Si les ménages, les entreprises et les agents de l’administration publique sénégalais étaient conscients de l’importance et de la portée de l’économie d’énergie, ils auraient peut-être un autre regard sur la manière d’utiliser l’électricité.
En d’autres termes, si ces usagers savaient que l’économie d’énergie peut permettre au monde rural vivant dans le noir d’avoir accès à l’électricité, qu’elle peut leur permettre eux-mêmes d’avoir des gains financiers énormes, qu’elle peut permettre à atténuer les émissions de gaz à effet de serre et qu’elle peut permettre à l’Etat de réduire considérablement sa facture d’électricité, ils changeront certainement de comportement en adoptant des pratiques d’utilisation rationnelle de l’énergie.
Surtout dans ce contexte actuel marqué par des besoins en consommation croissants du fait de la dynamique démographique et de développement socio-économique. En effet, selon le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souley Diop, les consommations d’électricité nationales sont en constante augmentation avec 583,29 GWh de plus entre 2022 et 2023.
Venu présidé ce matin la cérémonie du lancement officiel de la campagne nationale de communication sur les économies d’énergies organisée par l’Agence pour l’économie et la maîtrise d’énergie (AEME), M. Diop, a souligné la possibilité de contenir cette demande énergétique à des niveaux plus bas avec l’intégration stratégique de la maitrise de l’énergie et le déploiement à grande échelle des programmes dédiés à cet effet.
D’autant plus qu’il existe un potentiel national d’économie d’énergie évalué à 28% et à 36% pour le sous-secteur de l’électricité. A cet effet, il a cité l’exemple de l’AEME qui a déjà mené des actions à échelle pilote ayant généré des économies de 76,9 GWh, 8,3 milliards de FCFA et réalisé 51 442 tonnes de CO2.
Quant à la facture d’électricité de l’administration, le ministre parle d’une réduction de 8,527 milliards de FCFA, sur un potentiel pouvant atteindre jusqu’á 40 pour cent de baisse.
Sur cette lancée, il a fait parler les chiffres pour jouer sur la sensibilité des participants. « Savez-vous que 76,9 GWh par année couvrent les consommations d’électricité de près de 70 000 ménages ! Savez-vous combien d’hôpitaux, de mosquées, d’églises, d’écoles, nous pouvons construire avec 8,5 milliards de FCFA chaque année ! », a-t-il fait savoir.
« Et ceci n’est que symbolique, car le dernier plan stratégique de l’AEME, sur le potentiel de 36%, ambitionnait d’en mobiliser 321 GWh d’économie et 39,8 milliards de FCFA par année couvrant ainsi les besoins de 290 000 ménages ! », a-t-il poursuivi.
Le ministre n’a pas omis les problématiques liées au changement climatique lorsqu’il rappela que chaque unité d’énergie économisée constitue une atténuation sur les émissions de gaz à effet de serre.
Et, afin de réduire plus amplement les consommations et dépenses énergétiques des ménages, administrations et différents acteurs, il a souligné l’urgence de mettre à l’échelle, les différents programmes dans ce sens, en cours de développement par l’AEME, incluant une grande part de communication et de sensibilisation.
C’est justement pour aller dans ce sens que l’AEME a conçu tout un outil de campagne nationale de communication de masse en vue de les sensibiliser.
Lancée par le ministre devant les représentants des institutions et agences partenaires, les gestionnaires de l’énergie, les familles religieuses, les associations de consommateurs, les réseaux des journalistes, les membres de la société civile, etc, cette campagne cherche à susciter une nouvelle dynamique auprès des populations et des administrations pour un engagement réel et durable dans l’économie d’énergie.
A cet effet, différentes capsules et autres supports de communication ont été préparés et présentés aux participants en avant-première avant leur diffusion et publication dans différents canaux d’information et de communication.
En d’autres termes, si ces usagers savaient que l’économie d’énergie peut permettre au monde rural vivant dans le noir d’avoir accès à l’électricité, qu’elle peut leur permettre eux-mêmes d’avoir des gains financiers énormes, qu’elle peut permettre à atténuer les émissions de gaz à effet de serre et qu’elle peut permettre à l’Etat de réduire considérablement sa facture d’électricité, ils changeront certainement de comportement en adoptant des pratiques d’utilisation rationnelle de l’énergie.
Surtout dans ce contexte actuel marqué par des besoins en consommation croissants du fait de la dynamique démographique et de développement socio-économique. En effet, selon le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souley Diop, les consommations d’électricité nationales sont en constante augmentation avec 583,29 GWh de plus entre 2022 et 2023.
Venu présidé ce matin la cérémonie du lancement officiel de la campagne nationale de communication sur les économies d’énergies organisée par l’Agence pour l’économie et la maîtrise d’énergie (AEME), M. Diop, a souligné la possibilité de contenir cette demande énergétique à des niveaux plus bas avec l’intégration stratégique de la maitrise de l’énergie et le déploiement à grande échelle des programmes dédiés à cet effet.
D’autant plus qu’il existe un potentiel national d’économie d’énergie évalué à 28% et à 36% pour le sous-secteur de l’électricité. A cet effet, il a cité l’exemple de l’AEME qui a déjà mené des actions à échelle pilote ayant généré des économies de 76,9 GWh, 8,3 milliards de FCFA et réalisé 51 442 tonnes de CO2.
Quant à la facture d’électricité de l’administration, le ministre parle d’une réduction de 8,527 milliards de FCFA, sur un potentiel pouvant atteindre jusqu’á 40 pour cent de baisse.
Sur cette lancée, il a fait parler les chiffres pour jouer sur la sensibilité des participants. « Savez-vous que 76,9 GWh par année couvrent les consommations d’électricité de près de 70 000 ménages ! Savez-vous combien d’hôpitaux, de mosquées, d’églises, d’écoles, nous pouvons construire avec 8,5 milliards de FCFA chaque année ! », a-t-il fait savoir.
« Et ceci n’est que symbolique, car le dernier plan stratégique de l’AEME, sur le potentiel de 36%, ambitionnait d’en mobiliser 321 GWh d’économie et 39,8 milliards de FCFA par année couvrant ainsi les besoins de 290 000 ménages ! », a-t-il poursuivi.
Le ministre n’a pas omis les problématiques liées au changement climatique lorsqu’il rappela que chaque unité d’énergie économisée constitue une atténuation sur les émissions de gaz à effet de serre.
Et, afin de réduire plus amplement les consommations et dépenses énergétiques des ménages, administrations et différents acteurs, il a souligné l’urgence de mettre à l’échelle, les différents programmes dans ce sens, en cours de développement par l’AEME, incluant une grande part de communication et de sensibilisation.
C’est justement pour aller dans ce sens que l’AEME a conçu tout un outil de campagne nationale de communication de masse en vue de les sensibiliser.
Lancée par le ministre devant les représentants des institutions et agences partenaires, les gestionnaires de l’énergie, les familles religieuses, les associations de consommateurs, les réseaux des journalistes, les membres de la société civile, etc, cette campagne cherche à susciter une nouvelle dynamique auprès des populations et des administrations pour un engagement réel et durable dans l’économie d’énergie.
A cet effet, différentes capsules et autres supports de communication ont été préparés et présentés aux participants en avant-première avant leur diffusion et publication dans différents canaux d’information et de communication.