Luxury Portfolio International® (LPI), premier réseau mondial de courtage immobilier résidentiel de luxe, a le plaisir de partager les résultats de son Rapport 2022 sur l'état de l'immobilier de luxe (SOLRE). Cette étude fait état de données relatives à des individus dont les revenus figurent parmi les 1 à 5 % les plus élevés dans 20 pays. Elle porte sur un large éventail de sujets cruciaux pour le marché mondial de l'immobilier résidentiel de luxe.
Le rapport LPI révèle plus particulièrement une poursuite des tendances dominantes liées à l'achat de logements, qui avaient débuté au cours du troisième trimestre 2020 et se sont prolongées tout au long de l'année 2021. Ces orientations indiquent que la demande en biens immobiliers de luxe stagne à un niveau élevé. Les hausses de prix devraient se poursuivre. L'offre reste inférieure à la demande. La durée de mise sur le marché des maisons unifamiliales de luxe continue de se limiter à « seulement quelques heures », tandis que le développement durable est jugé « d'une importance critique » (66 %) lors de l'achat de logements futurs.
L'étude atteste également une augmentation du nombre de vendeurs fortunés de biens immobiliers résidentiels à travers le monde : parmi les acheteurs de logements de prestige, la majorité (74 %) partage un sentiment aigu de confiance économique personnelle, quoique 75 % se montrent significativement préoccupés par le fait que leur pouvoir d'achat discrétionnaire soit prochainement mis à l'épreuve.
Si l'année 2022 est appelée à maintenir un rythme soutenu, certains signes indiquent que le marché immobilier résidentiel de luxe gagnera en stabilité, ce qui est un enjeu crucial pour éviter les complications d'un marché en surchauffe à plus longue échéance.
Avec 75 % d'acheteurs de maisons de luxe qui choisissent leur prochain logement en ayant pour principale préoccupation la durabilité environnementale, sur le large éventail de constats issus d'une étude sur les ménages aisés à travers le monde menée par Luxury Portfolio International® (LPI), l'année 2021 s'achève sur une situation du marché immobilier résidentiel de luxe qui compte parmi les plus solides de son histoire.
« Après une année record dans le domaine de l'immobilier de luxe, nous prévoyons qu'un certain équilibre sera rétabli sur le marché », a déclaré Mickey Alam Khan, président de LPI. « Il est important de considérer le marché du luxe sur une trajectoire de plusieurs années, en sachant que la moitié de l'année 2020 a été paralysée pour cause de pandémie. La flambée du marché qui s'est manifestée au cours de la seconde moitié 2020 s'est maintenue en 2021 et poursuivra sa trajectoire positive jusqu'en 2022. La différence tiendra au fait que le nombre de vendeurs de luxe sera plus élevé en 2022 qu'en 2021, et que malgré la moindre proportion d'acheteurs de luxe effectifs, il s'agira toujours d'un marché orienté sur la vente. La folie pandémique qui nous a conduits à un marché surchauffé est en train de se normaliser. La demande restera forte, et une nouvelle normalité saine commencera à s'instaurer dans l'immobilier de luxe en 2022 ».
Selon l'étude, la durabilité est désormais un facteur de différenciation majeur dans l'immobilier de prestige, et les acheteurs sont prêts à payer plus cher pour disposer de caractéristiques et de commodités qui les préparent mieux à l'avenir. 75 % des personnes interrogées indiquent qu'elles choisiront leur prochaine maison en tenant compte du développement durable, et un pourcentage sans précédent de 90 % d'entre elles répond par l'affirmative en ce qui concerne la prise en compte de la durabilité dans la recherche d'une maison en tant que « prochain chapitre de vie ». Toujours selon cette étude, la recherche d'un logement pour le « prochain chapitre de vie » concerne les personnes qui déménagent dans le but de se rapprocher de leur famille, ou en raison des études de leurs enfants, d'un changement de carrière et d'autres facteurs modérateurs.
