À plus long terme, la population allemande vieillit et son avance technologique est remise en question, tandis que les faibles revenus stagnent et que la transition énergétique ne progresse que très lentement. L'inflation de la zone euro restant toujours en deçà de l'objectif de la Banque centrale européenne, les taux d'intérêt à long terme sont retombés à zéro ou près de zéro, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les banques et les sociétés d'assurance vie.
Pour faire face à cette situation, les services indiquent la voie à suivre qui sont les suivantes :
Continuer à utiliser l'espace dans les règles budgétaires pour soutenir la croissance à long terme et aider à rééquilibrer l'économie. Les priorités consistent notamment à réduire davantage le fardeau fiscal des ménages à faible revenu, tout en réduisant les incitations à travailler pour les salariés du second revenu; l'élargissement des crédits de recherche et développement pour les entreprises afin d'accélérer l'innovation; et continuer à investir dans les infrastructures publiques. Facilitez la mise à niveau de l'infrastructure numérique, poursuivez le projet de gouvernement électronique visant à réduire le fardeau administratif lié aux activités commerciales et à réduire les incertitudes liées à la transition énergétique. Encourager le secteur bancaire à accélérer les plans de restructuration pour renforcer la rentabilité et réduire les risques. Le secteur de l’assurance-vie devrait poursuivre son ajustement à l’environnement de taux bas afin d’améliorer sa résilience. Activer les instruments macroprudentiels pour améliorer la résilience du secteur bancaire et se prémunir contre les déséquilibres du secteur immobilier. Aborder d'urgence les données manquantes pour permettre une évaluation plus complète des risques pour la stabilité financière. Pour faire face à cette situation, les services indiquent la voie à suivre qui sont les suivantes :
Toutefois, les services du FMI soulignent que les fondamentaux économiques de l'Allemagne sont sains, les bilans publics et privés sont sains, le chômage est à son plus bas niveau historique, les salaires ont finalement accéléré et le large excédent de la balance courante se réduit lentement, estiment les services du FMI.