Le rapport ‘Pathways for Africa’s Energy Future’ propose une modélisation poussée du système énergétique de trois pays africains, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Mozambique. Il constate qu'ils peuvent effectuer un saut technologique en ne construisant pas de systèmes basés sur les combustibles fossiles, pour passer directement à des systèmes renouvelables. Pour permettre une transformation aussi massive, une combinaison de financement climatique, de planification efficace et de réformes institutionnelles sera nécessaire.
Le rapport démontre que le remplacement du charbon et du pétrole par des énergies renouvelables et la flexibilité des centrales à moteurs et du stockage de l'énergie est le moyen le plus rentable de réduire les coûts énergétiques, d'accroître l'accès à l'énergie et d'améliorer la fiabilité du réseau.
La modélisation a révélé que les énergies renouvelables et la flexibilité peuvent générer suffisamment d'énergie pour fournir de l'électricité d'ici 2032 à près de 100 millions de personnes n’ayant actuellement pas accès à l'énergie en Afrique du Sud, en Afrique, au Mozambique et au Nigéria, à condition que le l'infrastructure de réseau requise soit construite.
Ces systèmes nécessiteront un investissement total d'environ 119 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, ce qui ne sera possible que si les pays riches tiennent la promesse faite en 2009 de fournir 100 milliards de dollars par an en financement climatique à partir de 2020.
Håkan Agnevall, PDG de Wärtsilä, a déclaré : « Bien qu'ils contribuent à moins de 3 % des émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie, les pays africains sont parmi les plus durement touchés par le changement climatique. Le continent perd déjà jusqu'à 15 % de croissance économique potentielle en raison des effets du réchauffement climatique. La COP27, organisée en Égypte, est l'occasion idéale de tenir les engagements mondiaux en matière de financement climatique afin que, en tant que communauté mondiale, nous puissions saisir ce moment pour agir et libérer le potentiel renouvelable de l'Afrique.
« La première étape de la décarbonisation mondiale réside dans le remplacement des anciennes centrales électriques à combustible fossile, coûteuses et polluantes, par des technologies d'énergie renouvelable à faible coût, telles que l'éolien, le solaire et l'hydroélectricité. Cependant, la mise en œuvre d'un tel changement à travers l'Afrique nécessite d'énormes investissements, qui ne peuvent provenir uniquement des pays africains. Cet investissement doit en outre être combiné à une planification efficace et à des réformes du système pour accroître l'accès à l'énergie et créer les systèmes d'énergie renouvelable du futur.
Pour les pays africains, la fourniture d'un accès complet à l'électricité pour les populations est l’objectif premier. Par exemple, au Mozambique et au Nigeria, 61% et 35% des populations respectives n'ont pas accès à l'électricité. Le réseau sud-africain fournit un accès à 85% de sa population, mais le pays est confronté à une crise énergétique aiguë.
Le rapport de Wärtsilä montre que les énergies renouvelables combinées à la flexibilité sont le moyen le plus rentable de fournir un accès complet à l'énergie en Afrique et de résoudre les problèmes de délestage, en raison des grandes quantités d'électricité excédentaire produites par les systèmes renouvelables. La modélisation démontre également que les réserves de gaz de l'Afrique joueront un rôle continu, mais qui se réduira, dans les systèmes électriques africains. Le gaz passera d’un rôle de charge de base à un carburant de transition, pour devenir des centrales à moteurs fonctionnant à l’hydrogène ou aux carburants verts, en appui de la production d'énergie renouvelable.
Wärtsilä a modélisé des plans concrets de décarbonation du système électrique pour trois pays différents en Afrique, chacun avec des points de départ différents et faisant face à des défis différents.
Principales conclusions du rapport:
Le Nigéria peut réduire ses coûts énergétiques de 74 % en se décarbonant intégralement d'ici 2060. La modélisation de Wärtsilä montre que le Nigéria peut construire un système d'électricité 100 % renouvelable d'ici 2060, comprenant environ 1 200 GW de capacité propre, conformément à son '30 -30-30' et son objectif Zéro Carbone 2060. Pour soutenir cet afflux massif d'énergies renouvelables, un total de 283 GW de stockage d'énergie est nécessaire pour l'équilibrage du réseau, plus 34 GW de capacité de moteur d'équilibrage. L'impact est significatif, le coût de la production d'électricité devant chuter de 74 % d'ici 2060 par rapport aux niveaux de 2022 et les émissions tombant à zéro. Le rapport démontre que le remplacement du charbon et du pétrole par des énergies renouvelables et la flexibilité des centrales à moteurs et du stockage de l'énergie est le moyen le plus rentable de réduire les coûts énergétiques, d'accroître l'accès à l'énergie et d'améliorer la fiabilité du réseau.
