Au Sénégal, 77 pour cent des travailleurs temporaires interrogés sur 300 entreprises de toutes tailles opérant dans 19 secteurs économiques et dans 14 régions seraient prêts à accepter des paiements électroniques si cela leur donnait accès à une assurance maladie ou d’autres services à forte valeur ajoutée. C’est un des constats majeurs de la publication lancée ce jour par le Sénégal, avec le soutien de BetterThan Cash Alliance (Nations Unies), la Banque mondiale et l’Agence Nationale des Statistiques et de la Démographie.
Le document note que 9 travailleurs sur 10 sont payés en espèces et sont exclus de toute assurance maladie. Ce sont surtout des temporaires.
Il soutient que le paiement électronique stimule la production et la consommation à l’échelle nationale.
«Par exemple, si 50% des temporaires sénégalais étaient payés sur un compte bancaire ou mobile, cela ajouterait plus de 45 milliards de francs CFA additionnels au PIB par an (environ 80 millions de dollars USD)», explique-t-il soulignant que le paiement électronique des travailleurs ouvre des perspectives supplémentaires dans de nombreux domaines. Et accélère l’inclusion digitale et financière de la population, accroît la compétitivité pour les entreprises, augmente la liquidité pour le système financier.
«Afin de débloquer l’ensemble de ces potentiels, l’Agence de développement des PME (ADPME) va renforcer son fonds d’appui aux PME grâce à un apport additionnel de la Banque mondiale de 20 millions de dollars (environ 11 milliards de francs CFA). Ces fonds visent à renforcer les initiatives de numérisation des PME, y compris pour soutenir leurs projets de paiements électroniques des travailleurs», révèle-t-il.
Si recevoir un salaire est souvent synonyme de cotisations à une assurance maladie, à l’échelle mondiale au moins 61% des travailleurs sont dans l’informel sans aucune assurance adéquate d’après l’Organisation International du Travail (OIT). En effet, en fonction des pays, il n’existe pas toujours d’obligation légale pour que les employeurs cotisent à une quelconque assurance pour leurs travailleurs informels – non salariés, une situation dont les femmes souffrent plus que les hommes.
Pour relever ce challenge d’inclusion, l’Agence nationale de la couverture maladie universelle du Sénégal a déployé une ambitieuse plateforme de paiements digitaux. Elle a noué des partenariats avec des fintechs et les entreprises privées, pour associer l’accès à la couverture maladie universelle (CMU) aux paiements numériques – avec un ciblage spécifique pour les femmes.
Des champions nationaux comme le géant agricole SODAGRI ou encore les PME QUALIOCEAN et KOSSAM SDE montrent l’exemple, par l’enrôlement de leurs travailleurs temporaires à la CMU. Ce sont ainsi plus de 200.000 travailleurs qui accéderont désormais à des soins de santé de qualité subventionnés par l’État sénégalais.
Si 81 % des entreprises nationales ont moins de 20 salariés, elles emploient en moyenne des centaines voire des milliers de travailleurs temporaires dans leurs chaines d’approvisionnements. Les salariés sont généralement bancarisés, mais 93 % des contrats précaires sont payés en espèces. Ce sont ces derniers qui sont systématiquement exclus du système de santé formel.
Le document note que 9 travailleurs sur 10 sont payés en espèces et sont exclus de toute assurance maladie. Ce sont surtout des temporaires.
Il soutient que le paiement électronique stimule la production et la consommation à l’échelle nationale.
«Par exemple, si 50% des temporaires sénégalais étaient payés sur un compte bancaire ou mobile, cela ajouterait plus de 45 milliards de francs CFA additionnels au PIB par an (environ 80 millions de dollars USD)», explique-t-il soulignant que le paiement électronique des travailleurs ouvre des perspectives supplémentaires dans de nombreux domaines. Et accélère l’inclusion digitale et financière de la population, accroît la compétitivité pour les entreprises, augmente la liquidité pour le système financier.
«Afin de débloquer l’ensemble de ces potentiels, l’Agence de développement des PME (ADPME) va renforcer son fonds d’appui aux PME grâce à un apport additionnel de la Banque mondiale de 20 millions de dollars (environ 11 milliards de francs CFA). Ces fonds visent à renforcer les initiatives de numérisation des PME, y compris pour soutenir leurs projets de paiements électroniques des travailleurs», révèle-t-il.
Si recevoir un salaire est souvent synonyme de cotisations à une assurance maladie, à l’échelle mondiale au moins 61% des travailleurs sont dans l’informel sans aucune assurance adéquate d’après l’Organisation International du Travail (OIT). En effet, en fonction des pays, il n’existe pas toujours d’obligation légale pour que les employeurs cotisent à une quelconque assurance pour leurs travailleurs informels – non salariés, une situation dont les femmes souffrent plus que les hommes.
Pour relever ce challenge d’inclusion, l’Agence nationale de la couverture maladie universelle du Sénégal a déployé une ambitieuse plateforme de paiements digitaux. Elle a noué des partenariats avec des fintechs et les entreprises privées, pour associer l’accès à la couverture maladie universelle (CMU) aux paiements numériques – avec un ciblage spécifique pour les femmes.
Des champions nationaux comme le géant agricole SODAGRI ou encore les PME QUALIOCEAN et KOSSAM SDE montrent l’exemple, par l’enrôlement de leurs travailleurs temporaires à la CMU. Ce sont ainsi plus de 200.000 travailleurs qui accéderont désormais à des soins de santé de qualité subventionnés par l’État sénégalais.
Si 81 % des entreprises nationales ont moins de 20 salariés, elles emploient en moyenne des centaines voire des milliers de travailleurs temporaires dans leurs chaines d’approvisionnements. Les salariés sont généralement bancarisés, mais 93 % des contrats précaires sont payés en espèces. Ce sont ces derniers qui sont systématiquement exclus du système de santé formel.