Petroci Holding Cote d’Ivoire et son partenaire technique italien ENI démarrent la première phase de production du gisement en offshore BALEINE qui devrait produire 15 000 barils (bp/j) et 25 millions de pieds cubes de gaz naturel (Mpc/j), un niveau record pour le pays dans la voie vers l’autosuffisance énergétique. Abidjan prend une avance décisive dans la mise en œuvre du pôle énergétique sous – régional qu’il dispute à DAKAR.
Le taux d’accès à l’électricité de la zone CEDEAO est de 52 % en moyenne, avec des coupures d’électricité pouvant atteindre 80 heures par mois. À 170 Fcfa le kilowattheure, l’électricité demeure très chère dans la région et coûte deux fois plus que le prix moyen dans le monde.
La mise en exploitation du gisement BALEINE qui dispose de ressources estimées à 2,5 milliards de barils de pétrole brut et à 3 300 milliards de pieds cubes de gaz naturel accélère pour le premier PIB de l’espace UEMOA l’atteinte de sa consommation en électricité et assure une sécurité d’approvisionnement aux pays limitrophes dont la Guinée, le Mali, la Gambie etc. bref plus de 12 pays parmi les 14 sont en déficit dont très souvent le Nigeria.
Petroci Holding avec son partenaire technique l'opérateur italien ENI performent un record dans l’amont pétrolier et gazier en Afrique, en juste trois ans les italiens ont pu boucler le financement, mis en œuvre une unité flottante FPSO avec un minimum d’émission carbone, dérouler un gazoduc de liaison avec les stockages terrestres pour les centrales a gaz de haute performance dont Atinkou S.A. Ainsi Petroci Holding a revu ses prévisions de production à la hausse, celles – ci passent d’une fourchette de 75 000-100 000 bp/j et environ 140 Mpc/j, à des livraisons journalières du champ attendues à 150 000 barils de pétrole et 200 millions de pieds cubes de gaz, à l’horizon 2026. C’est historique en Afrique au Sud du Sahara et si DAKAR n’accélère le partenariat Woodside – Petrosen , Abidjan se positionne déjà comme hub énergétique sous – régional après le Nigeria bien sûr. C’est tout un sous continent qui attend la production issue des centrales fossiles et non fossiles du Sénégal et de Côte d’Ivoire, les seuls et rares pays avec une production excédentaire et une marge d’exportation de capacité via le système d’interconnexion sous – régional.
Le démarrage de BALEINE et les standards déjà définis par l’operateur ENI place la barre haut en Afrique, dorénavant les hydrocarbures en Afrique sont devenus une affaire de super-majors, les retards et tergiversation de Woodside le montrent. Dakar ne perdrait pas son temps en servant une mise en demeure ferme à l'opérateur Woodside d’autant que le prix du gaz sur les bourses et marchés internationaux est en correction, l’Europe et le reste du monde s’en sortent mieux que prévu dans les alternatives au gaz russe.
Le Sénégal à de sérieux atouts avec son mix énergétique, cependant l’objectif d’une énergie moins chère pour stimuler l’activité économique dont la transformation industrielle passera nécessairement par les combustibles gaziers bruts ou traités en GNL, heureusement pour notre pays, le démarrage de GTA semble imminent. La patience vis-à-vis du couple Petrosen – Woodside a trop dure’. Le Plan Directeur Gazier attend les molécules du champ Sangomar, notre compétitivité dans la sous - région en dépend presque.
Moustapha DIAKHATE
Expert et Consultant Infrastructure
Le taux d’accès à l’électricité de la zone CEDEAO est de 52 % en moyenne, avec des coupures d’électricité pouvant atteindre 80 heures par mois. À 170 Fcfa le kilowattheure, l’électricité demeure très chère dans la région et coûte deux fois plus que le prix moyen dans le monde.
La mise en exploitation du gisement BALEINE qui dispose de ressources estimées à 2,5 milliards de barils de pétrole brut et à 3 300 milliards de pieds cubes de gaz naturel accélère pour le premier PIB de l’espace UEMOA l’atteinte de sa consommation en électricité et assure une sécurité d’approvisionnement aux pays limitrophes dont la Guinée, le Mali, la Gambie etc. bref plus de 12 pays parmi les 14 sont en déficit dont très souvent le Nigeria.
Petroci Holding avec son partenaire technique l'opérateur italien ENI performent un record dans l’amont pétrolier et gazier en Afrique, en juste trois ans les italiens ont pu boucler le financement, mis en œuvre une unité flottante FPSO avec un minimum d’émission carbone, dérouler un gazoduc de liaison avec les stockages terrestres pour les centrales a gaz de haute performance dont Atinkou S.A. Ainsi Petroci Holding a revu ses prévisions de production à la hausse, celles – ci passent d’une fourchette de 75 000-100 000 bp/j et environ 140 Mpc/j, à des livraisons journalières du champ attendues à 150 000 barils de pétrole et 200 millions de pieds cubes de gaz, à l’horizon 2026. C’est historique en Afrique au Sud du Sahara et si DAKAR n’accélère le partenariat Woodside – Petrosen , Abidjan se positionne déjà comme hub énergétique sous – régional après le Nigeria bien sûr. C’est tout un sous continent qui attend la production issue des centrales fossiles et non fossiles du Sénégal et de Côte d’Ivoire, les seuls et rares pays avec une production excédentaire et une marge d’exportation de capacité via le système d’interconnexion sous – régional.
Le démarrage de BALEINE et les standards déjà définis par l’operateur ENI place la barre haut en Afrique, dorénavant les hydrocarbures en Afrique sont devenus une affaire de super-majors, les retards et tergiversation de Woodside le montrent. Dakar ne perdrait pas son temps en servant une mise en demeure ferme à l'opérateur Woodside d’autant que le prix du gaz sur les bourses et marchés internationaux est en correction, l’Europe et le reste du monde s’en sortent mieux que prévu dans les alternatives au gaz russe.
Le Sénégal à de sérieux atouts avec son mix énergétique, cependant l’objectif d’une énergie moins chère pour stimuler l’activité économique dont la transformation industrielle passera nécessairement par les combustibles gaziers bruts ou traités en GNL, heureusement pour notre pays, le démarrage de GTA semble imminent. La patience vis-à-vis du couple Petrosen – Woodside a trop dure’. Le Plan Directeur Gazier attend les molécules du champ Sangomar, notre compétitivité dans la sous - région en dépend presque.
Moustapha DIAKHATE
Expert et Consultant Infrastructure