Ce lundi 10 Juin 2024 au Maroc, le Prince héritier Moulay El’Hassan prend date avec ses sujets en lançant la plus grande usine de dessalement de l’Afrique d’une capacité annuelle de 300 millions de m3 d’eau pour couvrir les besoins de 8 000 000 de marocains autour de la grande agglomération de CASABLANCA.
La puissance économique de l’Afrique, presque six fois le PIB du Sénégal, le royaume anticipe ainsi l’urbanisation exponentielle et surtout les changements climatiques qui affectent les ressources en surface et sous surface du territoire chérifien.
La méga - station de 50 HA fonctionnant au renouvelable, a nécessité un investissement de 650 millions d’euros en partenariat public-privé structuré en deux phases. La première phase opérationnelle en 2026 avec une capacité de 548.000 m3 par jour. La seconde phase, pour mi-2028 atteindra un pic autour de 822.000 m3 par jour, ajoutant ainsi 100 millions de m3 annuels supplémentaires, dont 50 millions seront destinés à l’agriculture. C’est inédit, un vrai signe d’émergence. L’optimisation financière et technologique du projet permet de baisser le coût de du m3 à 280 F cfa…Deux sociétés marocaines et leur partenaire espagnol sélectionnés à l’issu d’un appel d’offre international transparent vont assurer la mise en œuvre de l’usine de dessalement dernier cri.
Au Sénégal avec 50 millions d’euros - soit 40 milliards de plus que le Maroc nous aurons 200 000 m3/jour avec l’usine de dessalement de la Grande Côte qui lie en PPP la société nationale SONES et l'opérateur -financeur saoudien ACWA Power. Previsionellement en deux phases comme au maroc avec 200 000 m3/jour en 2027 et un autre 200 000 m3/jour en 2030 le tout pour 459 milliards FCFA..
Notre pays à de loin les meilleurs corpus de texte sur les PPP que le Maroc malheureusement pour le contrat SONES – ACWA aucune règle , aucune diligence, même environnementale n’a été respectée.
L’unité nationale d’appui aux PPP, l’ARMP – ARCOQ et la DCMP sont absents du dossier, aucune clause et aucune obligation en conformité avec Loi n°2021-23 du 02 mars 2021 sur les PPP n’a été respectés, le secteur prive’ national complètement mis sur la touche.
Avec 400 milliards FCFA le Maroc obtient 548 000 m3 par jour, alors que le Sénégal pour 459 milliards obtient seulement 200 000 m3 par jour avec des conditions physiques nettement plus favorables ici au Sénégal. Même le profil de risque du Sénégal n’explique pas les surfacturations d’Acwa Power.
C’est juste des dirigeants – ministres et DG – sans fibre patriotique pour leur pays. C’est un fiasco honteux pour notre système de surveillance et de régulation des marchés – ARCOQ et DCMP - avec des directeurs aux mandats expirés depuis…..
Probablement beaucoup de commissions et rétro- commissions ont été distribuées pour obtenir une signature in extrémis d’un contrat aussi illégal sans aucun intérêt pour le Sénégal. L’optimisation du maastrichtien sénégalais permet même de se passer du dessalement de l’eau de mer surtout dans une zone où l'écosystème est si fragile comme la petite côte.
Toutes les parties prenantes du contrat SONES – ACWA ont trahi nos intérêts et les intérêts supérieurs du Sénégal et sont passibles de haute trahison, un crime qui doit s’ajouter à notre code pénal.
Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructures et Politique Énergie
La puissance économique de l’Afrique, presque six fois le PIB du Sénégal, le royaume anticipe ainsi l’urbanisation exponentielle et surtout les changements climatiques qui affectent les ressources en surface et sous surface du territoire chérifien.
La méga - station de 50 HA fonctionnant au renouvelable, a nécessité un investissement de 650 millions d’euros en partenariat public-privé structuré en deux phases. La première phase opérationnelle en 2026 avec une capacité de 548.000 m3 par jour. La seconde phase, pour mi-2028 atteindra un pic autour de 822.000 m3 par jour, ajoutant ainsi 100 millions de m3 annuels supplémentaires, dont 50 millions seront destinés à l’agriculture. C’est inédit, un vrai signe d’émergence. L’optimisation financière et technologique du projet permet de baisser le coût de du m3 à 280 F cfa…Deux sociétés marocaines et leur partenaire espagnol sélectionnés à l’issu d’un appel d’offre international transparent vont assurer la mise en œuvre de l’usine de dessalement dernier cri.
Au Sénégal avec 50 millions d’euros - soit 40 milliards de plus que le Maroc nous aurons 200 000 m3/jour avec l’usine de dessalement de la Grande Côte qui lie en PPP la société nationale SONES et l'opérateur -financeur saoudien ACWA Power. Previsionellement en deux phases comme au maroc avec 200 000 m3/jour en 2027 et un autre 200 000 m3/jour en 2030 le tout pour 459 milliards FCFA..
Notre pays à de loin les meilleurs corpus de texte sur les PPP que le Maroc malheureusement pour le contrat SONES – ACWA aucune règle , aucune diligence, même environnementale n’a été respectée.
L’unité nationale d’appui aux PPP, l’ARMP – ARCOQ et la DCMP sont absents du dossier, aucune clause et aucune obligation en conformité avec Loi n°2021-23 du 02 mars 2021 sur les PPP n’a été respectés, le secteur prive’ national complètement mis sur la touche.
Avec 400 milliards FCFA le Maroc obtient 548 000 m3 par jour, alors que le Sénégal pour 459 milliards obtient seulement 200 000 m3 par jour avec des conditions physiques nettement plus favorables ici au Sénégal. Même le profil de risque du Sénégal n’explique pas les surfacturations d’Acwa Power.
C’est juste des dirigeants – ministres et DG – sans fibre patriotique pour leur pays. C’est un fiasco honteux pour notre système de surveillance et de régulation des marchés – ARCOQ et DCMP - avec des directeurs aux mandats expirés depuis…..
Probablement beaucoup de commissions et rétro- commissions ont été distribuées pour obtenir une signature in extrémis d’un contrat aussi illégal sans aucun intérêt pour le Sénégal. L’optimisation du maastrichtien sénégalais permet même de se passer du dessalement de l’eau de mer surtout dans une zone où l'écosystème est si fragile comme la petite côte.
Toutes les parties prenantes du contrat SONES – ACWA ont trahi nos intérêts et les intérêts supérieurs du Sénégal et sont passibles de haute trahison, un crime qui doit s’ajouter à notre code pénal.
Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructures et Politique Énergie