Dans une de mes contributions intitulée : « Les chiens de garde », publiée dans les médiats du pays au mois de d’octobre 2020, je m’indignais fortement et avec la dernière énergie contre les dérives verbales et les violences physiques de plus en plus inacceptables qu’il nous est donné d’observer au sein de la société sénégalaise. C’était il y’ a deux ans déjà. Aujourd’hui plus qu’hier, il est devient DRAMATIQUE de constater que la coprolalie verbale et la violence physique sont devenues des attitudes BANALISEES dans notre pauvre pays.
Pourtant des signaux forts nous avaient alertés sur cette dégénérescence rampante de notre société.
Il y’a eu tout d’abord les insanités débitées par certains compatriotes expatriés comme Assane Diouf et consorts, relayées par le NET sur les tenants du pouvoir et sur certaines autorités religieuses et coutumières du pays. On a fait le dos rond si on ne s’en est pas tout simplement et perfidement rassasié comme pas possible en occultant le côté dégradant des actes posés.
Ensuite il y’a eu la dérive extraordinaire de la dame Penda BA pour ne pas la nommer qui, dans un accès de schizophrénie passagère avait débité des insanités d’une puanteur extrême sur les wolofs. S’ensuivit l’appel au meurtre ethnique lancé par l’Honorable député de Ranérou avec ses coupecoupes à sortir.
Puis vint Cissé LO et son glossaire de bordées puantes déversées publiquement et sans retenue contre ses anciens partenaires avec une violence inouïe qui n’a toujours pas fini de révulser les gens simples. Au fait, il est où ce Grand monsieur ?
Enfin et en attendant la suite, Il y’a eu Gaston et son « il faut brûler les DIAZ, ils ne sont pas nombreux et pas des sénégalais vrais quoi.» Ironie de l’Histoire, le DIAZ « à brûler » est devenu le MAIRE de la capitale DAKAR. Comme quoi DIEU veille et veillera TOUJOURS.
Malheureusement il semble que la leçon n’a pas été retenue. Car on assiste de plus en plus à une banalisation de l’injure et des insanités et surtout des appels publics au meurtre et à l’assassinat à tout bout de champ dans la sphère des relations sociales de notre pays. SANS AUCUNE REACTION ENERGIQUE ni de la Justice ni des pouvoirs publics. Mieux ou pire c’est selon, le Chef de l’Etat garant de l’Unité et de la cohésion nationales et cible lui-même de ces attaques immondes en dessous de la ceinture, reçoit avec tous les honneurs et la déférence qui sied, des auteurs de ces actes innommables leur donnant ainsi une onction LEGALE et NORMALISEE. Et pourtant autant qu’on s’en souvienne Personne ne reconnait au Président un langage de charretier. Même au plus fort de sa déchéance politique avec Wade, il a su rester courtois avec tout le monde, adversaires comme partenaires. Dès lors, on a du mal à le voir adouber des aboyeurs qui écument les plateaux des télévisions et les réseaux sociaux , la rage au cœur, la bave à la bouche, débitant les insanités les plus immondes sur tout le monde même sur ceux qui, hier seulement étaient étiquetés « frères ». Jusqu’au Président soi-même qui n’échappe pas à leurs logorrhées nauséabondes. Et il LES reçoit en grandes pompes. A quelles fins ? Si ce n’est pas une forme de bénédiction çà y ressemble fort et c’est cela qui est INACCEPTABLE ET HAUTEMENT CONDAMNABLE. Il faut oser le dire.
NON ! Monsieur le Président de la République, la fin ne justifie pas TOUS les moyens. Vous représentez une Institution, la plus Haute du pays et au nom de la République que Vous incarnez, sauf votre respect Président, Vous n’auriez JAMAIS dû accepter de recevoir ces énergumènes qui ne vous apporteront que des souillures. C’est un concitoyen très indigné qui Vous le dit Excellence.
Depuis quand est-ce que l’insulte – de surcroit publique- est devenue une VERTU pour être érigée en Valeur convenable ? NON, NON, NON .TROIS FOIS NON.
D’aucuns et ils sont très nombreux, tout comme moi, hésitent à se lancer dans le jeu politique pour la simple raison que dans les débats et autres discussions, les termes les plus usités sont des injures et des insultes. Çà part dans tous les sens. En veux-tu ? En voilà. Et personnellement, s’il y’a une chose que j’abhorre véritablement, c’est l’insulte gratuite sous toutes ses formes. Je n’insulte personne et tous ceux qui me connaissent le savent. Aussi, je ne veux permettre à personne d’avoir l’occasion de m’insulter comme cela se fait dans l’arène politique au Sénégal.
