Le Projet de promotion de partenariats rizicoles dans le Delta du fleuve Sénégal (3 Prd) est entré aujourd’hui dans sa phase active avec l’installation des attributaires sur le périmètre de 2.500 ha à mettre en valeur, en prélude à la campagne d’hivernage. Une assemblée générale des attributaires (145) a eu au même moment à la Délégation Saed de Ross-Béthio, comme située à 50 km de Saint-Louis.
Cette Assemblée qui prend fin vendredi sera surtout marquée par la signature du contrat tripartite qui émane du cahier des charges de l’attributaire liant la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta, du fleuve Sénégal et des vallées du fleuve Sénégal et de la falémé (Saed), la commune de Diama et les attributaires.
Il a été également procédé à la mise en place des différents organes de gestion de l’aménagement, en l’occurrence le comité de gestion des infrastructures, le comité technique et le comité de suivi des engagements.
Le directeur général de la Saed, Samba Kanté, a expliqué les raisons de la lenteur du démarrage tant décriée par les attributaires en donnant comme argument «la mise en place des infrastructures structurantes préalables au fonctionnement du Projet».
Un coût de revient supérieur aux contributions demandées
Selon lui, le coût de revient à l’hectare est de 6,9 millions FCFA alors que les contributions demandées sont de 140.000 FCFA/ha pour les exploitations de 5 ha, de 350.000 FCFA/ha pour une exploitation de 10 ha, de 520.000 FCFA/ha pour une exploitation de 25 ha et de 1.240.000 FCFA/ha pour une exploitation de 50 ha.
«Cela démontre qu’un effort considérable de la part de l’Etat sénégalais et de ses partenaires (Afd, Union européenne et Boad) a été fourni», a-t-il souligné. Pour lui, au-delà de ces infrastructures physiques, «c’est un nouveau modèle d’aménagement qui a été développé par l’Etat à travers la Saed et qui peut être qualifié de ‘’parcelles assainies agricoles’’».
«En effet, en plus du réseau structurant d’irrigation, il y a un réseau de drainage, un réseau de circulation et un réseau électrique. Le système de pompage est constitué de groupe-électropompes individualisés», a-t-il fait savoir.
Pour Samba Kanté, avec la réalisation du projet 3 Prd, ce sont de nouvelles opportunités qui s’offrent pour le développement de l’agriculture et de l’agro-industrie, des secteurs clés du Plan Sénégal émergent (Pse).
«L’extension constante des aménagements, la hausse des productions et des rendements en témoignent à suffisance et nous confortent dans nos ambitions d’atteindre l’autosuffisance en riz en 2017», a-t-il dit.
Selon lui, les efforts seront aussi poursuivis pour assurer une production de qualité, à travers la structuration des filières et des chaînes de valeur, avec des unités de transformation, de conditionnement et de stockage, ainsi que des mécanismes de commercialisation et des moyens d’accès aux marchés.
Aussi, Samba Kanté a-t-il invité les attributaires du projet 3 Prd de s’engager à une gestion ainsi qu’une maintenance rigoureuse des investissements consentis, afin d’assurer leur pérennisation et les conditions d’exploitation des terres, pour une prospérité durable de toute cette zone et de celle de tout le pays.
Cette Assemblée qui prend fin vendredi sera surtout marquée par la signature du contrat tripartite qui émane du cahier des charges de l’attributaire liant la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta, du fleuve Sénégal et des vallées du fleuve Sénégal et de la falémé (Saed), la commune de Diama et les attributaires.
Il a été également procédé à la mise en place des différents organes de gestion de l’aménagement, en l’occurrence le comité de gestion des infrastructures, le comité technique et le comité de suivi des engagements.
Le directeur général de la Saed, Samba Kanté, a expliqué les raisons de la lenteur du démarrage tant décriée par les attributaires en donnant comme argument «la mise en place des infrastructures structurantes préalables au fonctionnement du Projet».
Un coût de revient supérieur aux contributions demandées
Selon lui, le coût de revient à l’hectare est de 6,9 millions FCFA alors que les contributions demandées sont de 140.000 FCFA/ha pour les exploitations de 5 ha, de 350.000 FCFA/ha pour une exploitation de 10 ha, de 520.000 FCFA/ha pour une exploitation de 25 ha et de 1.240.000 FCFA/ha pour une exploitation de 50 ha.
«Cela démontre qu’un effort considérable de la part de l’Etat sénégalais et de ses partenaires (Afd, Union européenne et Boad) a été fourni», a-t-il souligné. Pour lui, au-delà de ces infrastructures physiques, «c’est un nouveau modèle d’aménagement qui a été développé par l’Etat à travers la Saed et qui peut être qualifié de ‘’parcelles assainies agricoles’’».
«En effet, en plus du réseau structurant d’irrigation, il y a un réseau de drainage, un réseau de circulation et un réseau électrique. Le système de pompage est constitué de groupe-électropompes individualisés», a-t-il fait savoir.
Pour Samba Kanté, avec la réalisation du projet 3 Prd, ce sont de nouvelles opportunités qui s’offrent pour le développement de l’agriculture et de l’agro-industrie, des secteurs clés du Plan Sénégal émergent (Pse).
«L’extension constante des aménagements, la hausse des productions et des rendements en témoignent à suffisance et nous confortent dans nos ambitions d’atteindre l’autosuffisance en riz en 2017», a-t-il dit.
Selon lui, les efforts seront aussi poursuivis pour assurer une production de qualité, à travers la structuration des filières et des chaînes de valeur, avec des unités de transformation, de conditionnement et de stockage, ainsi que des mécanismes de commercialisation et des moyens d’accès aux marchés.
Aussi, Samba Kanté a-t-il invité les attributaires du projet 3 Prd de s’engager à une gestion ainsi qu’une maintenance rigoureuse des investissements consentis, afin d’assurer leur pérennisation et les conditions d’exploitation des terres, pour une prospérité durable de toute cette zone et de celle de tout le pays.