politique économique et budgétaire avec le fmi : après la surveillance, le sénégal accède à un niveau beaucoup plus strict


Rédigé le 10 Janvier 2023 à 11:50 | 0 commentaire(s) modifié le 12 Janvier 2023 19:10

Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations… En savoir plus sur cet auteur

(Equonet-Dakar) - À la suite des examens finaux dans le cadre du PCI, du SBA et du SCF, le Fonds monétaire international (Fmi) a décidé de faire un suivi plus étroits et très fréquent de la politique budgétaire du Sénégal avec un nouveau programme d'évaluation des crédits accordés.


Le Fonds monétaire international (Fmi) reste très attentif à la politique économique et budgétaire du Sénégal. À la suite des examens finaux dans le cadre des revues de l'instrument de coordination des politiques (Pci), de l'accord de confirmation (Sba) et de l'accord au titre de la facilité de crédit de confirmation (Scf), son Conseil d'administration a décidé hier d'engager le Sénégal dans une évaluation post-financement avec le Fonds (Pfa).

Il entend ainsi, à l'instar des autres membres qui ont des crédits substantiels du Fmi après l'expiration de leurs accords, faire un suivi plus étroit des politiques économiques et budgétaires du Sénégal. Dans le cadre de la Pfa, les membres entreprennent des consultations formelles plus fréquentes avec le Fmi que dans le cadre de la surveillance, avec un accent particulier sur les politiques macroéconomiques et structurelles qui ont une incidence sur la viabilité extérieure.

L'achèvement des revues permet le déblocage immédiat d'environ 215,96 millions de dollars (161,8 millions de DTS, soit environ 133 milliards de FCAF) au Sénégal. 

Selon le Fmi, l'économie sénégalaise est sérieusement impactée par l'affaiblissement de la demande extérieure, la hausse des prix des denrées alimentaires et de l'énergie, le resserrement des conditions financières et l'appréciation du dollar américain. 

"Le pays est confronté à de multiples défis, notamment une insécurité régionale accrue et des demandes sociales croissantes dans un contexte d'augmentation du coût de la vie. En conséquence, la croissance a encore été révisée à la baisse à 4,7 pour cent et l'inflation en hausse", a déclaré Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim, dans un communiqué de presse transmis à equonet. 

 



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