Créer un cadre favorable pour plus de 1 800 personnes qui vivent et travaillent sur la décharge soient dans les conditions les plus décentes et les plus dignes pour continuer à gagner leur vie. C'est l’un des objectifs les plus ambitieux du Projet pour la promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal, le PROMOGED. Lancé aujourd'hui par le président de la République, il vise aussi à renforcer la gouvernance du secteur des déchets solides et améliorer la gestion dans les régions bénéficiaires que sont Dakar, Thiès, Saint Louis, Matam et les trois régions de la Casamance.
Selon Nathan Belete, directeur des Opérations de la Banque mondiale au Sénégal, toute personne pris individuellement a l’expérience des effets néfastes des déchets sur sa santé ou son cadre de vie. Au niveau du pays, en termes de pertes économiques, une mauvaise gestion des déchets, notamment à travers un taux de collecte insuffisant et l’absence de méthodes d’élimination saines et respectueuses de l’environnement et de la santé publique, entraînerait une perte de plus d’un pour cent du produit intérieur brut. On comprend alors aisément la justification de l'objectif poursuivi par le projet gouvernemental.
Mais l'atteinte de cet objectif dépendra de la mobilisation de ressources financières importantes. Pour cela, le l'Etat sénégalais peut compter sur les partenaires que sont l’Agence française de développement, l’Agence espagnole de Coopération internationale pour le Développement, la Banque européenne d’investissement et la Banque mondiale. Ces partenaires au développement s'engagent à assurer le financement du PROMOGED à hauteur de 280 millions de dollars. Il est attendu une importante contribution du budget national du Sénégal qui viendra s'ajouter à ce financement.
Selon Nathan Belete qui s'exprimait au nom des partenaires au développement, c’est au total près de 350 millions de dollars, soit 190 milliards de Francs CFA, qui seront ainsi investis en six ans pour donner accès à des services améliorés de gestion des déchets solides à environ 6 millions de Sénégalais et Sénégalaises, et renforcer les capacités d’au moins 90 municipalités.
"Le PROMOGED accompagnera par ailleurs le Gouvernement du Sénégal dans l’amélioration du cadre institutionnel et réglementaire, le renforcement des capacités institutionnelles pour une amélioration effective de la gestion des déchets solides. Etant donné que cette composante est essentielle pour le succès du projet et la pérennité des infrastructures qui seront financées, l’AFD, la Coopération espagnole, la BEI et la Banque mondiale sont enthousiastes de travailler main dans la main avec le Gouvernement sur ces sujets", a--il affirmé.
"Je voudrais ajouter à ces importants objectifs la construction d’une centaine de centres de collecte de recyclage et de valorisation des déchets. Cependant, anticipant sur les orientations du dernier Conseil présidentiel sur l’emploi des jeunes, le PROMOGED va aussi améliorer la mobilisation du secteur privé dans le secteur des déchets solides pour améliorer le niveau et la qualité des services et, surtout, pour y créer des emplois verts, décents et durables pour la jeunesse sénégalaise", a-t-il décclaré .
"Le PROMOGED permettra ainsi d’augmenter notablement le volume des déchets solides recyclés à travers des infrastructures répondant aux normes internationales et de réduire, de façon significative le volume important de déchets jetés dans les rues ou déversés dans la mer", a-t-il poursuivi.
Selon M. Belete, l’une des activités phares du PROMOGED sera la réhabilitation progressive de la décharge de Mbeubeus pour répondre aux préoccupations des populations environnantes et des activités d’appui aux récupérateurs et personnes vulnérables travaillant sur cette décharge à travers un plan de restauration de leurs moyens de subsistance.
"La gestion intégrée et l’économie des déchets solides sera une contribution importante dans l’effort de relance de l’économie et l’amélioration du cadre de vie", a-t-il adressé aux autorités gouvernementales.
Selon Nathan Belete, directeur des Opérations de la Banque mondiale au Sénégal, toute personne pris individuellement a l’expérience des effets néfastes des déchets sur sa santé ou son cadre de vie. Au niveau du pays, en termes de pertes économiques, une mauvaise gestion des déchets, notamment à travers un taux de collecte insuffisant et l’absence de méthodes d’élimination saines et respectueuses de l’environnement et de la santé publique, entraînerait une perte de plus d’un pour cent du produit intérieur brut. On comprend alors aisément la justification de l'objectif poursuivi par le projet gouvernemental.
Mais l'atteinte de cet objectif dépendra de la mobilisation de ressources financières importantes. Pour cela, le l'Etat sénégalais peut compter sur les partenaires que sont l’Agence française de développement, l’Agence espagnole de Coopération internationale pour le Développement, la Banque européenne d’investissement et la Banque mondiale. Ces partenaires au développement s'engagent à assurer le financement du PROMOGED à hauteur de 280 millions de dollars. Il est attendu une importante contribution du budget national du Sénégal qui viendra s'ajouter à ce financement.
Selon Nathan Belete qui s'exprimait au nom des partenaires au développement, c’est au total près de 350 millions de dollars, soit 190 milliards de Francs CFA, qui seront ainsi investis en six ans pour donner accès à des services améliorés de gestion des déchets solides à environ 6 millions de Sénégalais et Sénégalaises, et renforcer les capacités d’au moins 90 municipalités.
"Le PROMOGED accompagnera par ailleurs le Gouvernement du Sénégal dans l’amélioration du cadre institutionnel et réglementaire, le renforcement des capacités institutionnelles pour une amélioration effective de la gestion des déchets solides. Etant donné que cette composante est essentielle pour le succès du projet et la pérennité des infrastructures qui seront financées, l’AFD, la Coopération espagnole, la BEI et la Banque mondiale sont enthousiastes de travailler main dans la main avec le Gouvernement sur ces sujets", a--il affirmé.
"Je voudrais ajouter à ces importants objectifs la construction d’une centaine de centres de collecte de recyclage et de valorisation des déchets. Cependant, anticipant sur les orientations du dernier Conseil présidentiel sur l’emploi des jeunes, le PROMOGED va aussi améliorer la mobilisation du secteur privé dans le secteur des déchets solides pour améliorer le niveau et la qualité des services et, surtout, pour y créer des emplois verts, décents et durables pour la jeunesse sénégalaise", a-t-il décclaré .
"Le PROMOGED permettra ainsi d’augmenter notablement le volume des déchets solides recyclés à travers des infrastructures répondant aux normes internationales et de réduire, de façon significative le volume important de déchets jetés dans les rues ou déversés dans la mer", a-t-il poursuivi.
Selon M. Belete, l’une des activités phares du PROMOGED sera la réhabilitation progressive de la décharge de Mbeubeus pour répondre aux préoccupations des populations environnantes et des activités d’appui aux récupérateurs et personnes vulnérables travaillant sur cette décharge à travers un plan de restauration de leurs moyens de subsistance.
"La gestion intégrée et l’économie des déchets solides sera une contribution importante dans l’effort de relance de l’économie et l’amélioration du cadre de vie", a-t-il adressé aux autorités gouvernementales.