La plupart des gros émetteurs devront faire payer entre 50 et 100 dollars la tonne ou plus (à prix courants) d’ici 2030 pour tenir leurs engagements en matière de réduction des émissions de carbone.
C’est l’estimation faite par Ian Perry, expert en politique budgétaire et environnementale du département des finances publiques du Fonds monétaire international (Fmi), sur le site internet de l’institution financière.
Le vendredi 22 avril, 175 pays ont signé aux Nations Unies, à New York, l’Accord de Paris sur le changement climatique.
Selon Ian Perry, désormais, les pays devront travailler à «résoudre la question qui pourrait être difficile et controversée de la tarification des émissions de gaz à effet de serre, principalement de dioxyde de carbone (CO2)».
«Selon nos estimations approximatives, la plupart des gros émetteurs devront faire payer entre 50 et 100 dollars la tonne ou plus (à prix courants) d’ici 2030 pour tenir leurs engagements en matière de réduction des émissions de carbone», précise-t-il.
Il estime que «ces chiffres sont très élevés », car « un prix de 50 dollars la tonne de CO2 relèverait de douze centimes au litre le prix à la pompe de l’essence». D’après l’expert, «cela triplerait quasiment les prix mondiaux du charbon».
D’après lui, «le meilleur moyen de tenir les engagements de réduction des émissions de CO2 consiste à établir le prix de ces émissions de manière robuste et prévisible».
L’expert du Fmi estime toutefois que «tous les pays n’auront peut-être pas besoin d’un prix de 100 dollars la tonne. Par exemple, les prix nécessaires pour atteindre les objectifs en Russie sont plus bas que dans d’autres pays, car les émissions russes ont déjà diminué considérablement par rapport à 1990, l’année de référence.»
Mais d’après lui, il n’y a que «12 pour cent des émissions mondiales [qui] sont aujourd’hui couvertes par des systèmes de tarification, et généralement avec des prix inférieurs à 10 dollars la tonne.»
S’agissant des recettes qui pourraient être tirées de la tarification du carbone, Ian Perry estime que, de manière générale, qu’elles sont de loin «supérieures à 1 pour cent du produit intérieur brut (Pib)».
Il ajoute qu’elles devraient aider à «réduire sensiblement les lourds impôts sur le travail et le capital».
C’est l’estimation faite par Ian Perry, expert en politique budgétaire et environnementale du département des finances publiques du Fonds monétaire international (Fmi), sur le site internet de l’institution financière.
Le vendredi 22 avril, 175 pays ont signé aux Nations Unies, à New York, l’Accord de Paris sur le changement climatique.
Selon Ian Perry, désormais, les pays devront travailler à «résoudre la question qui pourrait être difficile et controversée de la tarification des émissions de gaz à effet de serre, principalement de dioxyde de carbone (CO2)».
«Selon nos estimations approximatives, la plupart des gros émetteurs devront faire payer entre 50 et 100 dollars la tonne ou plus (à prix courants) d’ici 2030 pour tenir leurs engagements en matière de réduction des émissions de carbone», précise-t-il.
Il estime que «ces chiffres sont très élevés », car « un prix de 50 dollars la tonne de CO2 relèverait de douze centimes au litre le prix à la pompe de l’essence». D’après l’expert, «cela triplerait quasiment les prix mondiaux du charbon».
D’après lui, «le meilleur moyen de tenir les engagements de réduction des émissions de CO2 consiste à établir le prix de ces émissions de manière robuste et prévisible».
L’expert du Fmi estime toutefois que «tous les pays n’auront peut-être pas besoin d’un prix de 100 dollars la tonne. Par exemple, les prix nécessaires pour atteindre les objectifs en Russie sont plus bas que dans d’autres pays, car les émissions russes ont déjà diminué considérablement par rapport à 1990, l’année de référence.»
Mais d’après lui, il n’y a que «12 pour cent des émissions mondiales [qui] sont aujourd’hui couvertes par des systèmes de tarification, et généralement avec des prix inférieurs à 10 dollars la tonne.»
S’agissant des recettes qui pourraient être tirées de la tarification du carbone, Ian Perry estime que, de manière générale, qu’elles sont de loin «supérieures à 1 pour cent du produit intérieur brut (Pib)».
Il ajoute qu’elles devraient aider à «réduire sensiblement les lourds impôts sur le travail et le capital».