L'activité économique mondiale poursuivrait sa croissance à un rythme plus faible en décembre 2019. En effet, les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, les fortes turbulences enregistrées sur le marché des changes des pays émergents, les tensions géopolitiques au Moyen-Orient ainsi que les incertitudes liées à un Brexit prolongeraient le ralentissement actuel du commerce et de l’industrie manufacturière. Cette situation ralentirait davantage la croissance, en dégradant la confiance des entreprises et le marché du travail. L'assouplissement des conditions financières et le maintien de celles en vigueur dans la plupart des pays avancés renforceraient l'essor de la demande intérieure, en augmentant sensiblement la consommation et les investissements.
Sur le quatrième trimestre 2019, l'activité économique dans l'UEMOA enregistrerait une accélération de sa cadence. Les performances de l'ensemble des secteurs d'activité s'amélioreraient, à l'exception de celui du commerce. Les économies de l'Union continueront de bénéficier du renforcement de la demande, notamment intérieure, malgré le ralentissement de la croissance mondiale. Cette tendance pourrait être atténuée par la dégradation du climat sécuritaire, ainsi que les effets des tensions commerciales et des perturbations des échanges entre les pays de l'Union et le Nigeria, en lien avec la fermeture des frontières avec certains pays de l'Union.
Les estimations effectuées par la BCEAO sur la base des résultats des enquêtes de conjoncture et les dernières informations disponibles confirment le maintien d'un fort taux de croissance à 6,5% au quatrième trimestre 2019, après une réalisation de 6,6% le trimestre précédent. Les performances économiques à un rythme élevé au quatrième trimestre 2019 sont attribuables, notamment à la bonne tenue de la production industrielle, des activités de services, ainsi que des bâtiments et travaux publics. Le ralentissement des activités commerciales a exercé un effet modérateur. Tous les indicateurs conjoncturels récents dénotent une consolidation de l'activité économique dans les pays de l'UEMOA, tirant profit de la hausse de la demande intérieure, qui compenserait le ralentissement de celle en provenance des économies des pays partenaires commerciaux sur le reste de l'année 2019.
La masse monétaire de l’Union se situerait à 30.743,2 milliards au terme de l'année 2019 contre une réalisation de 27.726,8 milliards un an plus tôt. La hausse de 3.016,4 milliards (ou +10,9%) qui en résulterait serait imputable à la progression de 2.689,4 milliards (+9,0%) des créances intérieures attendues à 32.711,2 milliards. Concernant les AEN, ils augmenteraient de 1.012,8 milliards (+18,8%). L'accroissement des créances intérieures serait lié à la hausse attendue, en glissement annuel, des créances sur l'économie (+2.078,3 milliards ou +9,5%) et à celle des créances nettes sur les Administrations publiques centrales qui s’élèveraient à 611,0 milliards (+9,5%).
Les prévisions d'inflation font ressortir la poursuite de la baisse des prix de 0,3% en décembre 2019, en glissement annuel, après une réalisation de -0,9% en novembre 2019. Cette évolution serait principalement imputable au bon approvisionnement des marchés en céréales.
En décembre 2019, le taux d'inflation se maintiendrait, en territoire négatif, à hauteur de -0,5%, avant de s’établir à 0,2% en janvier 2020. Pour l'ensemble de l'année 2019, le taux d'inflation s'établirait à -0,7%, avant de remonter à 1,1% en 2020.
Sur le quatrième trimestre 2019, l'activité économique dans l'UEMOA enregistrerait une accélération de sa cadence. Les performances de l'ensemble des secteurs d'activité s'amélioreraient, à l'exception de celui du commerce. Les économies de l'Union continueront de bénéficier du renforcement de la demande, notamment intérieure, malgré le ralentissement de la croissance mondiale. Cette tendance pourrait être atténuée par la dégradation du climat sécuritaire, ainsi que les effets des tensions commerciales et des perturbations des échanges entre les pays de l'Union et le Nigeria, en lien avec la fermeture des frontières avec certains pays de l'Union.
Les estimations effectuées par la BCEAO sur la base des résultats des enquêtes de conjoncture et les dernières informations disponibles confirment le maintien d'un fort taux de croissance à 6,5% au quatrième trimestre 2019, après une réalisation de 6,6% le trimestre précédent. Les performances économiques à un rythme élevé au quatrième trimestre 2019 sont attribuables, notamment à la bonne tenue de la production industrielle, des activités de services, ainsi que des bâtiments et travaux publics. Le ralentissement des activités commerciales a exercé un effet modérateur. Tous les indicateurs conjoncturels récents dénotent une consolidation de l'activité économique dans les pays de l'UEMOA, tirant profit de la hausse de la demande intérieure, qui compenserait le ralentissement de celle en provenance des économies des pays partenaires commerciaux sur le reste de l'année 2019.
La masse monétaire de l’Union se situerait à 30.743,2 milliards au terme de l'année 2019 contre une réalisation de 27.726,8 milliards un an plus tôt. La hausse de 3.016,4 milliards (ou +10,9%) qui en résulterait serait imputable à la progression de 2.689,4 milliards (+9,0%) des créances intérieures attendues à 32.711,2 milliards. Concernant les AEN, ils augmenteraient de 1.012,8 milliards (+18,8%). L'accroissement des créances intérieures serait lié à la hausse attendue, en glissement annuel, des créances sur l'économie (+2.078,3 milliards ou +9,5%) et à celle des créances nettes sur les Administrations publiques centrales qui s’élèveraient à 611,0 milliards (+9,5%).
Les prévisions d'inflation font ressortir la poursuite de la baisse des prix de 0,3% en décembre 2019, en glissement annuel, après une réalisation de -0,9% en novembre 2019. Cette évolution serait principalement imputable au bon approvisionnement des marchés en céréales.
En décembre 2019, le taux d'inflation se maintiendrait, en territoire négatif, à hauteur de -0,5%, avant de s’établir à 0,2% en janvier 2020. Pour l'ensemble de l'année 2019, le taux d'inflation s'établirait à -0,7%, avant de remonter à 1,1% en 2020.