Mobilité dans l’emploi : 97 pour cent des candidats prêts à s’expatrier


Rédigé le 6 Octobre 2020 à 15:00 | 0 commentaire(s) modifié le 8 Octobre 2020 11:55


(Equonet-Dakar) – Une enquête de Fed Africa montre un fort désir de mobilité interafricaine pour les candidats à l’emploi en Afrique. La Côte d’Ivoire très attractive.


Selon une première étude de Fed Africa consacrée à la mobilité,  la quasi-totalité (97 %) des candidats locaux ou issus de la diaspora indique être prête à changer de pays pour une opportunité professionnelle. Cette enquête qui a été réalisée auprès de 761 candidats en poste ou en recherche active d’emploi entre février et avril 2020, souligne que l’expérience internationale, très attractive sur un CV et demandée par de plus en plus d’entreprises, est une étape de carrière qui semble de plus en plus se normaliser.   
 
L’étude interroge aussi bien les candidats à l’expatriation (69 % du panel) que ceux qui sont déjà expatriés (31 % du panel).
 
Elle note que pour près de deux candidats sur trois (64 %), la rémunération est la première raison qui peut faire envisager une mobilité internationale. Viennent ensuite l’adéquation avec un projet professionnel (51 %), l’intérêt des missions (50 %) et les avantages proposés par l’entreprise (46 %). 
 
«La mobilité des talents en Afrique participe activement au dynamisme du continent. La mobilité transcontinentale des candidats reste extrêmement forte et le souhait des candidats en dehors du continent africain qui ambitionnent d’y poursuivre leur carrière poursuit son chemin. L’Afrique est et reste attractive», explique Deffa KA, Manager Fed Africa.

«La Côte d’Ivoire, dynamique et en pleine mutation, continue d’attirer des talents tant pour des projets entrepreneuriaux (avec des idées toujours plus innovantes) que pour des postes dans des multinationales et compagnies panafricaines. La diaspora est un facteur particulièrement indispensable pour la croissance du pays», ajoute Maymouna Mauvois, Manager Fed Africa CI.
 
Qu’est-ce qui a motivé les expatriés à passer le cap ?

Les raisons pour lesquelles ils ont passé le cap sont assez proches de celles des candidats à l’expatriation, sauf pour la rémunération. En tête de leur critères, l’intérêt des missions pour plus d’un candidat sur deux (56 %), puis viennent :
   - l’adéquation avec un projet professionnel (48 %) ;
   - la rémunération n’arrive qu’au 3e plan (35 %).

On apprend aussi qu’un tiers des expatriés (33 %) a trouvé un poste par cooptation et 29 % par un cabinet de recrutement.

L’accompagnement est primordial

Interrogés sur leur souhait d’être accompagnés en cas d’expatriation, la très grande majorité des candidats au départ (96 %) répondent positivement. Pourtant, seuls 39 % des personnes expatriées déclarent avoir été accompagnées. On note aussi une dissonance entre les motifs d’accompagnements souhaités par ceux qui veulent changer de pays et l’expérience vécue par ceux qui sont déjà partis :
    ‒ parmi ces derniers, c’est en premier lieu pour la recherche de leur logement qu’ils ont reçu une aide (62 %). Ce critère n’arrive qu’en 3e position dans les souhaits des candidats à l’expatriation (43 % l’ont cité).
   ‒ ils ont reçu une aide au déménagement (58 %) ; seulement 25 % de ceux qui souhaitent changer de pays l’ont cité.
   ‒ 56 % ont reçu une aide sur les formalités administratives relatives à la sphère professionnelle (obtention du visa de travail, etc.). C’est le premier critère demandé par les candidats à l’expatriation (71 %), qui veulent, en deuxième lieu être accompagnés dans leur recherche de poste (62 %).  
Fed Africa  est un cabinet dédié au recrutement multisectoriel des fonctions Top et Middle Management sur le continent africain, présent à Paris et à Abidjan.
Equonet


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