C’est à croire qu’on ne peut même plus avoir des relations civilisées entre Nous dans nos échanges, nos discussions, nos contradictions. Rien que des injures, des gros mots, des dénigrements, des scories et même des violences physiques avec agressions et autres. Jusqu’à des appels publics au meurtre. Et donc dans le Sénégal d’aujourd’hui, il semble bon et même très bon d’insulter à tout va, beaucoup insulter, toujours insulter pour parler comme Maître Wade. TERRIBLE. Si c’est cela la politique, alors Pauvre de Nous.
L’injure c’est comme un boomerang, elle retourne toujours au lanceur. Mais le champ politique national est devenu tellement nauséabond avec des lanceurs d’excréments que sa puanteur n’épargne personne. La coupe est pleine Vraiment.
C’est à se demander ce qui nous arrive à Nous, sénégalais pour que nous perdions tout notre sens élevé de l’urbanité, de la fraternité, de la Téranga, du yaar, du teguine et du respect mutuel pour nous complaire de plus en plus dans les fanges putrides de la vindicte, des injures, des philippiques et autres joyeusetés entre nous ? Il faut vraiment s’alarmer de la tournure des relations sociales dans notre pays à l’aune des nouvelles formes d’expressions et des postures qui rebuteraient même certains animaux nécrophiles. Ce à quoi nous assistons , n’est pas de la démocratie mais s’apparente beaucoup plus à ce que d’aucuns appellent la démon..cratie. Pour dire Le règne des démons.
Oui ! Il y’a vraiment lieu de s’inquiéter des dérives et autres attitudes d’exclusion et de confrontation, de menaces à peine voilées et des appels publics au meurtre qui émaillent de plus en plus de tous les cercles de notre vie sociale. Et il sied au Chef de l’Etat que nous nous sommes donné, de ne pas accorder l’onction de la bénédiction à de tels comportements en s’affichant ostensiblement avec des adeptes de l’insulte gratuite et permanente.
Pour dire simplement que l’Heure est Grave. Très Grave dans notre pays.
On ne le dira jamais assez, ce pays Nous appartient à TOUS. Ceux qui y sont nés et qui y vivent. Ceux qui y sont venus et y sont restés pour y vivre . Nous sommes tous d’égale dignité d’être des sénégalais. Et dans ce Sénégal à Nous TOUS, soit Nous acceptons de vivre Tous en frères en nous respectant les uns, les autres soit nous allons Tous mourir en IDIOTS pour paraphraser Luther KING. Qu’on se le tienne pour DIT.
Plaise à DIEU que la Raison nous visite et que Nous revenions vite fait, à nos fondamentaux pour ne plus en ressortir. AMINE AMINE AMINE.
DIEU Nous garde, garde le Sénégal et garde l’Afrique.
Dakar le 15/06 /2022
Guimba KONATE
DAKAR
guimba.konate@gmail.com
Pourtant des signaux forts nous avaient alertés sur cette dégénérescence rampante de notre société.
Il y’a eu tout d’abord les insanités débitées par certains compatriotes expatriés comme Assane Diouf et consorts, relayées par le NET sur les tenants du pouvoir et sur certaines autorités religieuses et coutumières du pays. On a fait le dos rond si on ne s’en est pas tout simplement et perfidement rassasié comme pas possible en occultant le côté dégradant des actes posés.
Ensuite il y’a eu la dérive extraordinaire de la dame Penda BA pour ne pas la nommer qui, dans un accès de schizophrénie passagère avait débité des insanités d’une puanteur extrême sur les wolofs. S’ensuivit l’appel au meurtre ethnique lancé par l’Honorable député de Ranérou avec ses coupecoupes à sortir.
Puis vint Cissé LO et son glossaire de bordées puantes déversées publiquement et sans retenue contre ses anciens partenaires avec une violence inouïe qui n’a toujours pas fini de révulser les gens simples. Au fait, il est où ce Grand monsieur ?
Enfin et en attendant la suite, Il y’a eu Gaston et son « il faut brûler les DIAZ, ils ne sont pas nombreux et pas des sénégalais vrais quoi.» Ironie de l’Histoire, le DIAZ « à brûler » est devenu le MAIRE de la capitale DAKAR. Comme quoi DIEU veille et veillera TOUJOURS.
