L’Afrique comme à son habitue ira à Dubai pour demander des fonds pour l’adaptation climatique. Le monde développé, pollueur industriel et même tertaire, émetteur de Co2 pour son ses énergies fossiles, l’Europe, l’Amérique du Nord, et dans une certaine mesure les BRICS ne tiendront pas leurs engagements financiers, tout au plus des promesses et des discours.
Le Sénégal bien sur ne rate jamais ces rendez- vous de la diplomatie environnementale et écologique, notre pays s’y illustre avec ses délégations souvent pléthoriques et pompeuse, nos experts et surtout notre société civile qui a fait de l’environnement son nouveau fond de commerce, presque son marketing pour les fonds, contributions et subvention. L’environnement nourrit bien sa bureaucratie extrêmement bavarde et bruyante.
Dans le débat sur l’environnement à l’échelle planétaire les pays africains n’ont que des droits jamais de devoirs tant sur le continent les cours d’eau, les sols, les forets, les fleuves, les lacs, les façades maritimes sont l’objet de violation systématique du minima ecologique et environnemental et malheureusement aucune autorité, aucune société civile ; aucune ONG n’en font cheval de bataille. Aujourd’hui l’extrême pollution et la forte concentration de métaux lourds menace tout l’écosystème maritime et océanique autour de la baie de Hann sur toute la presqu’ile dépasse le Sénégal. Une vraie menace pour la biodiversite et la sante des populations riveraines et au delà. C’est une source majeure de pollution pour toute la capitale du pays.
L’Afrique préfère voire la pollution asiatique et européenne et refuse de voire les désastres environnementaux sur le continent dont celui de la Baie de Hann. C’est une situation ne fait même plus l’objet de débat public même durant le vote des budgets à l’Assemblée Nationale pour le cas du Senegal.
La baie de Hann, incubateur industriel qui concentre 80% du tissu industriel du pays, vit un cauchemar écologique et environnemental malgré sa position de ceinture maritime long de 20Km sur le littoral allant de Hann Bel jusqu'à Rufisque. L’eau claire de la belle plage de Hann d’antan reposant sur un tapis de sable fin cristallin est devenu le rêve impossible et le méga-chantier de la dépollution de la Baie de Hann tarde à se poursuivre malgré les engagements de l’état et la contribution des bailleurs.
L’Afrique continue de recevoir la charité internationale au nom de son combat contre les changements climatique, mais l’environnement dans les pays africains reste des plus agressé avec nos états dont les services de protection de l’environnement ont fini de montrer leurs limites faute de volonté politique c’est le cas au Senegal de la façade maritime défiguré et fragilise’ par une spéculation foncière continue malgré les assurances faites en 2012 .
L’Europe et l’Amérique, les BRICS doivent dans le cadre des mécanismes pollueur payeur contribuer au fond de lutte contre les changements climatique en Afrique mais il appartient à ces pays d’exiger des pays africains l’imperatif de résorber le gros passif environnemental chez eux – dans nos pays – qui sont loin d’être des nations vertueuses pour le respect des droits environnementaux des populations. Il est temps que l’Afrique en général et le Sénégal en particulier fasse preuve de recevabilité environnementale.
Moustapha DIAKHATE
Ex Cons Spec PM
Expert et Consultant Infras
Formateur en finance climat
Le Sénégal bien sur ne rate jamais ces rendez- vous de la diplomatie environnementale et écologique, notre pays s’y illustre avec ses délégations souvent pléthoriques et pompeuse, nos experts et surtout notre société civile qui a fait de l’environnement son nouveau fond de commerce, presque son marketing pour les fonds, contributions et subvention. L’environnement nourrit bien sa bureaucratie extrêmement bavarde et bruyante.
Dans le débat sur l’environnement à l’échelle planétaire les pays africains n’ont que des droits jamais de devoirs tant sur le continent les cours d’eau, les sols, les forets, les fleuves, les lacs, les façades maritimes sont l’objet de violation systématique du minima ecologique et environnemental et malheureusement aucune autorité, aucune société civile ; aucune ONG n’en font cheval de bataille. Aujourd’hui l’extrême pollution et la forte concentration de métaux lourds menace tout l’écosystème maritime et océanique autour de la baie de Hann sur toute la presqu’ile dépasse le Sénégal. Une vraie menace pour la biodiversite et la sante des populations riveraines et au delà. C’est une source majeure de pollution pour toute la capitale du pays.
L’Afrique préfère voire la pollution asiatique et européenne et refuse de voire les désastres environnementaux sur le continent dont celui de la Baie de Hann. C’est une situation ne fait même plus l’objet de débat public même durant le vote des budgets à l’Assemblée Nationale pour le cas du Senegal.
La baie de Hann, incubateur industriel qui concentre 80% du tissu industriel du pays, vit un cauchemar écologique et environnemental malgré sa position de ceinture maritime long de 20Km sur le littoral allant de Hann Bel jusqu'à Rufisque. L’eau claire de la belle plage de Hann d’antan reposant sur un tapis de sable fin cristallin est devenu le rêve impossible et le méga-chantier de la dépollution de la Baie de Hann tarde à se poursuivre malgré les engagements de l’état et la contribution des bailleurs.
L’Afrique continue de recevoir la charité internationale au nom de son combat contre les changements climatique, mais l’environnement dans les pays africains reste des plus agressé avec nos états dont les services de protection de l’environnement ont fini de montrer leurs limites faute de volonté politique c’est le cas au Senegal de la façade maritime défiguré et fragilise’ par une spéculation foncière continue malgré les assurances faites en 2012 .
L’Europe et l’Amérique, les BRICS doivent dans le cadre des mécanismes pollueur payeur contribuer au fond de lutte contre les changements climatique en Afrique mais il appartient à ces pays d’exiger des pays africains l’imperatif de résorber le gros passif environnemental chez eux – dans nos pays – qui sont loin d’être des nations vertueuses pour le respect des droits environnementaux des populations. Il est temps que l’Afrique en général et le Sénégal en particulier fasse preuve de recevabilité environnementale.
Moustapha DIAKHATE
Ex Cons Spec PM
Expert et Consultant Infras
Formateur en finance climat