Sénégal : le gouvernement fixe le prix de l’arachide à 200 F CFA


Rédigé le 7 Novembre 2015 à 11:16 commentaire(s) modifié le 7 Novembre 2015 15:53


Ecofinance.sn (Dakar) - Après avoir fixé le prix du kilogramme d’arachide à 200 francs Cfa, le gouvernement a pris un ensemble de mesure pour une bonne campagne de commercialisation. Parmi celles-ci figure le règlement des factures en instance et des encours avant le démarrage de la campagne de commercialisation.


Le prix du kilogramme de l'arachide fixé à 200 francs Cfa au Sénégal.

L’ouverture de la campagne de commercialisation de l’arachide est fixée au 16 novembre prochain. La décision a été prise à l’issue du conseil interministériel présidé par le premier ministre, Mouhammad Boun Abdallah Dionne, qui a réuni tous les acteurs de la filière.

Onze mesures ont été prises pour un bon déroulement de la campagne de commercialisation. Ainsi, le prix du kilogramme d’arachide est fixé à 200 francs Cfa. Le gouvernement a mis en place un fonds de commercialisation d’un montant de 11,5 milliards de francs Cfa avec la possibilité de le bonifier à hauteur de 6 pour cent. Ce fonds est destiné à l’achat de semences.

La Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Suneor), dont l’Etat a décidé de se séparer à l’amiable avec le repreneur, sera impliquée dans la campagne de commercialisation.

«Toutes ses unités fonctionneront dans la collecte et le traitement de la graine à travers le pays», a assuré Seydou Guèye, porte-parole du gouvernement. Le premier ministre a fait part de la volonté du gouvernement de stabiliser la production à 1 million de tonnes par an et de reconquérir une part importante du marché national avec l’huile d’arachide raffinée. 

Cette année, l’Etat veut collecter 25 000 tonnes de semences écrémées afin de porter le capital semencier à 50 000 tonnes. 9 000 tonnes de semences seront sécurisées pour les régions Sud du pays.

«Une mesure prise par souci d’équité», a expliqué Seydou Guéye. Des mesures ont été prises pour le règlement des factures en instance et des encours avant le démarrage de la campagne de commercialisation. Le gouvernement appelle les producteurs à ne pas brader leurs productions.

 

Abdoulaye GUEYE


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