Les personnes intéressées par le développement durable en tant que critère majeur lors de l'achat d'un bien immobilier sont 71 % plus susceptibles de considérer leur achat comme une maison qui sera transmise à leurs héritiers. En outre, à mesure que l'intérêt pour la durabilité augmente, la qualité de l'acheteur s'améliore au profit du vendeur, dans la mesure où le premier souhaite conclure une transaction plus rapidement et pour un budget relativement plus élevé.
Le phénomène FOMO, ou la peur de manquer une occasion (Fear of Missing Out), désigne le sentiment d'anxiété qu'un événement excitant ou intéressant puisse se produire ailleurs au même moment. Souvent, il est engendré par les messages vus sur les réseaux sociaux. Au terme d'une année confinée à domicile et de gros titres vantant l'ardeur du marché, cette peur de passer à côté est devenue une préoccupation significative pour 26 % de la clientèle de l'immobilier de prestige. Elle se manifeste de différentes manières, tout d'abord comme un véritable sentiment d'avoir « raté le train » lorsque les prix deviennent hors d'atteinte. Une deuxième préoccupation, tout aussi importante, consiste à organiser le financement des achats importants.
Si la COVID-19 demeure une préoccupation majeure, l'étude révèle que le marché a déjà pris en compte une grande partie de ses effets. L'année dernière, en revanche, la tendance la plus marquée en matière d'immobilier de luxe était de trouver une maison qui accueillerait la famille pratiquant le télétravail.
Cela dit, selon l'étude, le travail à domicile constitue un fardeau pour un pourcentage substantiel d'acheteurs de maisons de luxe. L'enquête révèle que 27 % des acheteurs de logements haut de gamme considèrent le travail à domicile comme une « préoccupation significative ». Le télétravail, ainsi que la frustration et le stress qui l'accompagnent, continuent de jouer un rôle important dans le processus guidant la décision d'achat.
Les acheteurs soucieux d'éliminer le stress de leur environnement de télétravail accordent une importance à des distractions telles que les divertissements domestiques, la vie nocturne avoisinante, ainsi que des équipements favorisant la relaxation, tels qu'une baignoire ou un jacuzzi, une machine à cocktails ou des salles spécialisées pour le multimédia et les jeux.
Les autres conclusions de l'enquête sont les suivantes :
À l'échelle mondiale, la classe aisée reste très intéressée par l'achat de biens immobiliers résidentiels quel qu'en soit le prix, avec une hausse de 33 % en glissement annuel. Il ne fait aucun doute que 2021 se terminera avec un arriéré d'acheteurs, établissant 2022 comme une autre année solide pour l'immobilier de luxe. Plus de 14 millions de foyers aisés continuent d'être intéressés par l'achat d'une résidence, dont 6,4 millions dans la catégorie haut de gamme. En outre, 1,2 million de propriétaires de résidences de luxe ont manifesté leur intérêt pour la vente au cours des trois années qui viennent, soit une augmentation de 32 % par rapport à l'année précédente. Les valorisations d'un niveau record jouent sans conteste un rôle déterminant dans cette décision. Ensemble, ces facteurs indiquent que la stabilisation des prix mondiaux et la normalisation du marché sont en vue pour 2022 et au-delà. Ce qui semblait jadis un large fossé entre le nombre d'acheteurs et de vendeurs potentiels (10,3 millions d'acheteurs contre 4,0 millions de vendeurs) se rapproche de l'équilibre (6,4 millions d'acheteurs pour 5,2 millions de vendeurs). La tendance mondiale de la demande d'immobilier résidentiel va continuer de croître en 2022. Le pourcentage d'individus souhaitant acquérir un bien immobilier résidentiel d'ici fin 2022 est passé de 19 % en 2021 à 39 % en 2022 en Europe, et de 30 % en 2021 à 37 % en 2022 en Asie/Pacifique. 