Les anciens se souviendront de ce titre que j’emprunte à un film éponyme des années soixante dix qui a eu ses heures de gloire. En effet, « Le bal des voyous » nous avait entrainé dans les coulisses d’un psychodrame dans lequel une jeune fille –bien sous tous les rapports- se coltinait un DG de banque pour l’entrainer dans des trafics louches au bénéfice de son amant, truand notoire.
Toutes proportions gardées, cela m’a fait penser un peu à la saga de Sweet beauty qui nous tient en haleine depuis bientôt deux ans et refuse de se conclure. On reste sidéré devant la tournure burlesque de cette affaire avec l’audition des acteurs principaux devant le Procureur. Il devient très difficile de comprendre selon les comptes-rendus et les images de presse- l’exhibition carnavalesque de l’accusatrice avec sa mise de star arpentant le tapis rouge, l’air enjoué et faisant des «shooting» à tout va. Pour une supposée violée, la décence la plus élémentaire aurait dicté une conduite beaucoup plus discrète et moins ostentatoire.
Ensuite devant le magistrat enquêteur, passe encore qu’un accusé garde le silence ce qui est son Droit le plus absolu mais qu’une accusatrice censée apporter les preuves du forfait accompli à son encontre s’emmure aussi dans un silence tout aussi bruyant, il y’a matière à …doutes. Bref, espérons que le juge dont c’est le métier, réussira à lire dans les silences pour dénouer cette affaire plus que rocambolesque et dont les tournures pleines d’entourloupes et autres dédits tiennent ce pays en otage depuis trop longtemps à mon avis. Même s’il est vrai que la justice a son temps et prend tout son temps en son temps, il est plus que temps que cette affaire soit vidée définitivement. A moins qu’elle ne serve d’épée de Damoclès pour tenir en laisse un certain PROS ? CQFD.
L’autre «bal des voyous» se passe à l’Assemblée nationale où il nous a été donné d’assister en direct et en mondovision, à un charivari monstre indigne de nos représentants qui auront plus que sali leur titre «d’Honorables» qu’on leur avait octroyé. On reste encore ébranlé et scandalisé de voir un député plutôt deux députés s’acharner sur une pauvre femme avec des gifles, des coups de pieds au ventre et autres galanteries du genre. INOUÏ.
Il fallait le voir pour y croire !! Nos représentants sont descendus bien bas, trop même. Mais le mal est encore plus profond qu’on ne le pense. Car quand on permet à des animaux de bassecour d’envahir allègrement son salon XXL, il ne faut point s’étonner qu’il soit transformé en porcherie. Il faut oser le dire, le mal est dans le fruit. Tout a commencé depuis que les présidents Wade d’abord et Sall ensuite ont décidé d’envoyer à l’Assemblée Nationale toute une engeance de militants sans foi ni loi, ni savoir ni tenue ni retenue, on ne devrait pas s’étonner de vivre de telles scènes de gladiateurs dans notre hémicycle. De vrais roturiers devrait-on dire. Qui ne savent même pas qu’on ne frappe pas une femme. C’est pourquoi, l’indignation à laquelle, j’apporte ma petite voix, fut unanime et largement partagée.
Au regard de ces comportements incroyables et inadmissibles qui risquent de se banaliser, si on n’y met pas le HOLA , il serait temps de revoir les profils de nos représentants. Tant il est vrai qu’un adversaire intelligent, racé, instruit et bien éduqué vaut dix fois mieux qu’un partisan stupide, ignare, rustre et violent. Dans cette perspective, un minimum de savoir, de savoir-faire et de savoir-être doit être exigé de tout aspirant député pour redonner à notre Assemblée, tout son lustre qu’elle n’aurait jamais du perdre du fait des envahisseurs de la vingt cinquième heure et dont le seul mérite serait l’insulte facile et la bravade.