Malheureusement il semble que la leçon n’a pas été retenue. Car on assiste de plus en plus à une banalisation de l’injure et des insanités et surtout des appels publics au meurtre et à l’assassinat à tout bout de champ dans la sphère des relations sociales de notre pays. SANS AUCUNE REACTION ENERGIQUE ni de la Justice ni des pouvoirs publics. Mieux ou pire c’est selon, le Chef de l’Etat garant de l’Unité et de la cohésion nationales et cible lui-même de ces attaques immondes en dessous de la ceinture, reçoit avec tous les honneurs et la déférence qui sied, des auteurs de ces actes innommables leur donnant ainsi une onction LEGALE et NORMALISEE. Et pourtant autant qu’on s’en souvienne Personne ne reconnait au Président un langage de charretier. Même au plus fort de sa déchéance politique avec Wade, il a su rester courtois avec tout le monde, adversaires comme partenaires. Dès lors, on a du mal à le voir adouber des aboyeurs qui écument les plateaux des télévisions et les réseaux sociaux , la rage au cœur, la bave à la bouche, débitant les insanités les plus immondes sur tout le monde même sur ceux qui, hier seulement étaient étiquetés « frères ». Jusqu’au Président soi-même qui n’échappe pas à leurs logorrhées nauséabondes. Et il LES reçoit en grandes pompes. A quelles fins ? Si ce n’est pas une forme de bénédiction çà y ressemble fort et c’est cela qui est INACCEPTABLE ET HAUTEMENT CONDAMNABLE. Il faut oser le dire.
NON ! Monsieur le Président de la République, la fin ne justifie pas TOUS les moyens. Vous représentez une Institution, la plus Haute du pays et au nom de la République que Vous incarnez, sauf votre respect Président, Vous n’auriez JAMAIS dû accepter de recevoir ces énergumènes qui ne vous apporteront que des souillures. C’est un concitoyen très indigné qui Vous le dit Excellence.
Depuis quand est-ce que l’insulte – de surcroit publique- est devenue une VERTU pour être érigée en Valeur convenable ? NON, NON, NON .TROIS FOIS NON.
D’aucuns et ils sont très nombreux, tout comme moi, hésitent à se lancer dans le jeu politique pour la simple raison que dans les débats et autres discussions, les termes les plus usités sont des injures et des insultes. Çà part dans tous les sens. En veux-tu ? En voilà. Et personnellement, s’il y’a une chose que j’abhorre véritablement, c’est l’insulte gratuite sous toutes ses formes. Je n’insulte personne et tous ceux qui me connaissent le savent. Aussi, je ne veux permettre à personne d’avoir l’occasion de m’insulter comme cela se fait dans l’arène politique au Sénégal.
C’est à croire qu’on ne peut même plus avoir des relations civilisées entre Nous dans nos échanges, nos discussions, nos contradictions. Rien que des injures, des gros mots, des dénigrements, des scories et même des violences physiques avec agressions et autres. Jusqu’à des appels publics au meurtre. Et donc dans le Sénégal d’aujourd’hui, il semble bon et même très bon d’insulter à tout va, beaucoup insulter, toujours insulter pour parler comme Maître Wade. TERRIBLE. Si c’est cela la politique, alors Pauvre de Nous.
L’injure c’est comme un boomerang, elle retourne toujours au lanceur. Mais le champ politique national est devenu tellement nauséabond avec des lanceurs d’excréments que sa puanteur n’épargne personne. La coupe est pleine Vraiment.
C’est à se demander ce qui nous arrive à Nous, sénégalais pour que nous perdions tout notre sens élevé de l’urbanité, de la fraternité, de la Téranga, du yaar, du teguine et du respect mutuel pour nous complaire de plus en plus dans les fanges putrides de la vindicte, des injures, des philippiques et autres joyeusetés entre nous ? Il faut vraiment s’alarmer de la tournure des relations sociales dans notre pays à l’aune des nouvelles formes d’expressions et des postures qui rebuteraient même certains animaux nécrophiles. Ce à quoi nous assistons , n’est pas de la démocratie mais s’apparente beaucoup plus à ce que d’aucuns appellent la démon..cratie. Pour dire Le règne des démons.
Oui ! Il y’a vraiment lieu de s’inquiéter des dérives et autres attitudes d’exclusion et de confrontation, de menaces à peine voilées et des appels publics au meurtre qui émaillent de plus en plus de tous les cercles de notre vie sociale. Et il sied au Chef de l’Etat que nous nous sommes donné, de ne pas accorder l’onction de la bénédiction à de tels comportements en s’affichant ostensiblement avec des adeptes de l’insulte gratuite et permanente.
Pour dire simplement que l’Heure est Grave. Très Grave dans notre pays.
On ne le dira jamais assez, ce pays Nous appartient à TOUS. Ceux qui y sont nés et qui y vivent. Ceux qui y sont venus et y sont restés pour y vivre . Nous sommes tous d’égale dignité d’être des sénégalais. Et dans ce Sénégal à Nous TOUS, soit Nous acceptons de vivre Tous en frères en nous respectant les uns, les autres soit nous allons Tous mourir en IDIOTS pour paraphraser Luther KING. Qu’on se le tienne pour DIT.
Plaise à DIEU que la Raison nous visite et que Nous revenions vite fait, à nos fondamentaux pour ne plus en ressortir. AMINE AMINE AMINE.
DIEU Nous garde, garde le Sénégal et garde l’Afrique.
Dakar le 15/06 /2022
Guimba KONATE
DAKAR
guimba.konate@gmail.com