46 % des personnes interrogées au Moyen-Orient, notamment la clientèle de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, sont les plus intéressées par l'acquisition de biens immobiliers résidentiels, dans la mesure où elles continuent de diversifier leurs actifs. L'Amérique du Nord affiche une croissance modeste, passant de 21 % en 2021 à 25 % en 2022. Les propriétaires de maisons de luxe se décident à vendre. Les nouvelles constructions ayant été retardées en raison des défis causés aux biens et aux services, un intérêt constant se manifeste en faveur des logements existants. Du reste, les propriétaires n'étaient pas nécessairement présents sur le marché de la vente l'an passé, aussi le manque d'inventaire a-t-il été un facteur de prix significatif sur la plupart des marchés de prestige. Aujourd'hui, il semble que les propriétaires de luxe soient convaincus que le fer est chaud, et leur intérêt pour la vente a plus que doublé (passant de 11 % à 28 %). 71 % des propriétaires sont d'ailleurs convaincus que la valeur de leur bien résidentiel augmentera dans l'année, ce qui les incite fortement à vendre. Le propriétaire moyen d'une maison de luxe prévoit une plus-value d'environ 4 à 5 %, contre seulement 3 à 4 % l'année dernière. Psychologiquement, la tendance reste celle d'un marché de vendeurs. En pratique, on peut s'attendre à un rapport plus équilibré entre acheteurs et vendeurs au cours des années qui viennent. Alors que les consommateurs aisés participent au marché résidentiel, les demandeurs de résidences de luxe sont en baisse de 58 % en 2021 (passant de 34 % à 20 % de l'ensemble des personnes aisées), tandis qu'à l'inverse, dans ce délicat exercice d'équilibre, le nombre de vendeurs d'immobilier de luxe progresse de 26 % (passant de 13 à 16 % de l'ensemble de la clientèle fortunée). Si l'exode vers les zones périphériques a été l'un des grands enseignements de la COVID, l'étude révèle que l'immobilier résidentiel de luxe en centre-ville est bien vivant. Ainsi, plus de la moitié (55 %) des acheteurs de biens haut de gamme dans le monde envisagent d'acheter leur prochaine résidence en milieu urbain, et 77 % d'entre eux se trouveront à proximité de leur lieu de travail. Il est à noter que les acheteurs fortunés d'Asie/Pacifique sont nettement plus susceptibles d'opter pour le centre-ville que leurs homologues du reste du monde. La popularité des maisons unifamiliales dépasse les frontières de l'Amérique du Nord. L'étude indique que la popularité des maisons individuelles augmente à l'échelle mondiale, 40 % des acheteurs d'Europe/Moyen-Orient et 29 % en Asie/Pacifique étant à la recherche d'un espace et d'une intimité supplémentaires. D'année en année, la demande visant ce type de logement augmente car, collectivement, les espaces de vie partagés deviennent moins attractifs pour la clientèle fortunée. L'Amérique du Nord reste le principal moteur de la demande concernant ce type de résidence. Une nouvelle catégorie d'acheteurs de luxe d'entrée de gamme arrive sur le marché. Sur l'ensemble du spectre des consommateurs aisés, on constate un intérêt accru pour l'achat de biens immobiliers d'une valeur inférieure à 1 million de dollars. Cette tendance est le signe d'une résurgence des acheteurs issus de la classe moyenne supérieure, qui ont retardé leur achat en raison de la pandémie, ou qui sont désormais disposés et capables d'acquérir un bien. Il en résulte une hausse du nombre d'acheteurs de luxe d'entrée de gamme, qui bondit jusqu'à 44 %, contre 39 % dans la tranche de 1 à 1,9 million USD. Cet effet démocratique du luxe pour le plus grand nombre est davantage prononcé en Amérique du Nord qu'en Asie/Pacifique et en Europe/Moyen-Orient, où la classe aisée tend à se concentrer sur des groupes relativement restreints de personnes très riches.
Pour plus d'informations et pour accéder au rapport, cliquez ici : État de l'immobilier de luxe en 2022.
Source : Luxury Portfolio International®