La modélisation a révélé que les énergies renouvelables et la flexibilité peuvent générer suffisamment d'énergie pour fournir de l'électricité d'ici 2032 à près de 100 millions de personnes n’ayant actuellement pas accès à l'énergie en Afrique du Sud, en Afrique, au Mozambique et au Nigéria, à condition que le l'infrastructure de réseau requise soit construite.
Ces systèmes nécessiteront un investissement total d'environ 119 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, ce qui ne sera possible que si les pays riches tiennent la promesse faite en 2009 de fournir 100 milliards de dollars par an en financement climatique à partir de 2020.
Håkan Agnevall, PDG de Wärtsilä, a déclaré : « Bien qu'ils contribuent à moins de 3 % des émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie, les pays africains sont parmi les plus durement touchés par le changement climatique. Le continent perd déjà jusqu'à 15 % de croissance économique potentielle en raison des effets du réchauffement climatique. La COP27, organisée en Égypte, est l'occasion idéale de tenir les engagements mondiaux en matière de financement climatique afin que, en tant que communauté mondiale, nous puissions saisir ce moment pour agir et libérer le potentiel renouvelable de l'Afrique.
« La première étape de la décarbonisation mondiale réside dans le remplacement des anciennes centrales électriques à combustible fossile, coûteuses et polluantes, par des technologies d'énergie renouvelable à faible coût, telles que l'éolien, le solaire et l'hydroélectricité. Cependant, la mise en œuvre d'un tel changement à travers l'Afrique nécessite d'énormes investissements, qui ne peuvent provenir uniquement des pays africains. Cet investissement doit en outre être combiné à une planification efficace et à des réformes du système pour accroître l'accès à l'énergie et créer les systèmes d'énergie renouvelable du futur.
Pour les pays africains, la fourniture d'un accès complet à l'électricité pour les populations est l’objectif premier. Par exemple, au Mozambique et au Nigeria, 61% et 35% des populations respectives n'ont pas accès à l'électricité. Le réseau sud-africain fournit un accès à 85% de sa population, mais le pays est confronté à une crise énergétique aiguë.
Le rapport de Wärtsilä montre que les énergies renouvelables combinées à la flexibilité sont le moyen le plus rentable de fournir un accès complet à l'énergie en Afrique et de résoudre les problèmes de délestage, en raison des grandes quantités d'électricité excédentaire produites par les systèmes renouvelables. La modélisation démontre également que les réserves de gaz de l'Afrique joueront un rôle continu, mais qui se réduira, dans les systèmes électriques africains. Le gaz passera d’un rôle de charge de base à un carburant de transition, pour devenir des centrales à moteurs fonctionnant à l’hydrogène ou aux carburants verts, en appui de la production d'énergie renouvelable.
Wärtsilä a modélisé des plans concrets de décarbonation du système électrique pour trois pays différents en Afrique, chacun avec des points de départ différents et faisant face à des défis différents.
Principales conclusions du rapport:
Wärtsilä a produit cette modélisation à l'aide du logiciel de simulation énergétique PLEXOS pour aider les pays africains qui souhaitent élaborer des plans pluriannuels pour construire leurs systèmes électriques de manière efficace. Sur tout le continent, les pays peuvent contribuer à stimuler les investissements en définissant des stratégies claires pour construire des systèmes énergétiques renouvelables, flexibles et performants, et en tirant profit des nouvelles opportunités économiques associées, telles que la production d'hydrogène vert.
Une réforme de la réglementation énergétique est également nécessaire pour valoriser la flexibilité et favoriser le bon fonctionnement du marché. Cela contribuera à jeter les bases de réseaux d’électricités plus flexibles et fiables capables de supporter des niveaux élevés d'énergie renouvelable.