En caftan, Buah Saidy, président de l’ABCA et gouverneur de la Banque centrale de Gambie à côté de M. Kassi Bru, Gouverneur de la Bceao.
Ce n’est pas encore le bout du tunnel pour l’ABCA dans la mise en œuvre de son Programme de coopération monétaire africaine (PCMA). Même si au cours des sept derniers mois, son bureau note des avancées significatives enregistrées grâce à l’évaluation continue des progrès réalisés par les pays en vue d’atteindre les critères de convergence du PCMA, il lui reste à faire face à un grand défi : l’activation du mécanisme d’évaluation par les pairs.
Mis en place en 2018, ce mécanisme n’a pas pu être activé en raison de la pandémie de Covid19 selon l’explication du bureau. Ce mécanisme devrait permettre aux différents pays de rendre compte de leurs performances par rapports aux critères de convergence et d’évaluer la mise en œuvre des recommandations formulées pour assurer leur respect. En outre, l’évaluation par les pairs devrait permettre de responsabiliser les pays au regard de leurs performances.
Le respect des critères de convergence par les Etats est d’autant plus important car c’est en vertu de sa conformité que dépend la création de la monnaie unique. Or, sur ce point, le bureau de l’ABCA relève de contre-performances constatées des Etats ces dernières années.
« Au regard des mauvaises performances enregistrées ces dernières années par les Etats en matière de respect des critères de convergence, des propositions ont été formulées à l’attention du Bureau après une analyse de la situation sur les cinq dernières années. L’objectif est d’améliorer la performance des pays en matière de critères de convergence », souligne le bureau de l’ABCA dans un dossier de presse remis aux médias lors de sa réunion tenue hier au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), à Dakar, Sénégal.
En conduisant le continent vers une union monétaire et une monnaie unique, l’ABCA a fait montre de son engagement à promouvoir la coopération économique et le commerce au sein des États membres.
Mais pour Buah Saidy, président de l’ABCA et gouverneur de la Banque centrale de Gambie, cet objectif sera atteint grâce à la coopération et aux réformes dans les domaines des innovations monétaires, bancaires et financières, afin d’améliorer l’interopérabilité des systèmes financiers dans les États membres. « Les banques centrales sont chargées de mener à bien cette mission, qui est une condition préalable à la convergence économique », a-t-il dit dans son allocution d’ouverture de la réunion.
Créée à la suite d’une décision prise par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) le 25 mai 1963 à Addis-Abeba en Ethiopie, l’ABCA vise des objectifs centrés, entre autres, sur le développement de la coopération entre les banques centrales africaines dans les domaines monétaire, bancaire et financier, et à la promotion, à l’issue d’un processus chronologique bien défini de convergence, de l’avènement d’une monnaie unique et d’une Banque centrale commune en Afrique.
Mis en place en 2018, ce mécanisme n’a pas pu être activé en raison de la pandémie de Covid19 selon l’explication du bureau. Ce mécanisme devrait permettre aux différents pays de rendre compte de leurs performances par rapports aux critères de convergence et d’évaluer la mise en œuvre des recommandations formulées pour assurer leur respect. En outre, l’évaluation par les pairs devrait permettre de responsabiliser les pays au regard de leurs performances.
Le respect des critères de convergence par les Etats est d’autant plus important car c’est en vertu de sa conformité que dépend la création de la monnaie unique. Or, sur ce point, le bureau de l’ABCA relève de contre-performances constatées des Etats ces dernières années.
« Au regard des mauvaises performances enregistrées ces dernières années par les Etats en matière de respect des critères de convergence, des propositions ont été formulées à l’attention du Bureau après une analyse de la situation sur les cinq dernières années. L’objectif est d’améliorer la performance des pays en matière de critères de convergence », souligne le bureau de l’ABCA dans un dossier de presse remis aux médias lors de sa réunion tenue hier au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), à Dakar, Sénégal.
En conduisant le continent vers une union monétaire et une monnaie unique, l’ABCA a fait montre de son engagement à promouvoir la coopération économique et le commerce au sein des États membres.
Mais pour Buah Saidy, président de l’ABCA et gouverneur de la Banque centrale de Gambie, cet objectif sera atteint grâce à la coopération et aux réformes dans les domaines des innovations monétaires, bancaires et financières, afin d’améliorer l’interopérabilité des systèmes financiers dans les États membres. « Les banques centrales sont chargées de mener à bien cette mission, qui est une condition préalable à la convergence économique », a-t-il dit dans son allocution d’ouverture de la réunion.
Créée à la suite d’une décision prise par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) le 25 mai 1963 à Addis-Abeba en Ethiopie, l’ABCA vise des objectifs centrés, entre autres, sur le développement de la coopération entre les banques centrales africaines dans les domaines monétaire, bancaire et financier, et à la promotion, à l’issue d’un processus chronologique bien défini de convergence, de l’avènement d’une monnaie unique et d’une Banque centrale commune en Afrique.