Les défis qui attendent le nouveau gouverneur de la Bceao, Jean-Claude Kassi Brou, sont nombreux. Guerre Russe-Ukraine et ses effets sur l'approvisionnement alimentaire et énergétique, la pandémie de Covid 19 avec ses effets négatifs sur l'économie mondiale, les chocs inflationnistes qui s'en ont suivis, la crise sécuritaire sans précédent que connaît la sous-région depuis quelques années, voilà autant de questions auxquelles il est appelé à s'adresser.
Et l'adresse de Sani Yayi, président du Conseil des ministres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) à son endroit apparaît comme un avertissement. « Dans un contexte marqué par les chocs multiples notamment ceux induits par le conflit entre la Russie et l’Ukraine, les défis sécuritaires et les effets de la pandémie de la covid-19, vous aurez à mobiliser les instruments de politique monétaire adaptés à cette circonstance », lui a-t-il indiqué.
Une invitation qui n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. En effet, le gouverneur Jean-Claude Kassi Brou a exprimé tout son engagement à s’inscrire dans la continuité de ses prédécesseurs afin que la Bceao puisse continuer à être « le socle des économies de l’Union » …Et à maintenir « la flamme vivante de l'Union monétaire avec toute mon énergie. »
Et il est conscient de ces défis qui l'attendent car, dans son allocution à la cérémonie d'ouverture du symposium du 60 ième anniversaire de l'Union monétaire ouest africaine (Umoa) qui a précédé son installation, il s'est déjà interroger sur la transmission de la politique monétaire, sur le contrôle prudentiel et les implications d’un nouveau paysage des paiements qui se dessine à grands traits, sur la nécessaire coordination entre les politiques monétaires et budgétaires dans ce contexte inflationniste.
L'espoir est permis car la Banque centrale a toujours su relever les défis aux différentes époques pour lui permettre de poursuivre sa marche au service des Etats et des populations. Déjà à l’occasion des cinquante ans de la BCEAO en 2012, les questions d’intégration monétaire et de mutations du système financier international étaient au cœur des réflexions, avec en toile de fond la stabilité macroéconomique et le financement des économies.
Les enseignements tirés lors de ce symposium de 2012 ont été une source d'inspiration pour les réformes mises en œuvre dans le domaine monétaire et financier, au cours de la dernière décennie.
Aujourd'hui, on peut se rappeler aussi qu'en 2020, lors de la crise de la Covid, la Banque a ajusté ses instruments pour assurer la liquidité du système bancaire nécessaire pour accroître le financement des économies et contribuer ainsi à la relance.
Fort de ces constats, l'on peut espérer que le nouveau gouverneur de la Bceao sera à la hauteur pour relever ces nombreux défis qui s'adressent à lui. Mais il pourra s'appuyer sur ces collaborateurs pour y face. Déjà les conclusions du symposium peuvent servir de base pour s'adresser.
Et l'adresse de Sani Yayi, président du Conseil des ministres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) à son endroit apparaît comme un avertissement. « Dans un contexte marqué par les chocs multiples notamment ceux induits par le conflit entre la Russie et l’Ukraine, les défis sécuritaires et les effets de la pandémie de la covid-19, vous aurez à mobiliser les instruments de politique monétaire adaptés à cette circonstance », lui a-t-il indiqué.
Une invitation qui n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. En effet, le gouverneur Jean-Claude Kassi Brou a exprimé tout son engagement à s’inscrire dans la continuité de ses prédécesseurs afin que la Bceao puisse continuer à être « le socle des économies de l’Union » …Et à maintenir « la flamme vivante de l'Union monétaire avec toute mon énergie. »
Et il est conscient de ces défis qui l'attendent car, dans son allocution à la cérémonie d'ouverture du symposium du 60 ième anniversaire de l'Union monétaire ouest africaine (Umoa) qui a précédé son installation, il s'est déjà interroger sur la transmission de la politique monétaire, sur le contrôle prudentiel et les implications d’un nouveau paysage des paiements qui se dessine à grands traits, sur la nécessaire coordination entre les politiques monétaires et budgétaires dans ce contexte inflationniste.
L'espoir est permis car la Banque centrale a toujours su relever les défis aux différentes époques pour lui permettre de poursuivre sa marche au service des Etats et des populations. Déjà à l’occasion des cinquante ans de la BCEAO en 2012, les questions d’intégration monétaire et de mutations du système financier international étaient au cœur des réflexions, avec en toile de fond la stabilité macroéconomique et le financement des économies.
Les enseignements tirés lors de ce symposium de 2012 ont été une source d'inspiration pour les réformes mises en œuvre dans le domaine monétaire et financier, au cours de la dernière décennie.
Aujourd'hui, on peut se rappeler aussi qu'en 2020, lors de la crise de la Covid, la Banque a ajusté ses instruments pour assurer la liquidité du système bancaire nécessaire pour accroître le financement des économies et contribuer ainsi à la relance.
Fort de ces constats, l'on peut espérer que le nouveau gouverneur de la Bceao sera à la hauteur pour relever ces nombreux défis qui s'adressent à lui. Mais il pourra s'appuyer sur ces collaborateurs pour y face. Déjà les conclusions du symposium peuvent servir de base pour s'adresser.