Samuel Mebiame a été arrêté à Brooklyn (New York) le mardi 16 août par des officiers fédéraux américains, rapportent le New York Times et le Wall Street Journal. L’entrepreneur gabonais, fils de l’ancien Premier ministre Léon Mebiame, est soupçonné de corruption.
Fonds spéculatif
Selon le New York Times, les procureurs accusent Samuel Mebiame d’avoir régulièrement versé des pots-de-vin à des responsables publics au Niger, en Guinée et au Tchad afin d’obtenir des concessions minières pour une structure liée à par un fonds d’investissement spéculatif américain.
Si l’identité de ce fonds n’est pas dévoilée dans la plainte en question, selon le quotidien new-yorkais, il s’agit de Och-Ziff Capital Management Group, qui gère plus de 39 milliards de dollars d’actifs.
Les procureurs américains estiment qu’en tant que consultant et « arrangeur » pour une co-entreprise entre Och-Ziff Capital Management Group et une compagnie enregistrée aux îles Turks-et-Caïcos (territoire britannique des Caraïbes), Samuel Mebiame aurait été impliqué dans plusieurs opérations illicites dans les trois pays africains sus-mentionnés.
Paiements et « belles voitures »
Parmi les allégations citées par la presse américaine figurent : au Niger, des paiements de plus de 1,3 million de dollars à une société détenue par des responsables publics, la fourniture de « belles voitures » et le règlement de frais juridiques ; en Guinée, les procureurs américains soupçonnent l’entrepreneur gabonais et ses associés d’avoir utilisé des documents à caractère officiel pour avertir des concessionnaires de l’existence de problèmes juridiques entourant leurs permis d’exploitation minière ; au Tchad, le fils de l’ancien chef du gouvernement gabonais est soupçonné d’avoir usé de méthodes illicites pour l’acquisition de permis sur des gisements d’uranium pour Och-Ziff Capital Management Group et ses partenaires.
Si les responsables du fonds d’investissement américain et l’avocat de Samuel Mebiame n’ont pas répondu aux sollicitations de la presse américaine, il faut noter que Och-Ziff Capital Management Group a confirmé plus tôt cette année être sous le coup d’une enquête du département américain de la Justice et de la Security and Exchange Commission, le régulateur boursier américain, pour soupçons de paiement de pots-de-vin au Zimbabwe, au Congo et en Libye.
Le fonds américain a annoncé avoir provisionné 400 millions de dollars dans l’anticipation d’une résolution négociée de cette procédure.
Coopération
Selon un communiqué diffusé le mardi 17 août, « le gouvernement de la Guinée et les autorités judiciaires pénales guinéennes suivent attentivement l’affaire Samuel Mebiame et mèneront toutes les investigations nécessaires pour aider les autorités américaines à faire la lumière sur les allégations en lien avec la Guinée ».
L’exécutif guinéen se dit « à la disposition des autorités américaines, avec qui il a déjà collaboré et continue de collaborer étroitement, pour apporter toute l’assistance nécessaire à la procédure en cours aux États-Unis ».
Fonds spéculatif
Selon le New York Times, les procureurs accusent Samuel Mebiame d’avoir régulièrement versé des pots-de-vin à des responsables publics au Niger, en Guinée et au Tchad afin d’obtenir des concessions minières pour une structure liée à par un fonds d’investissement spéculatif américain.
Si l’identité de ce fonds n’est pas dévoilée dans la plainte en question, selon le quotidien new-yorkais, il s’agit de Och-Ziff Capital Management Group, qui gère plus de 39 milliards de dollars d’actifs.
Les procureurs américains estiment qu’en tant que consultant et « arrangeur » pour une co-entreprise entre Och-Ziff Capital Management Group et une compagnie enregistrée aux îles Turks-et-Caïcos (territoire britannique des Caraïbes), Samuel Mebiame aurait été impliqué dans plusieurs opérations illicites dans les trois pays africains sus-mentionnés.
Paiements et « belles voitures »
Parmi les allégations citées par la presse américaine figurent : au Niger, des paiements de plus de 1,3 million de dollars à une société détenue par des responsables publics, la fourniture de « belles voitures » et le règlement de frais juridiques ; en Guinée, les procureurs américains soupçonnent l’entrepreneur gabonais et ses associés d’avoir utilisé des documents à caractère officiel pour avertir des concessionnaires de l’existence de problèmes juridiques entourant leurs permis d’exploitation minière ; au Tchad, le fils de l’ancien chef du gouvernement gabonais est soupçonné d’avoir usé de méthodes illicites pour l’acquisition de permis sur des gisements d’uranium pour Och-Ziff Capital Management Group et ses partenaires.
Si les responsables du fonds d’investissement américain et l’avocat de Samuel Mebiame n’ont pas répondu aux sollicitations de la presse américaine, il faut noter que Och-Ziff Capital Management Group a confirmé plus tôt cette année être sous le coup d’une enquête du département américain de la Justice et de la Security and Exchange Commission, le régulateur boursier américain, pour soupçons de paiement de pots-de-vin au Zimbabwe, au Congo et en Libye.
Le fonds américain a annoncé avoir provisionné 400 millions de dollars dans l’anticipation d’une résolution négociée de cette procédure.
Coopération
Selon un communiqué diffusé le mardi 17 août, « le gouvernement de la Guinée et les autorités judiciaires pénales guinéennes suivent attentivement l’affaire Samuel Mebiame et mèneront toutes les investigations nécessaires pour aider les autorités américaines à faire la lumière sur les allégations en lien avec la Guinée ».
L’exécutif guinéen se dit « à la disposition des autorités américaines, avec qui il a déjà collaboré et continue de collaborer étroitement, pour apporter toute l’assistance nécessaire à la procédure en cours aux États-Unis ».