L’Association sénégalaise des utilisateurs des technologies de l’information et de la communication (Asutic) a appelé mardi le gouvernement sénégalais, à mettre en place un Fonds pour l’innovation qui «permettrait de soutenir les entrepreneurs sociaux dans le secteur des Tic».
L’Asutic a lancé cet appel à l’occasion de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information célébrée chaque année le 17 mai. L’édition 2016 est placée sous le thème «L'entreprenariat dans le secteur des Tic au service du progrès social».
Dans un communiqué de presse, l’Asutic exhorte le gouvernement à «mieux soutenir le secteur privé national afin qu’il puisse contribuer davantage au développement national des Tic.»
L’association relève en effet que les entreprises «qui se battent au jour le jour» et les nombreux jeunes entrepreneurs sociaux qui innovent à la tête de start-up ont des moyens «limités et l’Etat ne les accompagne pas suffisamment». «Quant aux banques, elles proposent des conditions d’octroi du crédit souvent dissuasives», se désole-t-elle.
«L’écrasante majorité des entrepreneurs sociaux (jeunes ou étudiants) est livrée à elle-même. La seule alternative qui s’offre à ces entrepreneurs sociaux, c’est de recourir le plus souvent à l’autofinancement, sachant que leurs moyens sont souvent très limités», déplore encore l’Asutic.
Elle ajoute que «l’univers des entreprises évoluant dans les Tic souffre de l’absence d’un modèle économique qui pourrait attirer les bailleurs et les banques».
Dans un tel contexte, l’association sollicite du gouvernement «un soutien plus important» au Conseil en technologies de l'information et de la communication (Ctic)«afin qu’il puisse davantage contribuer à la détection, à l’éclosion des talents numériques et promouvoir l’entreprenariat social».
Elle invite le président de la République à «abroger le décret n° 2011-311 du 7 mars 2011 instituant une taxe parafiscale dénommée Contribution au développement du service universel des télécommunications et du secteur de l’énergie (Codete)».
De même, elle plaide pour la modification du décret n° 2012-320 du 29 février 2012 portant service universel, afin de «permettre qu'un représentant des associations de consommateurs puisse intégrer le comité de direction du Fdsut, conformément aux dispositions de l'article 14 du décret n° 2007-593 du 10 mai 2007 portant création du Fdsut».
Elle «lance un dernier appel au gouvernement afin de garantir le fonctionnement transparent du Fdsut, conformément aux principes de bonne gouvernance et aux meilleures pratiques de gestion».
L’Asutic a lancé cet appel à l’occasion de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information célébrée chaque année le 17 mai. L’édition 2016 est placée sous le thème «L'entreprenariat dans le secteur des Tic au service du progrès social».
Dans un communiqué de presse, l’Asutic exhorte le gouvernement à «mieux soutenir le secteur privé national afin qu’il puisse contribuer davantage au développement national des Tic.»
L’association relève en effet que les entreprises «qui se battent au jour le jour» et les nombreux jeunes entrepreneurs sociaux qui innovent à la tête de start-up ont des moyens «limités et l’Etat ne les accompagne pas suffisamment». «Quant aux banques, elles proposent des conditions d’octroi du crédit souvent dissuasives», se désole-t-elle.
«L’écrasante majorité des entrepreneurs sociaux (jeunes ou étudiants) est livrée à elle-même. La seule alternative qui s’offre à ces entrepreneurs sociaux, c’est de recourir le plus souvent à l’autofinancement, sachant que leurs moyens sont souvent très limités», déplore encore l’Asutic.
Elle ajoute que «l’univers des entreprises évoluant dans les Tic souffre de l’absence d’un modèle économique qui pourrait attirer les bailleurs et les banques».
Dans un tel contexte, l’association sollicite du gouvernement «un soutien plus important» au Conseil en technologies de l'information et de la communication (Ctic)«afin qu’il puisse davantage contribuer à la détection, à l’éclosion des talents numériques et promouvoir l’entreprenariat social».
Elle invite le président de la République à «abroger le décret n° 2011-311 du 7 mars 2011 instituant une taxe parafiscale dénommée Contribution au développement du service universel des télécommunications et du secteur de l’énergie (Codete)».
De même, elle plaide pour la modification du décret n° 2012-320 du 29 février 2012 portant service universel, afin de «permettre qu'un représentant des associations de consommateurs puisse intégrer le comité de direction du Fdsut, conformément aux dispositions de l'article 14 du décret n° 2007-593 du 10 mai 2007 portant création du Fdsut».
Elle «lance un dernier appel au gouvernement afin de garantir le fonctionnement transparent du Fdsut, conformément aux principes de bonne gouvernance et aux meilleures pratiques de gestion».