avec le projet de valorisation des eaux et de développement de chaînes de valeur, des milliers d’hectares de terres sont aménagés au profit des populations rurales sénégalaises


Rédigé le 15 Mars 2022 à 19:40 | 0 commentaire(s) modifié le 16 Mars 2022 12:16


(Equonet-Dakar) - Au Sénégal, plusieurs milliers d’hectares de terres sont aménagés au profit des populations rurales dans le cadre du Projet de valorisation des eaux et de développement de chaînes de valeur financé par la Banque africaine de développement.


 

Lancé en 2020 et s’achevant en 2024, le Projet  de valorisation des eaux et de développement de chaînes de valeur a permis d’aménager plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles au profit des populations rurales, indique le rapport sur l’état d’exécution et sur les résultats de la Banque africaine de développement, publié le 11 mars.

Le projet bénéficie d’un financement de 60,83 millions d’euros du Groupe de la Banque africaine de développement et 26,75 millions d’euros d’Africa Growing together fund, un fonds cofinancé avec la Banque populaire de Chine et administré par la Banque.

Après deux années de mise en œuvre, les travaux de construction de 45 digues de retenue et anti-sel et l’aménagement de 6 097 hectares de terres agricoles, ont atteint des taux d’environ 40% à Ziguinchor, 55% à Fatick, 70% à Sédhiou et 80% à Kolda. Les marchés des travaux ont été attribués pour l’aménagement de 4 977 hectares supplémentaires dans la région de Sédhiou. En outre, le ciblage a été effectué pour l’aménagement de 2 150 hectares dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Thiès.

« L’aménagement de 169,5 hectares de périmètres maraîchers pour les jeunes et les femmes dans huit régions a été lancé et les travaux sont en phase de finalisation dans les régions de Kaolack et Kolda avec un taux de réalisation de 90%. Le ciblage des sites restants pour une superficie de 330 hectares est en cours », selon le rapport.

Dans le cadre de la promotion de l’emploi, les travaux sont lancés pour la réalisation de 200 fermes polycoles (accueillant plusieurs espèces végétales) équipées de systèmes solaires essentiellement pour les jeunes. 

Malgré un retard au démarrage, les activités de protection et de gestion des ressources naturelles ont connu une bonne exécution. En effet, le projet a acquis et mis en place 5 000 foyers améliorés (pour un objectif initial de 2 500 foyers améliorés). Les activités d’information et de sensibilisation se sont poursuivies à travers les visites de terrain de l’équipe de projet et l’organisation d’ateliers locaux d’information.

Le projet a appuyé, à travers l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), la mise en place de cinq tonnes de semences de pré-base de riz et 1 237 vitro plants de banane, souligne le rapport. En relation avec le Programme national d’autosuffisance en riz et l’Agence nationale de conseil agricole et rural, 65,4 tonnes de semences de riz marchand ont été mobilisées pour la campagne agricole. Les superficies ensemencées sont de 153 hectares de semences de riz et 3 978 hectares de riz marchand. Par ailleurs, 23 champs‑écoles paysans ont été installés pour 521 producteurs formés.

Enfin, les travaux de réalisation de jardins maraîchers sont en phase de finalisation dans 25 écoles parmi lesquels le lycée d’excellence de Diourbel, pour alimenter les cantines scolaires et renforcer la nutrition. Le Fonds de crédit d’un montant de 2,5 milliards de francs CFA est fonctionnel. Les Comités régionaux de présélection des bénéficiaires ont traité et transmis au comité national de sélection 216 dossiers de crédit pour un montant total de 3,3 milliards de FCFA.

« Le projet est mis en œuvre suivant un bon rythme avec un taux de décaissement d’environ de 30% et un taux d’engagement de 65%. L’essentiel des travaux d’aménagement de terres agricoles ont démarré. Les schémas de mise en œuvre des activités de développement des chaînes de valeur et de promotion de l’entreprenariat sont clarifiés et opérationnels. Tous les partenaires impliqués dans la mise en œuvre sont mobilisés. À ce stade, les perspectives de contribution au développement sont bonnes », conclut le rapport de la Banque africaine de développement.

equonet


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