Un Prêt d’un montant de près de 40 milliards Fcfa, à un taux concessionnel 0.01 pour cent, avec une maturité de 40 ans et un délai de grâce de 10 ans. C’est cet acte de générosité que le Japon vient de faire en direction du gouvernement sénégalais pour améliorer considérablement la sécurité alimentaire dans la vallée du fleuve.
Il a été matérialisé par la signature de l’échange de notes relatif au Projet de production de riz irrigué dans la vallée du fleuve Sénégal, ce dimanche 10 décembre 2021 entre Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, et Motego Toshimitsu, ministre des Affaires étrangères du Japon.
L’objectif visé à travers ce mémorandum est d’asseoir les bases d’une mise en œuvre, de supervision et de suivi du projet dont la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta (SAED) va assurer la fonction d’agence d’exécution, en vue de faciliter et réussir son exécution de manière efficace et durable.
Avec ces conditions très avantageuses, l’agriculture irriguée, notamment la riziculture dans la vallée du Fleuve Sénégal va bénéficier d’un financement à long terme pour la mise en place d’infrastructures durables. Une manière pour l’Etat japonais de contribuer au Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), à la souveraineté alimentaire, et à l’autosuffisance en riz du Sénégal.
A cet égard, M. Hott a rappelé que la souveraineté alimentaire est un enjeu majeur du PAP 2A pour la relance de l’économie.
Concrètement, ce financement à visage humain consiste à réhabiliter les systèmes d’irrigation sur une superficie de 9000 ha dans les départements de Dagana et de Podor. Une réhabilitation qui sera accompagnée de la mise en place de pistes rurales, de magasins de stockages, de machines agricoles, et de toutes les autres infrastructures connexes requises.
Au-delà du financement des aménagements et des équipements, ce projet permettra de renforcer les capacités techniques des producteurs et du personnel de l’agence d’exécution de ce projet, en l’occurrence la SAED.
Pour le Japon, le Sénégal peut bien se positionner comme une vraie puissance régionale agricole dans ce contexte de covid19. «Toutefois, les efforts doivent être poursuivis dans les domaines de la recherche, de l’irrigation et de la maîtrise de l’eau, de la mécanisation, mais surtout dans le renforcement des capacités des différents acteurs intervenants dans les chaînes de valeur agricole», indique Komori Masakatsu, représentant résident de la Jica, l’agence de la coopération japonaise au Sénégal.
Dans son intervention, Aboubacry Sow, directeur général de la SAED, s’est réjouit des résultats atteints dans le domaine de l’agriculture irriguée au niveau de la vallée du fleuve Sénégal. A ce propos, il a cité de manière non exhaustive, le projet d’aménagement du casier de Débit Tiguette et les phases 1 et 2 du PAPRIZ.
Il a été matérialisé par la signature de l’échange de notes relatif au Projet de production de riz irrigué dans la vallée du fleuve Sénégal, ce dimanche 10 décembre 2021 entre Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, et Motego Toshimitsu, ministre des Affaires étrangères du Japon.
L’objectif visé à travers ce mémorandum est d’asseoir les bases d’une mise en œuvre, de supervision et de suivi du projet dont la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta (SAED) va assurer la fonction d’agence d’exécution, en vue de faciliter et réussir son exécution de manière efficace et durable.
Avec ces conditions très avantageuses, l’agriculture irriguée, notamment la riziculture dans la vallée du Fleuve Sénégal va bénéficier d’un financement à long terme pour la mise en place d’infrastructures durables. Une manière pour l’Etat japonais de contribuer au Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), à la souveraineté alimentaire, et à l’autosuffisance en riz du Sénégal.
A cet égard, M. Hott a rappelé que la souveraineté alimentaire est un enjeu majeur du PAP 2A pour la relance de l’économie.
Concrètement, ce financement à visage humain consiste à réhabiliter les systèmes d’irrigation sur une superficie de 9000 ha dans les départements de Dagana et de Podor. Une réhabilitation qui sera accompagnée de la mise en place de pistes rurales, de magasins de stockages, de machines agricoles, et de toutes les autres infrastructures connexes requises.
Au-delà du financement des aménagements et des équipements, ce projet permettra de renforcer les capacités techniques des producteurs et du personnel de l’agence d’exécution de ce projet, en l’occurrence la SAED.
Pour le Japon, le Sénégal peut bien se positionner comme une vraie puissance régionale agricole dans ce contexte de covid19. «Toutefois, les efforts doivent être poursuivis dans les domaines de la recherche, de l’irrigation et de la maîtrise de l’eau, de la mécanisation, mais surtout dans le renforcement des capacités des différents acteurs intervenants dans les chaînes de valeur agricole», indique Komori Masakatsu, représentant résident de la Jica, l’agence de la coopération japonaise au Sénégal.
Dans son intervention, Aboubacry Sow, directeur général de la SAED, s’est réjouit des résultats atteints dans le domaine de l’agriculture irriguée au niveau de la vallée du fleuve Sénégal. A ce propos, il a cité de manière non exhaustive, le projet d’aménagement du casier de Débit Tiguette et les phases 1 et 2 du PAPRIZ.