Réunion de printemps du sommet finance en commun : les banques publiques de développement appellent à de nouveaux financements pour le relèvement post-Covid-19 de l’Afrique


Rédigé le 14 Mai 2021 à 12:56 commentaire(s) modifié le 17 Mai 2021 14:32


(Equonet-Dakar) - Une coalition mondiale de banques publiques de développement a souligné, le 11 mai, l’urgence de mobiliser des ressources immédiates pour le relèvement post-Covid-19 de l’Afrique.


Selon un communiqué de presse transmis à equonet, ces institutions se sont engagées à approfondir leur coopération afin d’ouvrir des possibilités d’investissement sur l’ensemble du continent.
 
«Les participants à la réunion, organisée par la Banque africaine de développement, ont réfléchi à des actions conjointes susceptibles de stimuler un relèvement fort et inclusif de l’Afrique. Ce relèvement s’appuierait sur un secteur privé dynamique. L’Association des institutions africaines de financement du développement (AIAFD) a co-organisé cette réunion en collaboration avec le Club de financement du développement international (IDFC), réseau bancaire présidé par l’Agence française de développement (AFD) depuis 2017», souligne le communiqué.
 
La réunion, tenue en visioconférence, faisait suite au premier Sommet finance en commun organisé en novembre 2020, durant lequel les banques publiques de développement s’étaient engagées à collaborer pour soutenir la transformation de l’économie mondiale et de la société vers un développement durable et résilient.
 
Durant les trois sessions principales de la réunion, les dirigeants de banques publiques de développement et leurs partenaires internationaux se sont penchés sur des propositions concrètes et des solutions financières innovantes en vue de libérer le potentiel des institutions financières africaines à promouvoir des investissements dans le développement durable en Afrique.
 
Dans une déclaration conjointe, les banques publiques de développement africaines ont appelé les chefs d’État et les organisations internationales à soutenir leur rôle dans le système financier africain et à leur fournir les moyens et les incitations nécessaires : un mandat plus clair pour le climat et les objectifs de développement durable des Nations unies, un renforcement supplémentaire des capacités, un accès étendu aux ressources concessionnelles, ainsi qu’un renforcement de notre capital de base, en tirant parti de l’émission prévue de droits de tirage spéciaux par le Fonds monétaire international.
 
Les banques publiques de développement et les partenaires suivants ont participé aux tables‑rondes de la réunion : l’Association des institutions africaines de financement du développement (AIAFD), l’Association des institutions européennes de financement du développement (EDFI), la Banque africaine de développement, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), l’Agence française de développement (AFD), la Banque de développement de l’Afrique australe (BDAA), la Commission européenne, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque européenne d’investissement (BEI), le ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume Uni (FCDO), le Club de financement du développement international (IDFC), la Banque de développement de l’Établissement de crédit pour la reconstruction (KfW), le Groupe de la Banque du commerce et du développement (TDB) et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).
 
 
Equonet


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