Dans un autre registre et toute tartufferie mise à part, il serait tout aussi bien de rappeler à nos filles et sœurs qui sont à l’Assemblée et un peu partout dans les arcanes de notre société que, s’il est vrai qu’elles ont Droit à l’égalité, au respect et tout et tout, qu’elles retiennent que le respect est réciproque. Et sous ce rapport, elles doivent comprendre que nous sommes encore en Afrique et particulièrement au Sénégal, où il est mal vu et très mal vu qu’une femme manque de respect à un homme jusqu’à l’insulter publiquement.
Très peu d’hommes les VRAIS il faut dire, pas les autres, accepteraient de recevoir des insultes publiques d’une femme sans réagir. C’est la triste REALITE qu’on veut nier. Nous sommes chez Nous en Afrique et pas en Europe. C’est très bien de copier les Toubabs sur presque tous les plans et de faire des progrès immenses vers plus d’égalité, de Droits et autres mais nous ne sommes pas encore arrivés au stade où, une femme peut gifler, insulter un homme sans que celui-ci réagisse à sa manière.
Comme on le voit souvent dans nombre de films et de Télénovelas et qui les influencent gravement, Ne nous voilons pas la face pour plaire, un « MATTEYE » véhément et public c’est déjà une marque de manque de respect voire même d’impolitesse que peu d’hommes peuvent laisser passer sans réagir et souvent malheureusement avec violence. C’est INACCEPTABLE et INDIGNE et tout et tout on sait mais c’est comme çà, on n’y est pas encore arrivé. Dès lors et au risque de déplaire à toutes les fausses autruches, il ne faut pas danser plus vite que la musique et oublier que nous avons encore des valeurs ou plutôt des tares pour aller dans le sens des bien pensants- qu’il nous reste à évacuer ou à édulcorer pour progresser encore dans nos relations sociales.
Alors PATIENCE, PRUDENCE ,TENUE et RETENUE Mesdames. Sinon vous risquez de subir encore et à votre corps défendant, des violences du MALE offensé.
DIEU VOUS GARDE , NOUS GARDE ET GARDE LE SENEGAL .
Dakar le 12/12/2022
Guimba KONATE
DAKAR
guimba.konate@gmail.com
Toutes proportions gardées, cela m’a fait penser un peu à la saga de Sweet beauty qui nous tient en haleine depuis bientôt deux ans et refuse de se conclure. On reste sidéré devant la tournure burlesque de cette affaire avec l’audition des acteurs principaux devant le Procureur. Il devient très difficile de comprendre selon les comptes-rendus et les images de presse- l’exhibition carnavalesque de l’accusatrice avec sa mise de star arpentant le tapis rouge, l’air enjoué et faisant des «shooting» à tout va. Pour une supposée violée, la décence la plus élémentaire aurait dicté une conduite beaucoup plus discrète et moins ostentatoire.
Ensuite devant le magistrat enquêteur, passe encore qu’un accusé garde le silence ce qui est son Droit le plus absolu mais qu’une accusatrice censée apporter les preuves du forfait accompli à son encontre s’emmure aussi dans un silence tout aussi bruyant, il y’a matière à …doutes. Bref, espérons que le juge dont c’est le métier, réussira à lire dans les silences pour dénouer cette affaire plus que rocambolesque et dont les tournures pleines d’entourloupes et autres dédits tiennent ce pays en otage depuis trop longtemps à mon avis. Même s’il est vrai que la justice a son temps et prend tout son temps en son temps, il est plus que temps que cette affaire soit vidée définitivement. A moins qu’elle ne serve d’épée de Damoclès pour tenir en laisse un certain PROS ? CQFD.
L’autre «bal des voyous» se passe à l’Assemblée nationale où il nous a été donné d’assister en direct et en mondovision, à un charivari monstre indigne de nos représentants qui auront plus que sali leur titre «d’Honorables» qu’on leur avait octroyé. On reste encore ébranlé et scandalisé de voir un député plutôt deux députés s’acharner sur une pauvre femme avec des gifles, des coups de pieds au ventre et autres galanteries du genre. INOUÏ.
