie financière (fintech) en Afrique stimule davantage d'opportunités d'innovation et d'investissement. Il souligne que la Fintech a le potentiel d'aider les pays africains à parvenir à l'inclusion financière et sociale.
Le rapport montre que s'attaquer efficacement aux obstacles au commerce des services dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine sera essentiel pour libérer le rôle transformateur des services dans l'amélioration de la diversité et de la complexité des économies africaines.
La CNUCED recommande que pour que les stratégies de diversification des exportations aient un impact en Afrique, des politiques doivent être mises en place pour améliorer l'accès inclusif aux technologies de financement innovantes, y compris pour les petites et moyennes entreprises.
Tirer parti des services à forte intensité de connaissances pour accroître la productivité et améliorer la compétitivité du secteur privé sera essentiel pour parvenir à une diversification et à une croissance à plus forte valeur ajoutée sur le continent.
Déclarations
Rebeca Grynspan, secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement : "Le Rapport sur le développement économique en Afrique 2022 sert l'intégration efficace de l'Afrique dans les chaînes de valeur mondiales haut de gamme. J'espère que ce rapport s'avérera un guide précieux pour les décideurs afin de stimuler la diversification des exportations de biens et de services en donnant aux entreprises privées les moyens de pénétrer de nouveaux marchés et de prospérer."
Benoît O. Oramah, président et président du conseil d'administration, Banque africaine d'import-export : "Alors que les pays africains s'efforcent de reconstruire leurs économies après la COVID-19, le Rapport sur le développement économique en Afrique 2022 apporte une nouvelle perspective sur la manière dont le secteur des services contribue à la diversification des exportations et favorise le changement structurel."