Il fallait le voir pour y croire !! Nos représentants sont descendus bien bas, trop même. Mais le mal est encore plus profond qu’on ne le pense. Car quand on permet à des animaux de bassecour d’envahir allègrement son salon XXL, il ne faut point s’étonner qu’il soit transformé en porcherie. Il faut oser le dire, le mal est dans le fruit. Tout a commencé depuis que les présidents Wade d’abord et Sall ensuite ont décidé d’envoyer à l’Assemblée Nationale toute une engeance de militants sans foi ni loi, ni savoir ni tenue ni retenue, on ne devrait pas s’étonner de vivre de telles scènes de gladiateurs dans notre hémicycle. De vrais roturiers devrait-on dire. Qui ne savent même pas qu’on ne frappe pas une femme. C’est pourquoi, l’indignation à laquelle, j’apporte ma petite voix, fut unanime et largement partagée.
Au regard de ces comportements incroyables et inadmissibles qui risquent de se banaliser, si on n’y met pas le HOLA , il serait temps de revoir les profils de nos représentants. Tant il est vrai qu’un adversaire intelligent, racé, instruit et bien éduqué vaut dix fois mieux qu’un partisan stupide, ignare, rustre et violent. Dans cette perspective, un minimum de savoir, de savoir-faire et de savoir-être doit être exigé de tout aspirant député pour redonner à notre Assemblée, tout son lustre qu’elle n’aurait jamais du perdre du fait des envahisseurs de la vingt cinquième heure et dont le seul mérite serait l’insulte facile et la bravade.
Dans un autre registre et toute tartufferie mise à part, il serait tout aussi bien de rappeler à nos filles et sœurs qui sont à l’Assemblée et un peu partout dans les arcanes de notre société que, s’il est vrai qu’elles ont Droit à l’égalité, au respect et tout et tout, qu’elles retiennent que le respect est réciproque. Et sous ce rapport, elles doivent comprendre que nous sommes encore en Afrique et particulièrement au Sénégal, où il est mal vu et très mal vu qu’une femme manque de respect à un homme jusqu’à l’insulter publiquement.
Très peu d’hommes les VRAIS il faut dire, pas les autres, accepteraient de recevoir des insultes publiques d’une femme sans réagir. C’est la triste REALITE qu’on veut nier. Nous sommes chez Nous en Afrique et pas en Europe. C’est très bien de copier les Toubabs sur presque tous les plans et de faire des progrès immenses vers plus d’égalité, de Droits et autres mais nous ne sommes pas encore arrivés au stade où, une femme peut gifler, insulter un homme sans que celui-ci réagisse à sa manière.
Comme on le voit souvent dans nombre de films et de Télénovelas et qui les influencent gravement, Ne nous voilons pas la face pour plaire, un « MATTEYE » véhément et public c’est déjà une marque de manque de respect voire même d’impolitesse que peu d’hommes peuvent laisser passer sans réagir et souvent malheureusement avec violence. C’est INACCEPTABLE et INDIGNE et tout et tout on sait mais c’est comme çà, on n’y est pas encore arrivé. Dès lors et au risque de déplaire à toutes les fausses autruches, il ne faut pas danser plus vite que la musique et oublier que nous avons encore des valeurs ou plutôt des tares pour aller dans le sens des bien pensants- qu’il nous reste à évacuer ou à édulcorer pour progresser encore dans nos relations sociales.
Alors PATIENCE, PRUDENCE ,TENUE et RETENUE Mesdames. Sinon vous risquez de subir encore et à votre corps défendant, des violences du MALE offensé.
DIEU VOUS GARDE , NOUS GARDE ET GARDE LE SENEGAL .
Dakar le 12/12/2022
Guimba KONATE
DAKAR
guimba.konate@gmail.com